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Pépinières ornementales, Avertissement No 7, 4 juin 2024


Suivi des punaises dans le thuya. Oïdium. Tache noire du rosier. Autres observations.

 
SUIVI DES PUNAISES DANS LE THUYA

Des punaises vertes (Dichrooscytus elegans) adultes, ainsi que des larves de Dichrooscytus sp. ou de punaises ternes (Lygus lineolaris) ont été observées dans des Thuja occidentalis de la plupart des régions productrices de thuya. Dans certains cas, les populations étaient élevées et il y avait des dommages similaires à ceux de la punaise terne.

Selon les modèles prévisionnels, les larves de la punaise terne sont maintenant actives. Des larves leur ressemblant ont été vues la semaine dernière. Il est toutefois difficile de les identifier lorsqu'elles sont à un stade juvénile; elles ressemblent à d’autres punaises de la famille des Miridae.

Un dépistage hebdomadaire est recommandé. L’apparition de dommages ou d’une grande quantité de punaises pourrait justifier une intervention à l’aide d’insecticides homologués.
   
Dichroocystus repletus

Larve de Dichrooscytus repletus

Photo : IQDHO

Lygus lineolaris

Larve de punaise terne (Lygus lineolaris)

Photo : IQDHO


OÏDIUM
 
oidium amélanchier

Oïdium affectant des feuilles d'amélanchier

Photo : IQDHO

L’apparition de taches foliaires de blanc (oïdium – plusieurs microorganismes) a été signalée par nos collaborateurs, notamment dans les secteurs de la Montérégie, de l’Estrie et de l’Outaouais. La maladie a été observée cette semaine sur des végétaux tels que les physocarpes (Physocarpus sp.), les rosiers (Rosa sp.) et les amélanchiers (Amelanchier sp.).
On voit apparaître un duvet blanc à la face supérieure des feuilles. Les fortes infections peuvent provoquer la chute prématurée des feuilles.

C’est actuellement un bon moment pour effectuer des traitements préventifs sur les espèces connues comme étant sensibles.


En plus des hôtes déjà mentionnés, surveillez les cerisiers (Prunus), le chêne anglais (Quercus robur), les fusains (Euonymus spp.), les hydrangées (Hydrangea spp.), certains pommiers (Malus sp.) et plusieurs vivaces qui peuvent développer la maladie. Choisir des produits à faible risque pour la santé et l’environnement. Rappelons que des fongicides curatifs sont homologués, mais la maladie est plus difficile à contrôler lorsqu’elle est bien implantée.

Fiche technique Blanc
 
 
TACHE NOIRE DU ROSIER
 
Tache noire du rosier

Symptômes de la tache noire du rosier

Photo : IQDHO

Les symptômes de la tache noire du rosier (Diplocarpon rosa) font leur apparition, un peu partout au Québec chez les cultivars les plus sensibles. Les taches noires sont entourées d’une auréole jaune.

La maladie continue de progresser tout l’été et peut faire chuter les feuilles. La floraison est également moins abondante chez les plants affectés.

Il est encore temps dans plusieurs cas de faire des traitements préventifs, à l'aide de biofongicides ou de fongicides conventionnels homologués. Répétez les applications pour protéger les nouvelles pousses.


De plus, espacer les plants favorise une bonne circulation d’air et l’assèchement des feuilles après les pluies ou l’irrigation. Le remplacement des cultivars sensibles par des cultivars résistants permet de diminuer de manière importante les traitements nécessaires au contrôle de cette maladie.
Fiche technique Tache noire du rosier


AUTRES OBSERVATIONS
 
Mineuse du thuya

Mineuse du thuya (Argyresthia sp.)

Photo : IQDHO

Les premiers papillons de mineuses du thuya (Argyresthia spp.) ont été vus en Montérégie cette semaine. Le dépistage est recommandé afin de déterminer si la population est assez élevée pour justifier un traitement. Le stade adulte est le plus vulnérable aux traitements. En effet, plus tard, les larves seront protégées à l’intérieur de leurs galeries. Rappelons que les insecticides homologués contre les mineuses du thuya sont nuisibles aux prédateurs naturels présents dans les cédrières.
 


Les premières taches foliaires de la tavelure du pommier (Venturia inaequalis) ont été observées sur des pommetiers en Estrie et en Montérégie, à la suite des infections primaires du printemps. Ces taches vont entraîner des infections secondaires qui seront plus importantes si l’été est pluvieux. Prévoir l’application d’urée sur le feuillage mort à l’automne pour limiter la contamination au printemps suivant. Les applications de fongicides en prévention au printemps sont plus efficaces que celles réalisées après l’apparition des symptômes.

Des symptômes de rouille ont été aperçus dans l’amélanchier (Amelanchier sp.) et le pommier (Malus sp.). Les rouilles-tumeurs causées par Gymnosporangium affectent le genévrier, mais complètent leur cycle vital sur un hôte de la famille des rosacées. Il faut éviter de cultiver des genévriers dans le même secteur que des rosacées qui font partie des hôtes potentiels. Un fongicide peut être appliqué en prévention sur les genévriers lorsque les symptômes de rouille sont visibles sur les rosacées. Les traitements visant à protéger les rosacées doivent être effectués au printemps, lorsque les genévriers portent des masses gélatineuses orangées (signe de la maladie).

Des taches foliaires de criblure (Blumeriella jaapii) ont été observées sur des cerisiers, en Estrie, en Montérégie, dans Lanaudière et en Outaouais. Les taches de couleur pourpres vont évoluer et créer des trous dans les feuilles. Éviter les éclaboussures d’eau sur le feuillage pour prévenir la dispersion de la maladie. Éliminer les feuilles mortes au sol en fin de saison. Privilégier la culture de variétés résistantes à la criblure.

Des galles rougeâtres de la cécidomyie du févier (Dasineura gleditchiae) ont été observées dans des Gleditsia sp. en Estrie et dans Lanaudière. La présence de larves de cet insecte (mouche) à l’intérieur des folioles provoque leur gonflement. Les dommages sont esthétiques et ne mettent pas la survie des plants en danger. Lorsque c’est possible, retirer les feuilles affectées pour empêcher l’insecte de compléter son cycle.

 
POUR PLUS D’INFORMATION
   
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides.



Cet avertissement a été rédigé par Marie-Édith Tousignant et Nicolas Authier, agronomes (IQDHO). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du sous-réseau Pépinières ornementales ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agronome, M. Sc. et Cindy Ouellet (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.

Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP – Pépinières ornementales
Date de publication : 04 juin 2024
Infolettre Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP)

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