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Grandes cultures, Avertissement No 4, 24 mai 2024


VFF QC : saisir les résultats de dépistage. Tipule des prairies : premiers dommages en Chaudière-Appalaches, populations parfois élevées en Estrie et au Bas-Saint-Laurent. Maïs et soya : évaluer les causes du manque à la levée. Surveillance des plants de maïs pour le ver-gris noir. Oïdium : quelques cas rapportés; fusariose de l'épi : nouveau site Web. Mauvaises herbes : désherbage des céréales de printemps; importance de dépister après un traitement herbicide.
 
 
VERS FIL-DE-FER : AVEZ-VOUS PENSÉ À SAISIR VOS RÉSULTATS DE DÉPISTAGE
DANS L'OUTIL VFF QC?
Julien Saguez1, Sébastien Boquel1 et Marie-Edith Cuerrier2
1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)

C’est le moment du dépistage des vers fil-de-fer. L’outil VFF QC vous permet de compiler les données obtenues dans les champs dépistés, selon la méthode régulière de dépistage par pièges-appâts. Les données saisies permettent d’alimenter la base de données qui sert à évaluer le niveau de risque. Les données peuvent être directement saisies sur la plateforme d’Info-sols.ca.

La fiche technique expliquant comment utiliser l’outil VFF QC a été mise à jour pour vous permettre de compiler correctement les données. La saisie des données dans l’outil VFF QC permet de les conserver dans un lieu sûr, vous assurant d’une tenue de dossier selon les règles de l’art en tant que professionnel, et de bâtir un historique des champs en vue des changements réglementaires à venir en 2025. Ces changements élargiront l’obligation de produire une justification et une prescription agronomiques pour l’utilisation de tous les traitements de semences insecticides, pas seulement ceux à base de néonicotinoïdes.
 
Image Agri-Réseau

Capture d'écran de la plateforme Info-sols.ca permettant la saisie des données de dépistages des vers fil-de-fer



Si vous avez des questions concernant l’outil VFF QC ou que vous avez besoin d’assistance, vous pouvez contacter julien.saguez@cerom.qc.ca, le responsable du service aux utilisateurs au CÉROM.
 

PREMIERS DOMMAGES DE TIPULE DES PRAIRIES RAPPORTÉS EN CHAUDIÈRE-APPALACHES ET POPULATIONS ÉLEVÉES DANS QUELQUES CHAMPS EN ESTRIE ET AU BAS-SAINT-LAURENT
Sébastien Boquel1, Véronique Samson2, et Marie-Edith Cuerrier2
1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)

Des dommages causés par la tipule des prairies dans des champs de céréales de printemps et de maïs, ainsi qu’une forte présence de l’insecte dans un champ prêt à semer sur un retour de céréales et de maïs ont été rapportés en Chaudière-Appalaches. De plus, parmi les 24 sites suivis dans le cadre du RAP Grandes cultures, des taux de captures assez élevés sont également observés dans des prairies en Estrie (Ayer’s Cliff : 166 larves/m2) et au Bas-Saint-Laurent (Saint-Moïse :108 larves/m2) et dans un champ de soya en Estrie (Saint-Malo :153 larves/m2). Selon les seuils d’intervention utilisés en Europe et transposables au Québec, des populations printanières de plus de 25 à 50 larves/m2 dans les céréales et de plus de 100 larves/m2 dans les fourrages sont susceptibles de causer des pertes de rendement. Pour identifier la larve de tipule des prairies, consulter cette fiche technique.

Les champs infestés par la tipule des prairies présentent de larges zones jaunies ou dénudées. Des plants plus petits et grignotés pourraient également être observés. Afin de répertorier la présence de la tipule des prairies et des dommages aux grandes cultures dans toutes les régions du Québec, le RAP Grandes cultures invite toutes les entreprises agricoles et leurs conseillers et leurs conseillères à signaler la présence de l’insecte ou de dommages à leur responsable régional du MAPAQ au RAP Grandes cultures et à envoyer une fiche de signalement remplie à rapcerom@cerom.qc.ca.

Pour obtenir plus d’information, consultez la fiche technique Tipule des prairies.
 
Image Agri-Réseau

Larves de tipule des prairies

Source : Sébastien Boquel (CÉROM)

Image Agri-Réseau

Larves de tipule des prairies

Source : Marie-Josée Cyr, agr. (Fertior)

   
PROBLÈMES À LA LEVÉE DANS LE MAÏS ET LE SOYA? PENSEZ À ÉVALUER LES CAUSES UNE QUINZAINE DE JOURS APRÈS LES SEMIS
Julien Saguez1, Brigitte Duval2 et Véronique Samsonl2
1. Chercheur (CÉROM), 2. Agronome (MAPAQ)

En début de saison, il est possible d’observer divers problèmes à la levée dans les cultures de maïs et de soya. Par conséquent, au cours des prochains jours et des prochaines semaines, il est important de planifier l’évaluation de la levée des cultures, car la chaleur favorisera une croissance rapide des plants. Planifiez une visite au champ entre 10 et 15 jours après le semis. Le stade 3-4 feuilles du maïs et les jeunes stades du soya sont les stades idéaux pour faire cette évaluation de la levée.

Des maladies fongiques et des ravageurs (par exemple vers fil-de-fer, mouche des semis, vers-gris, limaces) peuvent causer des dommages aux grains en germination et aux jeunes plantules et même, des pertes de populations, dans certains cas sévères.

Plusieurs autres causes peuvent nuire à la levée des cultures. Un semoir mal ajusté ou mal équipé pour la gestion des résidus peut produire un mauvais contact sol-semence, une profondeur de semis irrégulière et une fermeture des sillons incomplète. Un sol compacté peut limiter la pénétration des racines dans le sol, même avec un bon équipement de semis. L’humidité et la température du sol peuvent avoir un impact sur la germination et sur la levée de la culture. Les résidus d’herbicides peuvent aussi affecter la croissance des racines d’une plante et son bon démarrage. Certaines espèces d’oiseaux peuvent aussi s’alimenter des semis ou de jeunes plantules.

En cas de mauvaise levée, une évaluation des causes et de l’étendue des problèmes déterminera si des mesures correctives doivent être mises en place rapidement (intervention, resemis) ou si des ajustements devront être planifiés avant la prochaine campagne de semis.
 

POUR PLUS D'INFORMATION
   

VER-GRIS NOIR : PENSEZ À SURVEILLER LES JEUNES PLANTS DE MAÏS
Julien Saguez1, Brigitte Duval2 et Véronique Samsonl2
1. Chercheur (CÉROM), 2. Agronome (MAPAQ)

Au cours des dernières semaines, le RAP Grandes cultures a effectué le suivi des populations de papillons de ver-gris noir (voir tableau ci-dessous). Les femelles ont pu pondre dans les champs les plus à risque :
 
  • Champs où la culture de couverture a été détruite moins de 14 jours avant le semis;
  • Champs ayant une abondance élevée de mauvaises herbes;
  • Champs en semis direct surtout sur un retour de prairie ou de soya.
Les œufs qui auraient été pondus au cours des dernières semaines sont maintenant au stade de jeunes larves qui sont en mesure de grignoter ou de couper les plants de maïs. Les semis de maïs sont en cours et cette culture est vulnérable aux larves de ver-gris noir jusqu’au stade 5-6 feuilles. Ce sont les plus grosses larves (à partir du quatrième stade larvaire) qui peuvent couper les plants. Des dommages aux plantules de maïs pourraient être observés dans les prochaines semaines. La surveillance est donc de mise.
 
Tableau 1 : Captures de papillons de ver-gris-noir par le RAP Grandes cultures
au cours des dernières semaines
Région Municipalité Semaine de capture se terminant le
6 mai 13 mai 20 mai
Abitibi-Témiscamingue Béam 13 70 120
Bas-Saint-Laurent Sainte-Anne-de-la-Pocatière 0 73 193
Capitale-Nationale Saint-Laurent-de-l'Île-d'Orléans 14 28 38
Centre-du-Québec Nicolet 3 8 17
Centre-du-Québec Sainte-Clotilde-de-Horton 0 0 S.O.
Chaudière-Appalaches Saint-Édouard-de-Lotbinière 2 22 33
Chaudière-Appalaches Saint-Charles-de-Bellechasse 6 17 158
Estrie Sherbrooke 2 25 75
Montréal-Laval-Lanaudière Saint-Roch-Ouest 23 35 32
Montréal-Laval-Lanaudière Sainte-Élisabeth 20 42 63
Laurentides Mirabel 85 45 47
Montérégie-Est Saint-Aimé 5 18 30
Montérégie-Est Saint-Mathieu-de-Beloeil 19 75 79
Montérégie-Est Ange-Gardien 5 44 50
Montérégie-Ouest Saint-Cyprien-de-Napierville 43 53 53
Montérégie-Ouest Godmanchester 0 22 26
Outaouais Clarendon 59 91 54

Si vous constatez des dommages liés aux larves de vers-gris noir dans vos champs, contactez votre responsable régional du MAPAQ et la coordonnatrice du RAP Grandes cultures (rapcerom@cerom.qc.ca).

