Au cours de la dernière semaine, de 1 à 28 papillons du ver de l’épi ont été capturés sur 22 sites répartis dans l’ensemble des régions du réseau Maïs sucré. Aucun dommage au champ ne nous est rapporté cette semaine, mais soyez vigilant surtout si vous avez des semis qui ont encore des soies fraîches! Les récoltes sont terminées ou presque sur plusieurs sites, alors que certaines entreprises prévoient récolter jusqu’à la fin de septembre. Pour plus d’information, consultez la fiche technique Le ver de l’épi du maïs et le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2022.
Larves du ver de l'épi
Photos : B. Duval, agr. (MAPAQ)
AUTRES
Dans la dernière semaine, les captures de papillons du ver-gris occidental des haricots (VGOH) sont encore à la baisse dans toutes les régions. Quelques cas de dommages au champ nous sont rapportés. Attention à bien distinguer les larves du VGOH d’autres espèces similaires (voir montage photo ci-dessous)! Quant à la pyrale du maïs, les captures de la 2e génération de la bivoltine se poursuivent très faiblement sur 1 site en Montérégie. Les captures de légionnaire d’automne sont stables dans l’ensemble des régions, alors que peu de nouveaux foyers d’infestation nous sont rapportés. Des populations de pucerons dans le maïs sucré nous sont rapportées par endroits, sans trop d’impact sur les épis et sans traitements prévus pour les contrôler. La rouille et le charbon commun sont présents dans quelques champs, mais à de très faibles niveaux.
En fin de saison, différentes larves peuvent être présentes dans les champs tardifs de maïs sucré. Afin de bien les distinguer, voici un montage photo des principales larves causant des dommages aux épis.
1. Larve de la légionnaire d’automne 2. Larve du ver de l’épi
3. Larve de la pyrale du maïs 4. Larve du ver-gris occidental des haricots (VGOH)
Photos : 1. Jean Brodeur (IRDA) 2 et 3. Brigitte Duval, agr. (MAPAQ) 4. Yves Auger, agr. (MAPAQ)
La larve de la légionnaire d’automne se distingue par une tête foncée avec un « Y » inversé de couleur claire, ainsi que 4 tubercules formant un carré sur le dernier segment du corps. La larve du ver de l’épi se distingue par une tête brun clair avec une bande latérale jaune verdâtre de chaque côté du corps. Généralement, dans le creux de notre main, elle tente de s’enfuir plutôt que de se mettre en boule. La couleur des larves matures est très variable, allant du jaune pâle au jaune-vert et au brun-rose. La larve de la pyrale du maïs se distingue par une tête foncée et des segments dorsaux possédant 4 tubercules par segment. Finalement, la larve du VGOH se distingue par deux bandes brunes à l’arrière de la tête (pronotum) et des taches en forme de losange sur le dos.
Cet avertissement est le dernier émis par le réseau Maïs sucré pour la saison 2022. Cependant, si des situations particulières et problématiques nous sont rapportées, nous vous aviserons dans les plus brefs délais.
Nous tenons à remercier sincèrement tous les collaborateurs du réseau Maïs sucré, essentiels à la prise des données de piégeage des papillons, aux observations au champ, à la validation des données, à la rédaction des communiqués, etc. Ces précieux collaborateurs incluent des producteurs, des conseillers, des chercheurs, des étudiants et stagiaires, l’équipe du Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection ainsi que le secrétariat du RAP. Cliquez ici pour consulter la liste des principaux collaborateurs pour chaque région.
L’équipe du RAP Maïs sucré vous souhaite une belle fin de saison ainsi que d’excellentes dégustations de maïs sucré, qui est encore disponible à plusieurs endroits. N’hésitez pas à communiquer avec nous à l’adresse rapmaissucre@mapaq.gouv.qc.ca pour nous transmettre vos suggestions d’amélioration afin que nos communiqués vous soient les plus utiles possibles.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |