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Lutte biologique contre le parasite apicole Varroa destructor à l’aide de l’acarien prédateur Stratiolaelaps scimitus (Mémoire de maitrise)

Résumé:  En se nourrissant de l’hémolymphe et des corps gras de l’abeille domestique (Apis mellifera L.) et en lui transmettant de nombreux virus, l’acarien parasite Varroa destructor (Acari : varroidae) constitue la principale cause de mortalité des colonies d’abeilles. Les traitements chimiques présentement utilisés pour lutter contre le varroa comportent plusieurs désavantages, tels que le développement de résistance de l’acarien aux acaricides de synthèse et une toxicité variable pour l’abeille. Via l’utilisation d’ennemis naturels du parasite, la lutte biologique pourrait représenter une avenue durable et sécuritaire pour la santé des colonies. L’objectif principal de cette étude était de tester l’efficacité de l’acarien prédateur Stratiolaelaps scimitus (Acari : Lealapidae) comme moyen de lutte biologique contre le varroa. Une étude du comportement alimentaire du prédateur a d’abord été réalisée afin d’évaluer le risque de prédation du couvain d’abeille (oeufs, larves et pupes) par S. scimitus, ainsi que son potentiel de prédation envers les varroas phorétiques (se trouvant sur le corps des abeilles adultes). Des essais in vivo ont ensuite permis d’évaluer l’efficacité de deux doses d’introduction du prédateur (6 250 ou 12 500 acariens/colonie) à contrôler les populations de varroa dans les colonies d’abeilles en septembre (en comparaison avec l’acaricide biologique Thymovar®) et en novembre (en comparaison avec l’acide oxalique). Bien que S. scimitus soit capable de s’alimenter sur tous les stades de développement de l’abeille en laboratoire, nos résultats suggèrent que le prédateur ne représente pas une menace pour le couvain lorsqu’il est introduit dans la colonie. Par contre, nos résultats démontrent que le prédateur n’est pas en mesure de contrôler les populations de varroas dans les colonies d’abeilles sous les conditions testées, c’est-à-dire lorsqu’il est introduit à l’automne selon la dose actuellement recommandée par certains distributeurs. Cette inefficacité est probablement liée à l’incapacité du prédateur à s’attaquer aux varroas phorétiques.

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Organisation : Université Laval
Auteur(s) : Sabrina Rondeau, Pierre Giovenazzo, Valérie Fournier
Date de publication : 19 septembre 2019
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