Fin du projet "Améliorer la profitabilité et le bilan agroenvironnemental de la filière québécoise de pomme de terre en s’attaquant aux maladies asymptomatiques : Identification et réduction de la dépendance aux fumigants"
La prévalence du virus du bruissement du tabac (TRV) a également été testée. Les extractions d’acides nucléiques de 246 échantillons de tubercules de pommes de terre et de sols ont été colligées. Aucun échantillon de tubercules ou de sols ne s’est avéré positif pour le TRV. De plus, la prévalence de six autres virus qui n’étaient pas ciblés par ce projet a été évaluée. Ces virus sont, le virus de l’enroulement de la pomme de terre (PLRV), le virus A de la pomme de terre (PVA), le virus V de la pomme de terre (PVV), le virus X et Y de la pomme terre (PVX et PVY) et le virus du sommet touffu de la pomme de terre (PMTV). Sur le cumul des trois années, 60% des échantillons de tubercules étaient porteurs du PVY, 6% pour le PLRV et 3% pour le PVX. Le TRV et le PMTV ont été détectés sur 0% et 7% des échantillons de sols testés, respectivement. Le PVA et le PVV n’ont pas été détectés, ni dans les échantillons tubercules ni dans ceux provenant du sol. À la lumière de ces résultats, une surveillance plus accrue des pucerons vecteurs du PVY et l’amélioration du programme de certification des semences de pomme de terre s’avèrent nécessaires, puisque le PVY peut causer jusqu’à 80% de perte de rendement. Malgré une prévalence faible du PMTV (7%), ce virus devrait faire l’objet d’une surveillance plus serrée pour atténuer les risques d’épidémies dans la production de pomme de terre au Québec, puisque le PMTV peut causer 100% de perte de rendement. D’ailleurs, dans le cadre du projet CanPEDnet, nous avons pu établir et tester des protocoles de détection quantitative de S. subteranea, vecteur du PMTV, sur trois types de sols (sablonneux, minéral et organique). S. subteranea est présent dans une proportion relativement importante des échantillons, soit 30% des échantillons testés. Aussi, d’autres agents pathogènes (Fusarium solani, Verticillium dahliae, Pythium ultimum, Rhizoctonia solani et Colletotrichum coccodes) responsables de maladies pouvant impacter négativement le rendement ont été détectés dans nos échantillons.
Consultez le rapport final joint.
Ce projet a été cofinancé par le Programme de recherche du Consortium de recherche sur la pomme de terre du Québec (CRPTQ), étant financé par les Producteurs de pommes de terre du Québec (PPTQ).