Brûlure bactérienne du lilas dans diverses espèces. Punaises dans le thuya. Pucerons.
BRÛLURE BACTÉRIENNE DU LILAS DANS D’AUTRES ESPÈCES
Fiche de l’IQDHO et Québec Vert La brûlure bactérienne du lilas
Les populations de pucerons sont en augmentation sur les arbustes, notamment dans les régions de la Montérégie, de l’Outaouais et des Laurentides. Nos collaborateurs ont noté leur présence dans différentes espèces : Rosa, Physocarpus, Spirea, Euonymus et Ribes (gadelier).
En général, dans les productions en champ, il est rarement nécessaire de traiter. En effet, les pucerons ne causent pas de dommages sérieux ni de pertes économiques, sauf sur certains conifères. De plus, les prédateurs naturels réussissent en général à contrôler les infestations.
Dans les productions en contenants, les plants sont souvent destinés à une vente prochaine aux détaillants. Ainsi, la présence de pucerons pourrait nuire à la qualité esthétique du produit livré. Il est toutefois rarement nécessaire d’intervenir sur les plants en contenants qui sont produits exclusivement à l’extérieur, car rapidement, les prédateurs naturels indigènes viennent contrôler les foyers.
Parmi les dommages, on peut observer la décoloration et l’enroulement des feuilles, ainsi que la présence d’exuvies blanches. De plus, les pucerons sécrètent du miellat qui favorise l’apparition de fumagine noire qui peut demeurer visible longtemps et affecter grandement la qualité esthétique de la plante.
Le dépistage fréquent permet d’adapter sa stratégie phytosanitaire en fonction de la présence ou non de prédateurs de pucerons.
- Bulletin d’information du 20 avril 2023, Les pesticides et biopesticides homologués en pépinières ornementales.
- Le site Web SAgE pesticides donne de l’information sur les pesticides homologués ainsi que sur la gestion rationnelle et sécuritaire de ceux-ci.
- Le site Web IRIIS phytoprotection est une banque de photos et d’information sur les ennemis des cultures.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Marie-Édith Tousignant et Nicolas Authier, agronomes (IQDHO). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du sous-réseau Pépinières ornementales ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agronome, M. Sc. et Sophie Bélisle (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.