RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
Pour la période du 27 juin au 3 juillet, les températures ont été légèrement sous les normales de saison jusqu’au 29 juin puis sont remontées à partir du 30 juin et ce pour la plupart des régions. Une ou deux nuits froides ont été enregistrées dans certaines régions le 27 et/ou le 28 juin. La nuit la plus froide a été enregistrée à Mont-Laurier le 28 juin (2,9 °C). La majorité des régions ont connu des épisodes de pluie plus ou moins longs et l’abondance des précipitations varie d’une région à l’autre (voir la carte des précipitations). Pour plusieurs régions, l’humidité relative est restée élevée pendant de longues périodes, ce qui est favorable au développement de certains pathogènes.
Les conséquences de la canicule du 18-20 juin continuent d’être observées. Une mauvaise levée et de l’étranglement du collet sont survenus lors de cette canicule, il est maintenant possible de constater que les semis touchés ont une densité faible à la suite des pertes de plants.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Carotte
Dans toutes les régions, les carottes sont à tous les stades, du semis jusqu’à la récolte.
Dans Lanaudière, des champs ont été ressemés la semaine dernière parce que la levée était nettement inférieure à la population désirée (environ 50 % de moins).
Dans la région de la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches, les récoltes de primeur ont commencé. Les derniers semis ont été faits, tout comme au Saguenay–Lac-St-Jean.
En Montérégie-Ouest, les semis des carottes se poursuivent tandis que les plus avancées sont en train d’être récoltées.
Dans certaines régions, il y a eu des nouvelles pertes de plants de carottes à cause des chaleurs et des fortes pluies.
Céleri (Montérégie-Ouest seulement)
Les plants les plus avancés dans le céleri-branche mesurent 28 à 47 cm de hauteur, tandis que les céleris-raves ont 2 à 17 feuilles et la rave mesure jusqu’à 22 cm de diamètre (les plus avancés).
Les transplantations se poursuivent.
INSECTES
Charançons
L’activité des charançons demeure en Montérégie-Ouest où des faibles captures continuent à être enregistrées dans quelques champs. Des traitements sont encore effectués dans les champs à risque ou dans les champs où des seuils ont été atteints.
Le retrait des pièges se poursuit dans les champs les plus avancés.
Pour plus de détails sur le dépistage et la lutte contre cet insecte, consultez le bulletin d'information Le charançon de la carotte. À noter que des recherches récentes indiquent que le stade pour le premier traitement pourrait être un peu décalé, car des traitements effectués au stade « 3 à 4 feuilles » seraient plus efficaces.
Mouche de la carotte (première génération)
Au Saguenay–Lac-St-Jean, c’est la fin des captures pour la première génération. Les captures semblent ralentir dans les autres régions mais les données ne sont pas disponibles pour le confirmer. Cette section sera présentée à nouveau lorsque des informations concernant la deuxième génération seront disponibles.
Pour plus d’information, se référer à l'avertissement N° 14 du 11 août 2005.
Punaises ternes et punaises brunes
Les populations de ces ravageurs sont en baisse. Aucun avis de traitement n’a été émis.
Autres insectes
Dans Chaudière-Appalaches, il y a eu la première observation des altises à tête rouge (carottes). Dans les céleris, des larves de vers gris ont été observées dans certains champs et des traitements ciblés ont été faits. D'autres insectes comme les cicadelles demeurent en activité mais ne nécessitant aucune action.
MALADIES
Céleri-rave et céleri-branche
Dans le céleri-branche, l’anthracnose (Colletotrichum sp.) est à un niveau stable.
Carotte
Des symptômes de tache cercosporéenne (Cercospora carotae) sont rapportés dans la carotte, en Montérégie-Ouest, sur des feuilles basales ou intermédiaires nécessitant un traitement dans ce dernier cas. À Montréal-Laval-Lanaudière, les taches sont rapportées sur les vieilles feuilles seulement, et aucun traitement n’a été effectué. Aucun agent pathogène n’est rapporté dans les autres régions.
DÉSORDRES
Un peu de cœur noir a été rapporté, mais sans pour autant occasionner des pertes dans les céleris.
Dans les carottes, des cas d’étranglement du collet et de mortalité par chaleur ont été signalés en Chaudière-Appalaches et dans Montréal-Laval-Lanaudière.
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
