Les chenilles défoliatrices, les pucerons, les thrips et la cécidomyie du chou-fleur sont toujours à surveiller. Les symptômes de taches alternariennes et de la nervation noire sont en progression.
La présence des chenilles défoliatrices (la piéride du chou, la fausse-arpenteuse du chou et la fausse-teigne des crucifères principalement) est variable d'un champ à l'autre. Dans les champs les plus infestés, des interventions sont en cours. Quant aux pucerons, les populations continuent d'augmenter. Lorsque l'infestation n'a pas été contrôlée à temps, l'efficacité des interventions phytosanitaires n'est pas optimale. Du côté des thrips, leur faible présence est rapportée par endroits. Il faut toutefois continuer de les surveiller, puisqu'ils continuent de faire des dommages d'alimentation sur les pommes de choux entreposés.
MALADIES
À noter que les températures plus fraîches pourraient favoriser le développement de plusieurs maladies. Les conditions météorologiques peuvent aussi favoriser le développement de désordres physiologiques (taches nécrotiques, moucheture noire, etc.) ou de maladies sporadiques. Surveillez bien leur évolution dans vos champs. Si vous devez intervenir, vous pouvez vous référer au bulletin sur les fongicides homologués dans les crucifères (2020).
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |