Pyrale du maïs (race bivoltine, 1re génération) : une seule capture de papillon dans la dernière semaine; la situation demeure très calme. Autres ravageurs : des dommages de vers gris, de punaises et de calandres sont constatés par endroits.
PYRALE DU MAÏS (BIVOLTINE, 1re GÉNÉRATION)
Un papillon de la 1re génération de la pyrale bivoltine a été capturé dans la dernière semaine sur un site du réseau Maïs sucré dans Lanaudière. La présence de masses d’œufs ou de jeunes larves ne nous a pas été rapportée pour l’instant. Les recommandations émises la semaine dernière demeurent inchangées. Avec le cumul des degrés-jours de croissance, on peut prévoir que pour :
La 1re génération de la pyrale bivoltine est peu préoccupante à cause de la faible survie hivernale. Dans la plupart des cas, elle ne devrait pas justifier plus d’un traitement insecticide. Consultez la fiche technique Pyrale du maïs au besoin. Pour les traitements homologués, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2022.
- la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches
- les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient commencer vers le 20 juin (début du dépistage);
- les premières larves devraient être actives à partir du 25 juin.
La 1re génération de la pyrale bivoltine est peu préoccupante à cause de la faible survie hivernale. Dans la plupart des cas, elle ne devrait pas justifier plus d’un traitement insecticide. Consultez la fiche technique Pyrale du maïs au besoin. Pour les traitements homologués, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2022.
Pyrale du maïs : 1. Papillon; 2. Masse d’œufs; 3. Chrysalide; 4. Larves; 5. Dommages foliaires; 6. Croix cassée
Photos 1, 3 et 4 : Y. Auger (MAPAQ); Photo 2 : J. Saguez (CÉROM); Photo 5 : K. Lebel (CGST); Photo 6 : C. Thireau (SACT)
Photos 1, 3 et 4 : Y. Auger (MAPAQ); Photo 2 : J. Saguez (CÉROM); Photo 5 : K. Lebel (CGST); Photo 6 : C. Thireau (SACT)
AUTRES RAVAGEURS
Des dommages de vers gris nous ont été rapportés sporadiquement dans certains champs de maïs sucré. Dans certaines situations, un traitement insecticide a été réalisé pour contrôler ces larves. Surveillez les champs à risque : semis tardifs, champs infestés de mauvaises herbes qui ont été désherbés récemment, etc. Rappelons qu’une fois le stade « 5 feuilles » dépassé, le maïs est beaucoup moins vulnérable aux vers gris.
De faibles dommages de calandres et de punaises brunes nous sont rapportés par endroits encore cette semaine. Il s’agit de ravageurs secondaires du maïs sucré, causant généralement peu de dommages.
De faibles dommages de calandres et de punaises brunes nous sont rapportés par endroits encore cette semaine. Il s’agit de ravageurs secondaires du maïs sucré, causant généralement peu de dommages.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Yves Auger et Brigitte Duval, agronomes (MAPAQ), puis révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Maïs sucré ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.