Tétranyque à deux points en augmentation dans les cultures.
Ces acariens jaunâtres d’environ 0,4 mm ont deux taches foncées sur le dessus du corps. On les retrouve en plus grand nombre sur la face inférieure des feuilles. Ils se nourrissent en aspirant le contenu des cellules végétales. Les plantes affectées ont d’abord de nombreuses petites mouchetures jaunes sur les feuilles, puis jaunissent ou prennent une coloration bronze. Une infestation sévère peut entraîner la chute des feuilles.
Il est possible de contrôler les tétranyques à deux points en pépinière à l’aide d’auxiliaires (Phytoseiulus persimilis et autres), en commençant les introductions en début d’infestation. Il est aussi possible de vérifier la présence de prédateurs indigènes dans les foyers; ils peuvent faire un contrôle suffisant et adéquat.
Si le dépistage le justifie, il est possible d’employer des acaricides. Dans ce cas, choisissez des produits qui ne sont pas nocifs pour les prédateurs naturellement présents dans l’environnement; consultez l’affiche à cet effet (lien en fin d’avertissement).
POUR PLUS D’INFORMATION
- Pour être informé sur l'impact des différents pesticides sur la faune auxiliaire, voir L’Affiche - Pesticides homologués en pépinière ornementale développée par l’IQDHO.
- Bulletin d’information N° 4 du 10 mai 2021, Les pesticides et biopesticides homologués en pépinières ornementales.
- Le site Web SAgE pesticides donne de l’information sur les pesticides homologués ainsi que sur la gestion rationnelle et sécuritaire de ceux-ci.
- Le site Web IRIIS phytoprotection est une banque de photos et d’information sur les ennemis des cultures.
- Guide des problèmes phytosanitaires des plantes ornementales du Québec - Les herbacées vivaces, IQDHO, 2018, 357 p.
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |