Le début du mois de décembre rappelle la coutume de faire boucherie. Souvent certains animaux étaient engraissés tout l'été afin d'avoir les meilleurs sujets pour la consommation.
La plupart du temps on s'entraide entre voisins afin de faire boucherie à tour de rôle, opération qui se conjugue en trois temps : l'abattage de l'animal, son dépeçage et la préparation pour la conservation.
Les hommes s'occupent de l'abattage des animaux à l'extérieur et procèdent au dépeçage tandis que les femmes préparent la viande pour la conservation. Comme rien ne se perd, ce sont généralement les jeunes qui ont la tâche de «tenir le poêlon», afin de recueillir le sang qui sera transformé par la suite en boudin.
Traditionnellement, cette opération se faisait en début de décembre, avec la persistance du temps froid, car il ne faut pas oublier que les glacières et les réfrigérateurs n'étaient guère courants avant le 20e siècle.
Nous voyons ici des membres de la famille d'Alphonse Paradis et Marie-Louise Lévesque de Saint-Bruno de Kamouraska à l'oeuvre.
Boucherie à Saint-Bruno de Kamouraska
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