L'AMARANTE TUBERCULÉE TROUVÉE DANS DEUX AUTRES MRC DU QUÉBEC
Si vous soupçonnez la présence de populations d’AT, n’hésitez pas à envoyer un échantillon de feuilles au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ afin de confirmer l’identification et de procéder aux tests de détermination de la résistance. De plus, il est recommandé de s’inscrire au Plan de lutte contre l’amarante tuberculée au lien suivant : amarantetuberculee.ca afin de pouvoir bénéficier d’une aide financière pour l’établissement d’une stratégie de lutte contre l’AT adaptée à votre entreprise et le dépistage de vos champs.
En ce moment de l’année, l’amarante tuberculée a déjà produit des graines viables. Lors des dépistages, il importe donc de s’assurer de respecter certaines consignes de biosécurité afin d’éviter la dispersion de graines d’AT hors des champs infestés. Voici quelques éléments qui peuvent être mis en place :
- Utiliser des équipements de protection individuelle comme des couvre-bottes, des survêtements et des gants, puis les retirer à la sortie du champ et en disposer adéquatement.
- Éviter de stationner le véhicule trop près du champ infesté et s’assurer de sa propreté avant de repartir.
- Nettoyer la machinerie agricole à la sortie du champ infesté.
Pour plus d'information
- Fiche technique Amarante tuberculée
- Fiche technique Différenciation entre les espèces d'amarantes
- IRIIS phytoprotection Amarante tuberculée
- La biosécurité dans le secteur des grains
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |