VER DE L'ÉPI
Larves du ver de l’épi
Photos : B. Duval agr. (MAPAQ)
AUTRES RAVAGEURS ET PROBLÈMES PHYTOSANITAIRES
Dans la dernière semaine, le nombre de captures de papillons du ver-gris occidental des haricots (VGOH) est encore à la baisse dans toutes les régions. Des dommages à la récolte nous sont rapportés dans quelques cas. Prévoyez du dépistage pour la prochaine saison. Quant à la pyrale du maïs, les captures de la 2e génération de la bivoltine se poursuivent sur 3 sites plus tardifs, quelques dommages sont observés. Les captures de légionnaire d’automne sont en légère baisse dans la dernière semaine dans l’ensemble des régions, alors que peu de nouveaux foyers d’infestation nous sont rapportés. Des cas de rouille et de charbon commun nous sont rapportés dans quelques champs, mais à de très faibles niveaux.
En fin de saison, différentes larves peuvent être présentes dans les champs tardifs de maïs sucré. Afin de bien les distinguer, voici un montage photo des principales larves causant des dommages aux épis.
1. Larve de la légionnaire d’automne
2. Larve du ver de l’épi
3. Larve de la pyrale du maïs
4. Larve du ver-gris occidental des haricots
Photos : 1. Jean Brodeur (IRDA) 2 et 3. Brigitte Duval, agr. (MAPAQ) 4. Yves Auger, agr. (MAPAQ)
La larve de la légionnaire d’automne se distingue par une tête foncée avec un « Y » inversé de couleur claire, ainsi que 4 tubercules formant un carré sur le dernier segment du corps (photo 1). La larve du ver de l’épi se distingue par une tête brun clair avec une bande latérale jaune verdâtre de chaque côté du corps. Généralement, dans le creux de notre main, elle tente de s’enfuir plutôt que de se mettre en boule. La couleur des larves matures est très variable, allant du jaune pâle au jaune-vert et au brun-rose (photo 2). La larve de la pyrale du maïs se distingue par une tête foncée et des segments dorsaux possédant 4 tubercules par segment (photo 3). Finalement, la larve du ver-gris occidental des haricots se distingue par deux bandes brunes à l’arrière de la tête (pronotum) et des taches en forme de losange sur le dos (photo 4).
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |