L’acétonémie… on en entend parler depuis des années, on a plusieurs outils pour la détecter, mais est-ce qu’on la contrôle?
Depuis octobre 2011, Valacta offre le service Cétolab pour détecter l’hypercétonémie (gros mot pour dire BHB élevé). Depuis 4 ans, nous avons recueilli les données de plus de 530 000 vaches fraîches (5 à 35 jours en lait)! On a des données pour s’amuser longtemps, mais pour aujourd’hui, je vous propose de jeter un coup d’œil au portrait que ça donne.
En général, la prévalence est plus élevée chez les vaches si on considère la moyenne pour les 35 premiers JEL. Par contre, les taures fraîches gagnent haut la main pour la première semaine après vêlage!! Stress lié au vêlage, changement de place, traite, nouvelle expérience? Probablement! Mauvaise préparation avant vêlage? Peut-être… Fait intéressant, il y a encore environ 15% de vaches positives à 35 JEL, bien que l’acétonémie soit habituellement reconnue comme une maladie de vache fraîche.
Quels sont les impacts économiques importants?
En comparant les données des vaches positives et négatives à Cétolab on obtient :
- Moins de lait au jour du test (30.1 vs 32.5 kg/j)
- Plus de jours ouverts (154 vs 131)
- Plus de réforme (42.8 vs 30.3 %)
D’un troupeau à l’autre, ça varie beaucoup?
Alors comment est-ce qu’on peut contrôler l’acétonémie?
La réponse est dans la prévention! Avant le vêlage, il faut porter une attention particulière aux excès d’énergie et de protéine dans les rations. Après le vêlage, s’assurer de fournir une ration bien équilibrée qui répond aux besoins de la vache.
Actions clés pendant la période de transition
- Valider la consommation des vaches
- Maximiser le confort
- Minimiser le stress et la compétition!