Pyrale bivoltine (2e génération) : les captures de papillons se poursuivent faiblement dans quelques régions. Ver de l'épi : quelques captures de papillons, soyez vigilant. Ver-gris occidental des haricots : poursuite des captures de papillons. Présence de masses d’œufs et de jeunes larves dans certains champs. Dépistez les masses d’œufs dans les champs à risque. Légionnaire d'automne : augmentation des captures de papillons dans la plupart des régions. Soyez vigilant. Autres ennemis (chrysomèle des racines du maïs, puceron, rouille) : quelques observations; surveillez les champs à risque.
PYRALE BIVOLTINE (2e GÉNÉRATION)
- Basses-Laurentides, Centre-du-Québec, Estrie, Lanaudière, Laval, Mauricie, Montérégie et Outaouais : référez-vous à l’avertissement N° 10 du 8 août 2019.
- Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches : référez-vous à l’avertissement N° 12 du 22 août 2019.
À cette période de l’été, un traitement contre la pyrale assure la protection des champs qui seront récoltés à l’intérieur d’une période d’environ 2 à 3 semaines après la pulvérisation.
Les larves de pyrale du maïs terminent leur développement à l’intérieur des tiges de maïs. Il est donc fortement recommandé de déchiqueter et d’enfouir les résidus de maïs sucré dès que la récolte est terminée. Cela diminue considérablement le nombre de larves qui réussiront à survivre. Pour plus de détails sur la pyrale du maïs dans le maïs sucré, consultez la fiche technique sur ce sujet en cliquant ici.
VER DE L’ÉPI
VER-GRIS OCCIDENTAL DES HARICOTS
Nous vous recommandons de garder l’œil ouvert quant à la présence de masses d’œufs lors de vos dépistages au champ, dans les prochains jours, et ce, pour toutes les régions.
Il est à noter que ce n’est pas parce qu’il y a des captures de papillons de VGOH dans un champ donné qu’il y aura systématiquement présence de masse d’œufs dans ce champ. Le dépistage des masses d’œufs et des jeunes larves est l’unique façon de déterminer l’atteinte du seuil économique d’intervention justifiant une intervention phytosanitaire.
Les champs les plus à risque à cette période de l’été sont les champs qui sont présentement près du stade « sortie des croix » (la femelle préfère pondre sur des plants de maïs dont les panicules ne sont pas encore sorties ou sont en émergence) et ceux situés en sols légers. De plus, notez que les œufs et les larves de VGOH peuvent être la proie de plusieurs ennemis naturels (coccinelles, punaises prédatrices, etc.) et que les œufs de VGOH pourraient être confondus avec des œufs d’autres insectes comme les punaises pentatomides.
Pour plus d’information sur le ravageur (identification, dépistage, seuil économique d’intervention, etc.), consultez la fiche technique Le ver-gris occidental des haricots dans le maïs sucré. Pour connaître les insecticides homologués dans le maïs sucré contre le VGOH, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2019.
Dépistez les champs de maïs sucré tardif pour rechercher des larves et des dommages. En effet, il est important d’intervenir à ce moment, puisque les jeunes larves sont encore sur le feuillage et donc vulnérables aux insecticides. Tandis que plus tard, les larves se retrouvent dans les épis, où elles se nourrissent des grains en formation et où elles sont difficiles, voire impossibles à contrôler. Pour plus d’information sur la biologie de ce ravageur, la méthode de dépistage, la stratégie d’intervention, etc., consultez la fiche technique Légionnaire d’automne.
Des adultes de la chrysomèle des racines du maïs sont toujours actifs dans certains champs tardifs. À cette période de l’été, ces insectes peuvent migrer vers des champs de maïs sucré avec des soies fraîches. En se nourrissant des soies des épis de maïs, les adultes de la chrysomèle peuvent nuire à la pollinisation. De plus, ils peuvent parfois se nourrir de grains et endommager le bout des épis. Lorsque vous dépistez les champs et que des chrysomèles sont présentes, notez si elles s’alimentent des soies.
Pucerons
Certains collaborateurs ont noté la présence de pucerons à de faibles niveaux sur du feuillage (ne nécessitant pas d’intervention). Une observation de pucerons sur des épis au champ nous a été rapportée. Il est à noter que le seuil d’intervention recommandé en Ontario est de 10% des épis portant plus de 20 pucerons, mais le niveau de tolérance peut être plus élevé selon l’entreprise. Ainsi, maintenez la surveillance des pucerons lors de vos dépistages au champ. Notez également la présence d’ennemis naturels (ex. : coccinelles) qui aident au contrôle des pucerons. Pour plus d’information sur les pucerons dans le maïs sucré, consultez le bulletin d’information N° 6 du 8 août 2013. De plus, pour connaître les insecticides homologués contre les pucerons dans le maïs sucré, consultez SAgE pesticides.
Rouille
Dans quelques champs tardifs, on rapporte une légère augmentation de la rouille sur certains cultivars de maïs sucré. Les niveaux sont trop faibles pour justifier une intervention. De plus, la rouille se trouve présentement surtout sur le feuillage. Aucun cas de rouille sur des épis ne nous a été rapporté cette saison. Cela dit, surveillez les champs qui ne sont pas encore au stade « croix » et consultez votre conseiller avant toute intervention. Pour plus d’information sur cette maladie fongique et les stratégies d’intervention, consultez la nouvelle fiche technique La rouille commune dans le maïs sucré.