Des pourritures de fruits causées par le Phytophthora capsici et/ou le Pythium sp. sont rapportées dans le concombre de transformation. Les maladies foliaires ont peu progressé cette semaine. On dépiste davantage de masses d’œufs de punaises de la courge. On ne rapporte pas de mildiou du concombre, ni au Québec ni en Ontario.
Des températures dans l’ensemble très chaudes ont prévalu pour la période du 17 au 23 juillet, sauf pour les deux derniers jours au cours desquels elles étaient davantage dans les normales de saison. Du côté des précipitations, contrairement à la semaine précédente, elles ont été moins fréquentes et plutôt localisées. Les cucurbitacées se développent généralement bien, mais on rapporte des pourritures de fruits dans le concombre frais et de transformation, et encore des cas de mauvaises pollinisations dans la courgette.
Le sommaire agrométéorologique pour les cucurbitacées vous présente le tableau des précipitations et des degrés-jours cumulés pour chacune des régions.
Les fongicides homologués contre le Phytophthora capsici auront une certaine efficacité sur le Pythium, car ce sont deux champignons de la même famille, celle des Oomycètes. Les Pythium sp. étant moins agressifs, le fait d'ouvrir le feuillage et de faire un traitement contre le P. capsici devrait en venir à bout.
MALADIES FOLIAIRES
Davantage de masses d'œufs de la punaise de la courge (Anasa tristis) sont observées dans des champs de courges, en Montérégie et dans Lanaudière. Les punaises occasionnent des dégâts par leurs piqûres d’alimentation. Avec son stylet, la punaise perce les tissus des plantes et interrompt le transport des nutriments via le xylème, ce qui provoque le flétrissement des feuilles, des tiges ou des vignes dans la portion au-dessus de la piqûre. Ces dommages ressemblent à ceux du flétrissement bactérien. De plus, la littérature américaine rapporte que la punaise de la courge peut être vectrice de la maladie bactérienne Cucurbit yellow vine disease (CYVD). Des traitements spécifiques contre cet insecte sont toutefois rarement nécessaires, car le seuil d’intervention se situe à une masse d’œufs par plant.
Les captures du papillon du perceur de la courge (Melittia cucurbitae) se poursuivent dans les pièges Heliothis installés en Montérégie.
ON NE RAPPORTE PAS DE MILDIOU DU CONCOMBRE AU QUÉBEC