Au cours des derniers mois, les questions sur la gestion de l’offre ont soulevé beaucoup d’inquiétude. De plus, la baisse du prix du lait a été sévère et est arrivée au moment où il y a beaucoup de factures à payer en raison des travaux aux champs : diésel, semences, engrais, pesticides, travaux à forfait. La conjoncture était défavorable.
En effet, la situation était délicate, préoccupante. La paie brute d’une ferme de 60 vaches avait baissé de 37,000$ pour le mois à 33,000$ entre mars et juillet. Heureusement, le prix du lait a repris de la vigueur depuis, mais les contrecoups peuvent encore se faire sentir. Quoi faire?
Voici quelques pistes qui pourraient vous aider à améliorer la liquidité à court terme :
1. Faire une planification laitière
Au printemps, l’annonce des journées supplémentaires et de l’augmentation de la marge en a pris plusieurs par surprise. La majorité des producteurs travaillent, planifient depuis plusieurs années de manière à être prêt pour le lait d’automne. Il est vrai qu’une planification laitière nous permet de voir venir. C’est toujours plus facile de travailler quand on peut anticiper de quoi sera fait demain
2. Saisir toutes les occasions :
- Sauver tous les veaux
- Vendre ses surplus de grain
- Aller chercher la prime à la qualité
- Se débarrasser de la vache qui ne figure plus dans les plans
- Suivre de très près la transition
3. Maintenir les bonnes pratiques
Ce n’est pas le temps de couper dans les bonnes pratiques. La visite de médecine préventive est toujours aussi importante pour avoir des vêlages l’an prochain. La culture, le traitement au tarissement, la vérification du système de traite, ce n’est pas le temps de couper les coins ronds.
Source : http://www.bovin.qc.ca/fr/info-prix/bovin-de-reforme-et-veau-laitier/graphiques.php
Source : http://www.bovin.qc.ca/fr/info-prix/bovin-de-reforme-et-veau-laitier/graphiques.php