Étude sur le rôle du conseiller technique dans l’adoption de pratiques d’agriculture de conservation des sols chez les producteurs de grandes cultures : ce que la France peut inspirer au Québec
Ce rapport universitaire présente une étude sur le rôle du conseiller technique dans l’adoption de pratiques d’agriculture de conservation des sols (ACS), incluant les pratiques agroforestières, chez les producteurs de grandes cultures. L’étude se base sur une série d’entretiens en personne avec des représentants d’une diversité de structures impliquées dans le développement de ces pratiques sur le terrain, soit des agriculteurs et leurs conseillers techniques. Elle présente la particularité d’être réalisée en France, avec une perspective québécoise, mettant ainsi en relief les contrastes, les spécificités liées aux situations pédoclimatiques, économiques, politiques, culturelles, mais aussi les apprentissages possibles à partir des expériences respectives. L’accent est mis sur les démarches et raisonnements, qui peuvent être transférables dans divers systèmes agricoles moyennant une adaptation pratique au contexte du système d’application.
L’analyse amène à penser qu’au-delà de la sensibilisation et de l’enseignement théorique, le conseiller qui accompagne des producteurs dans la transition vers un système de production en ACS joue un rôle de facilitateur dans la mise en œuvre concrète de ce nouveau mode de gestion, qui s’étend aussi bien au niveau technique pour le développement des nouvelles pratiques qu’au niveau stratégique dans la prise de décision et la gestion du risque. Ce rôle est partagé avec des agriculteurs d’expérience dans ce domaine, ayant dégagé au fil des années les éléments clefs pour être performant en ACS et pouvant s’appuyer sur un nombre important et crédible de cas concrets vécus par eux. La complémentarité des rôles entre producteurs et techniciens agricoles ou agronomes apparaît nettement dans la formation efficace des producteurs adoptant. Ce qui se traduit dans les structures de développement de l’ACS, où le producteur agricole lui-même est le moteur d’innovation.
L’analyse amène à penser qu’au-delà de la sensibilisation et de l’enseignement théorique, le conseiller qui accompagne des producteurs dans la transition vers un système de production en ACS joue un rôle de facilitateur dans la mise en œuvre concrète de ce nouveau mode de gestion, qui s’étend aussi bien au niveau technique pour le développement des nouvelles pratiques qu’au niveau stratégique dans la prise de décision et la gestion du risque. Ce rôle est partagé avec des agriculteurs d’expérience dans ce domaine, ayant dégagé au fil des années les éléments clefs pour être performant en ACS et pouvant s’appuyer sur un nombre important et crédible de cas concrets vécus par eux. La complémentarité des rôles entre producteurs et techniciens agricoles ou agronomes apparaît nettement dans la formation efficace des producteurs adoptant. Ce qui se traduit dans les structures de développement de l’ACS, où le producteur agricole lui-même est le moteur d’innovation.