DÉPISTAGE DES ARRIVAGES
- Cochenilles farineuses présentes dans des plants de Canna issus de rhizomes livrés la semaine dernière.
- Pucerons dépistés dans des arrivages de Carex, de Dahlia, d’Eucalyptus et de Stipa. Ils étaient nombreux dans de jeunes plants de Duranta.
- Tarsonèmes trapus présents dans des arrivages d’impatiens de Nouvelle-Guinée.
- Tétranyques à deux points dépistés en grand nombre dans des arrivages de Dracaena.
- Thrips présents dans des arrivages d’Alocasia, de Bacopa, de Canna, de Colocasia, de Cuphea, de fraisiers, d’Ipomoea, de Lobularia, de Melianthus, de Nemesia et de Solanum (étoile de Bethléem).
- Blanc détecté dans des arrivages de Dahlia.
- Mildiou observé dans des plantules d’Alyssum et des plateaux de Plectranthus (coléus) livrés récemment.
- Pourriture racinaire (probablement causée par Berkeleyomyces) affecte fortement des plateaux de Calibrachoa livrés en mauvais état.
Plusieurs producteurs reçoivent actuellement des plantes tropicales pour compléter leur offre de produits pour la revente. Ces végétaux proviennent notamment de la Floride. Comme c’est souvent le cas année après année, on observe un grand nombre de ravageurs dans ces arrivages.
Nos collaborateurs ont observé une grande quantité d’aleurodes dans des Hibiscus fraîchement livrés, qui abritaient aussi des tétranyques, des pucerons et des thrips.
Des Schefflera arboricola transportant des quantités importantes de pucerons ont aussi été livrés chez quelques producteurs.
De fortes populations de tétranyques à deux points ont été dépistées dans des arrivages de Mandevilla.
Une population importante de ce qui semble être le thrips du figuier (Gynaikothrips uzeli) a été dépistée dans un arrivage de Ficus benjamina. Ils causent des taches foliaires et l’enroulement des feuilles des figuiers.
À leur arrivée, il est recommandé de mettre les plantes tropicales en quarantaine, loin des cultures en place. En effet, des insectes et acariens pourraient facilement se propager aux cultures annuelles de printemps.
Procédez à un dépistage attentif afin d’appliquer, au besoin, un traitement insecticide/acaricide local. L’introduction d’auxiliaires en quantité importante est aussi une stratégie à considérer si les végétaux restent dans les serres quelques mois, en prévision des ventes estivales. Le cas échéant, utilisez des pesticides compatibles avec la lutte biologique.
DÉPISTAGE DES CULTURES EN CROISSANCE DANS LES SERRES
Thrips des petits fruits et de l'oignon
Fiche technique : La lutte contre les ravageurs ailés à l'aide de bandes collantes
Pourriture racinaire
Les stress hydriques sont aussi à éviter pour prévenir les maladies racinaires. Par exemple, des excès d’eau peuvent être occasionnés par le dégouttement lié à la condensation sur les plastiques de serre.
En cas d’apparition de symptômes, l’identification en laboratoire est recommandée afin de choisir les solutions les plus appropriées. Plusieurs microorganismes font des dommages similaires.
La prévention par la désinfection dans les cultures ornementales en serre
- Bulletin d'information N° 2 du 23 mars 2023 : Les pesticides homologués dans les cultures ornementales de serre
- Bulletin d'information N° 3 du 7 juin 2021 du réseau Cultures maraîchères en serre : Compatibilité des pesticides avec la lutte biologique en serre.
- Bulletin d’information N° 3 du 9 août 2022 : Trempage des boutures en début de culture.
- Capsule vidéo : Dépistage des ennemis des plantes annuelles ornementales en serre.
- Fiches techniques : Le dépistage des insectes dans les cultures ornementales en serre et Le dépistage des maladies dans les cultures ornementales en serre.
- Le site Web de SAgE pesticides donne de l’information sur les pesticides homologués ainsi que sur leur gestion rationnelle et sécuritaire.
- Le site Web IRIIS phytoprotection est une banque de photos et d’informations sur les ennemis des cultures.