Véraison, Centre-du-Québec, 7 juillet 2020
Photo : Julie Street, agronome
Régions | Bourgeons à feuilles | Bourgeons à fruits |
Montérégie | Expansion des pousses à point noir |
Début fruits mûrs |
Laurentides et Lanaudière | Expansion des pousses à point noir |
Véraison |
Estrie, Centre-du-Québec et Mauricie | Expansion des pousses à point noir |
Début véraison |
Chaudière-Appalaches et Capitale-Nationale |
Expansion des pousses à point noir |
Fruit vert |
Bas-Saint-Laurent | Expansion des pousses à point noir |
Fruit vert |
Aucune capture n'est rapportée sur les quelques pièges installés (Montérégie uniquement). L'insecte émerge généralement entre la fin juin et la mi-juillet, dans les bleuetières du Québec. Actuellement, il serait légitime de penser que l'adulte est actif dans les bleuetières qui subissent des dommages récurrents. Pour en savoir plus sur cet insecte, veuillez consulter la fiche technique Mouche du bleuet.
La première capture de la saison a été faite dans la région de la Capitale-Nationale, vers le 29 juin dernier. Cette semaine, d'autres captures ont été confirmées dans les régions de la Chaudière-Appalaches, du Centre-du-Québec, de l'Estrie, de la Mauricie et des Laurentides. Actuellement, l'insecte est fort probablement présent dans d'autres régions également. Si ce n'est déjà fait, il est impératif d'installer au plus vite les filets d'exclusion dans les bleuetières qui ont recours à cette méthode. À noter que les bleuets ne sont pas à risque tant que le mûrissement n'a pas débuté, mais la drosophile pourrait déjà être arrivée dans vos champs. Pour en savoir plus, consultez la fiche technique La drosophile à ailes tachetées dans les petits fruits.
PHYTOPLASMES (STUNT DISEASE)
Cette semaine, trois de nos collaborateurs mentionnent observer de possibles symptômes de phytoplasmes dans certaines bleuetières visitées. Les plants atteints par les phytoplasmes sont parfois difficiles à repérer. L'oeil habitué et averti sera attiré par un ou plusieurs des symptômes suivants :
- feuilles plus petites et arrondies;
- feuilles jaunâtres, en forme de cuillère inversée;
- marge des feuilles chlorosée;
- plants qui manquent de vigueur, nanisme.
Dans le doute, n'hésitez pas à consulter votre conseiller horticole. Ce dernier pourra vous aider à poser un diagnostic, et si nécessaire, à prélever un plant (ou une partie de plant) afin de l'acheminer dans un laboratoire de phytopathologie. Les plants atteints doivent être dépistés le plus tôt possible dans la vie d’une bleuetière. Généralement, le meilleur moyen de lutte s’avère être l’arrachage et l’élimination des plants infectés avant que la maladie ne soit trop répandue. Pour en savoir plus sur les symptômes et la prévention de ces maladies, vous pouvez consulter les ouvrages suivants :
Symptômes de phytoplasmes
Photo : IRIIS phytoprotection
Entre le début de la véraison et le début de la récolte, il est possible de trouver des larves de divers insectes dans les bleuets. Actuellement, il est fort probable qui vous arriviez à trouver des fruits qui ont mûri prématurément. Souvent, ces fruits "prématurés" montrent des signes de pourrissement et un trou discret d'insecte (à peine 1 mm de diamètre). Ce problème est généralement négligeable, mais pas toujours. À ce temps-ci, la drosophile n'est pas en cause. Les coupables sont plutôt l'un ou l'autre des quatre insectes suivants : le charançon de la prune, la pyrale des atocas, la noctuelle des cerisiers ou le petit carpocapse de la pomme. Si les dommages vous semblent significatifs, l’aide d’un conseiller est essentielle afin qu'il pose le bon diagnostic et qu'il établisse la bonne stratégie de lutte pour les années à venir.
Larve dans un fruit vert, Mauricie, 7 juillet 2020
Photo : Marie-Ève Dion, agronome
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |