Présence de thrips, de tétranyques à deux points, de tarsonèmes trapus, de pucerons et de blanc sur certains arrivages. Blanc et mildiou dépisté dans certaines espèces en culture dans les serres.
DÉPISTAGE DES ARRIVAGES
Il est recommandé de placer les plants dans une zone de quarantaine dès leur arrivée et de les inspecter sans tarder. Les ennemis des cultures dont il est question dans cet avertissement ont été observés par nos collaborateurs dans des arrivages de jeunes plantes ornementales.
Dommages de thrips sur un calibrachoa
Photo : IQDHO
Thrips : Dépistés en grand nombre dans des arrivages de trèfle ornemental (Trifolium), de Ficus lyrata, d’Alocasia et de fraisiers. Leur présence a également été observée en quantité modérée dans des arrivages de calibrachoas, de Bidens, et de Senecio.
Si des populations importantes sont dépistées à la réception des plateaux, traiter localement ou effectuer un trempage des boutures à l’aide de biopesticides homologués contre le thrips. Introduire ensuite des acariens prédateurs comme Neoseiulus cucumeris en plus grand nombre sur les plateaux atteints que sur les autres plateaux.
Fiche technique Thrips des petits fruits et thrips de l’oignon
Dommages de tétranyques à deux points sur un hibiscus
Photo : IQDHO
Tétranyque à deux points : Dépisté en grande quantité dans des arrivages de Floride d’hibiscus et de Mandevilla. Il a été retrouvé également dans des arrivages de fraisiers, d’étoiles de Bethléem (Solanum jasminoides) et de Calathea.
Si de fortes populations sont observées, il est recommandé de traiter localement avec des acaricides permettant l’introduction d’agents de lutte biologique rapidement par la suite. Les acariens prédateurs permettent de contrôler les tétranyques dans des endroits autrement difficiles à atteindre par des pulvérisations foliaires. Par exemple, Phytoseiulus persimilis performe généralement bien à cette période de l’année et en début de culture annuelle.
Dommages de tarsonèmes trapus sur un fuschia
Photo : IQDHO
Tarsonème trapu : Dépisté en nombre important dans des arrivages de fushias et d’impatientes de Nouvelle-Guinée à fleurs pourpres.
Il faut bien inspecter les variétés susceptibles d’en transporter. Repérer des dommages (déformation des feuilles terminales) et confirmer la présence des acariens à l’aide d’une loupe. Isoler les lots de plants atteints pour éviter la dispersion des tarsonèmes dans d’autres plants.
Tailler ou jeter les plants fortement atteints qui présentent des symptômes sévères. Faire un traitement local avec un acaricide permettant l’application d’auxiliaires dans un court délai. Introduire massivement des acariens prédateurs tels que Neoseiulus cucumeris et Amblyseius swirskii.
Pucerons (différents stades) et exuvies
Photo : IQDHO
Pucerons : Présents dans des arrivages de calibrachoas, de bananiers (Musa), de Stipa et de Mandevilla. Pour prévenir leur dispersion, appliquer dès que possible, localement, des insecticides à faibles risques permettant l’introduction d’agents de lutte biologique rapidement par la suite.
Il importe de bien dentifier l’espèce de puceron présente afin d’introduire le type de guêpes parasitoïdes (ex.: Eretmocerus sp., Aphidius sp.) le plus approprié. Un prédateur généraliste comme la larve de chrysope (Chrysoperla carnea) peut aussi offrir un bon contrôle dans les foyers de pucerons.
Symptômes de blanc sur un calibrachoa
Photo : IQDHO
Oïdium (blanc) : Observé dans des arrivages de calibrachoas.
En prévention, il est recommandé de faire des applications de biofongicides homologués contre le blanc sur les espèces sensibles, à partir de leur réception.
Si des taches blanches d’oïdium sont dépistées sur le feuillage, utiliser un fongicide à action curative. Surveiller l’évolution de la maladie. Si possible, garder les lots atteints à l’écart des autres variétés de la même espèce ou d'espèces sensibles à la maladie.
DÉPISTAGE DES CULTURES EN CROISSANCE DANS LES SERRES
Oïdium (blanc) : Nos collaborateurs nous ont aussi rapporté la présence de blanc dans des plantes en culture réputées sensibles à cette maladie, comme certains Dahlia et la verveine (Verbena), mais aussi l'Eucalyptus.
Dans certains cas, les pots étaient situés près des ouvertures de serres, exposés à des variations de température favorisant la condensation sur le feuillage (à éviter). La chaleur occasionnée par les journées ensoleillée, suivie de nuits fraîches peuvent aussi contribuer à procurer le cycle d’humidité favorable au développement de l’oïdium. Le dépistage régulier est de mise.
Symptômes de mildiou sur des coléus
Photo : IQDHO
Mildiou : Dépisté dans des plants de coléus en culture dans des serres maintenues humides.
Il est plus efficace de contrôler le mildiou de manière préventive par une bonne gestion de l’humidité de la serre. Si l’humidité est de plus de 85 %, effectuer des cycles de chauffage et de ventilation pour expulser l’air chargé d’eau; l’air froid de l’extérieur est sec.
Surveiller la présence d’un duvet grisâtre au revers des feuilles. Le mildiou se développe rapidement et est difficile à traiter lorsqu’il s'installe.
Il est plus efficace de contrôler le mildiou de manière préventive par une bonne gestion de l’humidité de la serre. Si l’humidité est de plus de 85 %, effectuer des cycles de chauffage et de ventilation pour expulser l’air chargé d’eau; l’air froid de l’extérieur est sec.
Surveiller la présence d’un duvet grisâtre au revers des feuilles. Le mildiou se développe rapidement et est difficile à traiter lorsqu’il s'installe.
Afin de limiter la progression de la maladie, il est recommandé de jeter les plants atteints dans un sac de plastique en prenant soin de ne pas contaminer les plants environnants. Traiter les plantes sensibles qui ont côtoyé les plants contaminés à l’aide de fongicides homologués.
POUR PLUS D’INFORMATION
Plusieurs agents de lutte biologique contrôlent les ravageurs décrits dans cet avertissement. Consultez votre conseiller pour établir votre stratégie et les taux d’introduction.