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Développée dans le but d’augmenter la productivité et de satisfaire les besoins grandissant en nourriture et en fibres textiles, l’agriculture moderne a eu pour conséquence une considérable simplification des systèmes culturaux en ce qui concerne la diversité des espèces cultivées et les pratiques culturales à l’échelle des paysages agricoles (Altieri 1999, Altieri and Nicholls 2004). On considère aujourd’hui que ce sont dans les environnements agricoles que l’on constate de façon la plus évidente les conséquences de la perte massive de biodiversité (Altieri and Nicholls 2004). Au Canada l’expansion de l’agriculture intensive s’est produite sans conserver une quantité suffisante d’habitats naturels. Plus de la moitié des zones humides du sud du pays ont été perdues, dont 70% étaient situées dans le sud de l’Ontario (Mineau and McLaughlin 1996).