Au cours de la dernière semaine, de nouvelles captures de papillons du ver de l’épi ont été enregistrées sur 7 sites répartis dans les régions du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Capitale-Nationale, de la Mauricie, de la Gaspésie, de Laval et du Centre-du-Québec. Des traitements sont en cours dans la plupart de ces sites, pour les champs à risque. Le piégeage de papillons avec un piège à phéromone, sur chaque ferme, est fortement recommandé, puisque c’est la seule façon de surveiller l’arrivée du ravageur sur l’entreprise. Vous pouvez aussi consulter la carte du Great Lakes and Maritimes Pest Monitoring Network.
Rappelons que les champs les plus à risque sont 1) les champs qui ont des soies fraîches au moment des captures de papillons du ver de l’épi et 2) les champs qui porteront des soies fraîches durant les 10 jours qui suivent les captures de papillons à la ferme.
Pour plus d'information :
- Fiche technique Le ver de l’épi du maïs
Papillon du ver de l’épi
Photo : Yves Auger, agr. (MAPAQ)
Univoltine
Pour l'instant, une première capture de papillon a été constatée dans la province : la situation demeure très calme cette année. Avec les modèles bioclimatiques basés sur le cumul des degrés-jours, on peut prévoir que :
- Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches, Hautes-Laurentides et Saguenay–Lac-Saint-Jean
- Les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient commencer vers le 12 juillet (début du dépistage).
- Les premières larves devraient être actives à partir du 17 juillet.
À la suite du dépistage, il sera possible de déterminer et de justifier une ou des dates de traitements au champ. Ces dates permettent aussi de prévoir l’introduction des trichogrammes dans les parcelles avant la ponte. Si un traitement insecticide est fait, il doit cibler les jeunes larves en train de s’alimenter sur les plants de maïs, avant l’entrée des larves à l’intérieur des plants. Le nombre d’interventions à effectuer doit prendre en compte l'historique de dommages sur votre site dans les récentes saisons. Les dates émises dans l'avertissement N° 5 demeurent inchangées.
Bivoltine
Dans la dernière semaine, aucune nouvelle capture de la pyrale bivoltine n’a été enregistrée. Parmi les collaborateurs du RAP Maïs sucré qui effectuent des suivis au champ, certains collaborateurs nous ont rapporté la présence de jeunes larves ou de dommages minimes par la pyrale sur certains sites. Quelques traitements sont prévus par endroits ou ont été réalisés dans les derniers jours.
Pour plus d’information :
- Fiche technique Pyrale du maïs
Si vous avez déjà observé des dommages dans vos champs par le passé, soyez particulièrement vigilant. Pour plus d’information, consultez la fiche technique Le ver-gris occidental des haricots dans le maïs sucré.
1. Masse d’œufs de VGOH sur la face supérieure d’une feuille du haut d’un plant de maïs sucré;
2. Ombre créée par une masse d’œufs sur la face inférieure d’une feuille de maïs sucré (visible à contre-jour);
3. Masse d’œufs fraîche; 4. Masse d’œufs peu avant l’éclosion; 5. Jeunes larves après l’éclosion
Photos 1, 3 et 5 : Brigitte Duval, agr. (MAPAQ); Photos 2 et 4 : François Meloche
Chrysomèles des racines du maïs
Cette semaine, quelques adultes de chrysomèles des racines du maïs ont été observés dans certains champs, sans trop d’incidence pour l’instant. Pour plus d’information sur ce ravageur et les moyens de lutte, consultez cette fiche technique. Des collaborateurs rapportent également des dommages aux racines causés par les larves de chrysomèles des racines du maïs, ce qui peut entraîner de la verse ou des plants en forme de « cols d’oie ». En prévision de la prochaine saison, rappelons que la rotation des cultures demeure le meilleur moyen pour éviter les dommages aux racines. Il est important de ne pas confondre les différentes causes de « cols d’oie » ou de maïs versé. Consultez les causes possibles en cliquant ici.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |