QUESTION : Lors de l'évaluation du volume de fumier produit pour du fumier en tas entreposé sur le sol, est-ce que je tiens compte uniquement de la partie solide ou je rajoute la partie liquide même si cette partie n'est pas récupérée dans un structure étanche?
RÉPONSE : Dans le cas d’un fumier de bovins laitiers égoutté (exemple : tas au sol), l’évaluation des volumes, à partir des valeurs références du CRAAQ-2003, doit considérer les parties solides et liquides du fumier, car lors de la production du bilan de phosphore à partir des volumes et des teneurs, le résultat doit représenter la quantité de phosphore annuelle totale produite par le cheptel.Donc, même si la charge fertilisante contenue dans la partie liquide de l’effluent d’élevage n’est pas épandue en raison des pertes dans l’environnement, cette charge est quand même produite par le cheptel.
Toutefois, afin d’éviter des recommandations inutiles de fumier liquide dans le plan de fertilisation, il suffira de diviser la charge fertilisante totale, telle qu’estimée ci-dessus, par le volume correspondant à la partie solide du fumier. De cette façon, vous adaptez une nouvelle teneur pour le fumier solide, votre plan de fertilisation tient compte des fumiers disponibles (et non ceux perdus dans l’environnement) et la charge fertilisante totale correspond à celle produite par le cheptel.
Nous vous rappelons que si la production annuelle de phosphore estimée selon l’annexe VII du REA est égale ou supérieure à 1 600 kg de phosphore en fonction du cheptel maximal présent dans les bâtiments d’élevage sous gestion solide, l’entreprise ne serait pas autorisée à entreposer le fumier près du bâtiment.
Comité de coordination effluents d’élevage
Cette question et réponse fait partie de la foire aux questions de la Base de connaissances effluents d'élevage.
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