Réussir le semis

Vous avez planifié avec soin la rotation des cultures, l’achat d’intrants (semences, engrais minéraux, chaux, etc.). S’il est vrai que plusieurs facteurs échappent à notre contrôle, comme la température, la pluviométrie, etc., la préparation du sol et le semis sont des opérations qui doivent être préparées et réalisées avec soin. Un semis optimal dépend de l’opérateur et de sa préparation avant d’entrer au champ. Les répercussions seront les résultats obtenus lors de la récolte.

Réussir le semis signifie avoir un bon taux de semis pour retrouver une population de plants uniforme et adéquate au champ ; placer la semence à la bonne profondeur et assurer un bon contact avec le sol; répartir la semence uniformément sur le rang. Pour arriver à accomplir ces tâches, le  semoir doit être bien réglé et en bon état de fonctionnement.

Les semoirs utilisés varient selon les pratiques culturales. Nous retrouvons ainsi des semoirs conventionnels, des semoirs à semis direct, etc. Il faut connaître les différents mécanismes associés à la dose de semis, au contrôle de la profondeur, à l’ouverture et la fermeture du sillon. Il faut penser aux réglages à faire avant de se rendre au champ, comme la vérification mécanique, la calibration du taux de semis, la pression des pneus, etc.

Une fois rendu au champ, il faut débarquer à quelques reprises du tracteur pour vérifier la pression sur les ouvre-sillons, la profondeur de semis, la pression des roues de fermeture et le taux de semis. Il arrive souvent à la levée de la culture de retrouver des manques dus à l’obstruction d’une ou de plusieurs cannelures ou à une levée inégale due à la profondeur de semis. Faites attention aux différents types de sols parfois dans le même champ. Si vous faites du semis direct, la gestion des résidus est importante pour assurer une bonne profondeur de semis de la culture subséquente (exemple : canola sur retour de céréale).

Préparer de façon optimale l’opération de semis, c’est se donner les moyens pour réussir.