Pyrale du maïs (race bivoltine, 1re génération) : première capture de la saison; dates de suivis et de traitements possibles pour certaines régions. Autres ravageurs : faibles dommages de calandres et de punaises par endroits. PYRALE DU MAÏS (BIVOLTINE, 1re GÉNÉRATION)
Un papillon de la 1re génération de la pyrale bivoltine a été capturé en Montérégie-Est le 6 juin. C’est la première capture dans tout le réseau du RAP Maïs sucré. Avec cette capture et le cumul des degrés-jours de croissance, on peut prévoir que pour :
Cette stratégie est à appliquer sur des champs qui atteignent le stade 6 feuilles ou plus durant la période de ponte de la pyrale. Cette date est donnée à titre indicatif, et le dépistage au champ permet de mieux déterminer la date et la justification des traitements dans un champ en particulier. Les traitements insecticides doivent cibler les jeunes larves en train de s’alimenter sur les plants de maïs, entre l’éclosion des œufs et l’entrée des larves à l’intérieur des plants. La 1re génération de la pyrale bivoltine est peu préoccupante à cause de la faible survie hivernale. Dans la plupart des cas, elle ne devrait pas justifier plus d’un traitement insecticide. Cependant, le nombre d’interventions à effectuer doit prendre en compte les antécédents de dommages observés dans les maïs sucré hâtif et tardif de votre site. Pour calculer des dates pour une stratégie à 2 ou 3 traitements, consultez les pages 13 et 14 de la fiche technique sur la Pyrale du maïs. Pour les champs cultivés sous bâches, il est possible que ces dates soient devancées de 3 à 4 jours.
Pour plus d’information sur les traitements homologués, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2022.
- la Montérégie, Laval et les municipalités hâtives de Lanaudière et des Basses-Laurentides
- les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient commencer vers le 7 juin (début du dépistage);
- les premières larves devraient être actives à partir du 12 juin;
- la stratégie avec un traitement insecticide pourrait être réalisé le 23 juin.
- les municipalités hâtives du Centre-du-Québec, de l’Estrie, de la Mauricie, de l’Outaouais et les municipalités tardives de Lanaudière et des Basses-Laurentides
- les premières pontes et observations de masses d’œufs devraient commencer vers le 12 juin (début du dépistage);
- les premières larves devraient être actives à partir du 17 juin;
- la stratégie avec un traitement insecticide pourrait être réalisé le 28 juin.
Cette stratégie est à appliquer sur des champs qui atteignent le stade 6 feuilles ou plus durant la période de ponte de la pyrale. Cette date est donnée à titre indicatif, et le dépistage au champ permet de mieux déterminer la date et la justification des traitements dans un champ en particulier. Les traitements insecticides doivent cibler les jeunes larves en train de s’alimenter sur les plants de maïs, entre l’éclosion des œufs et l’entrée des larves à l’intérieur des plants. La 1re génération de la pyrale bivoltine est peu préoccupante à cause de la faible survie hivernale. Dans la plupart des cas, elle ne devrait pas justifier plus d’un traitement insecticide. Cependant, le nombre d’interventions à effectuer doit prendre en compte les antécédents de dommages observés dans les maïs sucré hâtif et tardif de votre site. Pour calculer des dates pour une stratégie à 2 ou 3 traitements, consultez les pages 13 et 14 de la fiche technique sur la Pyrale du maïs. Pour les champs cultivés sous bâches, il est possible que ces dates soient devancées de 3 à 4 jours.
Pour plus d’information sur les traitements homologués, consultez le bulletin d’information Bio-insecticides, insecticides et fongicides foliaires homologués dans la culture du maïs sucré en 2022.
Pyrale du maïs : 1. Papillon; 2. Masse d’œufs; 3. Chrysalide; 4. Larves; 5. Dommages foliaires; 6. Croix cassée
Photos 1, 3 et 4 : Y. Auger (MAPAQ); Photo 2 : J. Saguez (CÉROM); Photo 5 : K. Lebel (CGST); Photo 6 : C. Thireau (SACT)
Photos 1, 3 et 4 : Y. Auger (MAPAQ); Photo 2 : J. Saguez (CÉROM); Photo 5 : K. Lebel (CGST); Photo 6 : C. Thireau (SACT)
AUTRES RAVAGEURS
De faibles dommages de calandres et de punaises brunes nous sont rapportés par endroits. Il s’agit de ravageurs secondaires du maïs sucré; les dommages importants sont rares. Il n’y a aucun traitement homologué contre ces insectes dans le maïs sucré. Pour la punaise brune, la meilleure stratégie consiste à prévenir les dommages en utilisant un planteur bien ajusté et en semant dans de bonnes conditions pour que le sillon du semis soit bien refermé. Une levée rapide et uniforme du maïs réduira les risques de dommages par la punaise brune, car plus le plant de maïs est jeune, plus les dommages causés par les piqûres sont importants. Pour plus d’information, consultez le bulletin d'information La punaise brune dans le maïs (sucré et de grandes cultures).
Nous vous proposons ce montage pour bien distinguer les dommages faits aux plants par divers insectes.
Nous vous proposons ce montage pour bien distinguer les dommages faits aux plants par divers insectes.
1. Punaise : Trous allongés avec contour jaune et nécrosé, parfois avec déchirure
2. Calandre : Trous ovales au contour net et sans halo jaune
3. Pyrale du maïs : Grignotement sans traverser la feuille (jeunes larves), trous ronds au contour net sans halo jaune et trous dans la tige avec trace d’excréments (semblable à de la sciure de bois)
4. Altise à tête rouge : Grignotement sans traverser la feuille
5. Thrips : Grignotement linéaire sans traverser la feuille et présence de déjections noires
Photos : 1. Y. Auger (MAPAQ); 2. B. Duval (MAPAQ); 3. K. Lebel (CGST); 4. S. Mougeot (IRDA); 5. N. Surdek (PleineTerre)
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Yves Auger et Brigitte Duval, agronomes (MAPAQ), puis révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Maïs sucré ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