 
MALADIES DES CÉRÉALES : QUELQUES CAS D'OÏDIUM ET NOUVEAU SITE WEB POUR LES CARTES INTERACTIVES DE LA FUSARIOSE DE L'ÉPI
Tania Copley1 et Véronique Samsonl2
1. Chercheuse (CÉROM), 2. Agronome (MAPAQ)

Quelques cas d'oïdium (blanc) dans les céréales ont été rapportés. La décision d’utiliser des fongicides pour protéger le feuillage du blé devrait être basée sur un suivi au champ. Si aucune ou peu de taches foliaires sont observées, un traitement hâtif n’est pas recommandé. Il entraînera non seulement des pertes économiques, mais également des risques inutiles pour la santé humaine et pour l’environnement. De plus, considérez que la durée d’efficacité des fongicides foliaires est limitée à 2-3 semaines.
 

Oïdium
Cette maladie se caractérise par l’apparition de colonies blanches grisâtre (voir les photos 1 et 2) sur toutes les surfaces de la plante, mais les colonies sont plus apparentes sur les surfaces des feuilles du bas dirigées vers les tiges.
 
Image Agri-Réseau

Oïdium

Source : Ciara Beard (Government of Western Australia)

Image Agri-Réseau

Mycélium blanc et cléistothèces noirs sur feuilles d'orge

Source : LEDP (MAPAQ)


L’oïdium se développe au mieux dans des conditions fraîches et humides, soit à une humidité supérieure à 85 % (minimum 50 %) et à des températures entre 15 et 22 °C. Un couvert très dense, refermé, qui maintient l’humidité peut favoriser le développement de la maladie même en l’absence de précipitations. Au-delà de 25 °C, la maladie est fortement ralentie et l’infection n’a généralement pas le temps de progresser suffisamment pour être une menace pour la culture.
 
Il faut donc suivre les températures journalières annoncées, incluant les températures de nuit. Si des symptômes sont observés, il est important de s’assurer que les deux ou trois feuilles du haut des plants ne se sont pas atteints par la maladie. C’est lorsque les feuilles du haut sont atteintes que la culture peut subir une perte de rendement. Une infestation hâtive et sévère peut même entraîner des plants rabougris et qui n’épieront pas. Les champs semés tôt, les champs de céréales d’automne et les champs surfertilisés sont donc plus à risque.

Après l’émergence de la feuille étendard, il est recommandé de ne pas appliquer de fongicides à base de strobilurine, car ils peuvent augmenter le niveau de mycotoxines chez les céréales.

Consultez le site Web SAgE pesticides pour accéder aux fongicides homologués pour lutter contre l'oïdium et la fusariose.


Nouveau site web pour les cartes interactives pour la fusariose de l’épi
Les cartes interactives pour le niveau de risque pour la fusariose de l’épi des céréales sont maintenant disponibles sur le nouveau site Web Agrométéo Québec. Bien que l’ancien site est fonctionnel, les cartes ne sont plus à jour.

Il faut au moins 48 heures de conditions favorables pour que la maladie se développe au champ. Il est donc important de regarder les prévisions et non seulement les risques du jour même.

Actuellement en Montérégie, le seigle d’automne est au stade gonflement ou épiaison, tandis que le blé d’automne est majoritairement au stade tallage ou en début de montaison, selon les champs.

 
DÉSHERBAGE DANS LES CÉRÉALES DE PRINTEMPS
Stéphanie Mathieu1, Marie-Edith Cuerrier1, Brigitte Duval1, Amélie Picard1, Véronique Samsonl1 et Sandra Flores-Mejia2
1. Agronome (MAPAQ), 2. Chercheuse (CÉROM)

Les céréales sont des cultures très compétitives contre les mauvaises herbes, mais ces dernières peuvent affecter le rendement, notamment si elles émergent avant ou au même moment que les céréales. La compétition exercée par les mauvaises herbes affecte surtout les premiers stades de croissance. Le Tableau 2 montre la période critique durant laquelle les céréales doivent être libres des mauvaises herbes.

Tableau 2 : Période critique d'absence de mauvaises herbes dans les céréales
Culture Période critique d'absence de mauvaises herbes
Céréales de printemps Stade 1 à 3 feuilles (stades 10 à 13 sur l'échelle de Zadoks)
Blé d'automne 500 à 1 000 degrés-jours (température de base de 0 °C) (calculés à partir de la date de semis)
Source : Bernier, D. 2015 

Un dépistage s’impose afin de déterminer les espèces, l’abondance et le stade des mauvaises herbes à contrôler. Cela aidera également à déterminer si le désherbage mécanique est possible.

Le contrôle mécanique est une option de désherbage efficace qui permet de varier les méthodes de lutte aux mauvaises herbes et de diminuer les risques de développement de résistance aux herbicides. Ce passage peut même remplacer un désherbage chimique. Dans certains champs, les conditions en cours peuvent être propices aux passages de ces équipements. Des bulletins techniques hebdomadaires portant sur le désherbage mécanique sont produits par le CÉTAB+ afin de guider les conseillers et les producteurs dans leurs stratégies. 
 
Si le désherbage mécanique n’est pas possible, le désherbage chimique est une autre option. Le dépistage aidera à déterminer la pertinence ou non d’utiliser un produit anti-graminées et/ou anti-feuilles larges en postlevée de la culture.

Afin de minimiser les risques de développement de la résistance aux herbicides, il faut penser à faire la rotation des groupes d’herbicides. Il est également important de tenir compte que certains herbicides utilisés dans les céréales peuvent affecter la culture intercalaire (par exemple le trèfle) et limitent le choix des espèces utilisées comme engrais vert en dérobée après la récolte de la culture. Il est primordial de respecter les étiquettes de chaque produit.

Les différents outils disponibles pour rechercher le traitement le plus adéquat en fonction des mauvaises herbes présentes et la période d’intervention sont :
   
Image Agri-Réseau

Mauvaises herbes dans un champ de blé de printemps

Source : B. Duval, agr. (MAPAQ)

 
L'IMPORTANCE DE DÉPISTER LES MAUVAISES HERBES APRÈS UN TRAITEMENT HERBICIDE
Brigitte Duval1, Véronique Samsonl1, J. Breault1 et M. Neau2
Révision 2024 : Marie-Edith Cuerrier1, Brigitte Duval1, Amélie Picard1 et Sandra Flores-Mejia3
1. Agronome (MAPAQ), 2. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM), 3.Chercheuse (CÉROM)

Plusieurs champs ont déjà reçu un traitement herbicide ou en recevront sous peu. Pour vérifier l’efficacité du traitement, visitez les champs une à deux semaines après l’application. Selon les situations, plus d’un dépistage pourrait être requis. Pour certains produits, les effets sont visibles après quelques jours seulement, alors que d’autres produits prendront plus de temps pour agir de manière optimale sur les populations de mauvaises herbes. Les éléments à considérer lors du dépistage suivant une intervention incluent les espèces de mauvaises herbes présentes, leur stade de croissance, leur localisation et l’abondance de celles-ci. Il faut aussi évaluer l'efficacité du traitement (% de mauvaises herbes contrôlées par rapport à une zone non traitée). Profitez-en également pour vérifier si la culture présente des signes de phytotoxicité.

Ce dépistage permettra également d’observer si des espèces ont survécu au traitement herbicide. Si une résistance à un herbicide est soupçonnée, des échantillons peuvent être envoyés au Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ pour la réalisation de tests moléculaires. Des tests sont disponibles pour certaines espèces de mauvaises herbes et certaines matières actives. Consultez ce document pour connaître tous les tests disponibles au LEDP. Les résultats sont généralement disponibles dans un court délai permettant une prise de décision rapide sur les différentes stratégies à mettre en place pour le contrôle des mauvaises herbes résistantes.

Pour plus d’information sur le diagnostic de la résistance des mauvaises herbes aux herbicides, consultez le billet Votre trousse « résistance des mauvaises herbes » pour 2024. Pour consulter les divers services en malherbologie du LEDP, consulter le communiqué suivant. Le portrait de la résistance des mauvaises herbes au Québec peut être consulté en cliquant ici.
 
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.


 

Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du sous-réseau Grandes cultures ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. et Lise Bélanger (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.


Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Grandes cultures
Date de publication : 24 mai 2024
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