Stress hydrique dans les cultures non irriguées sur sol léger. Quelques cas de coulure de fruits et de mauvaise pollinisation dans le concombre et le zucchini s’ajoutent aux cas d’insolation de fruits de concombre. Faible pression des maladies. Chrysomèle encore très présente par endroits et abondante dans les fleurs.
À l’instar de la semaine dernière, les températures ont été chaudes et les précipitations variables d’une région à l’autre pour la période du 4 au 10 juillet. On commence à observer des stress hydriques dans les cultures non irriguées, là où les pluies se font rares.
Le sommaire agrométéorologique cucurbitacées vous présente le tableau des précipitations et des degrés-jours cumulés pour chacune des régions.
INSECTES
La pression exercée par les chrysomèles rayées du concombre est encore très variable partout au Québec. On observe quelques plants atteints de flétrissement bactérien en Montérégie.
Des masses d’œufs de la punaise de la courge ont été observées dans des champs de courges et de citrouilles en Montérégie. Si des traitements doivent être faits, ils doivent viser les jeunes nymphes, car les adultes sont très difficiles à contrôler.
Pour connaître les produits de phytoprotection homologués contre ces insectes, consultez le bulletin d’information N° 2 du 30 mai 2018 (mis à jour le 20 juin 2018).
MALADIES FOLIAIRES
Les infections qui causent la tache alternarienne se produisent lorsque le taux d’humidité est élevé et que les températures se situent entre 21 et 32 °C. Par la suite, les spores sont facilement dispersées par le vent. Lorsque la maladie est grave, les feuilles sont couvertes de lésions concentriques et meurent, exposant ainsi les fruits aux coups de soleil (insolation) tout en diminuant les rendements totaux.
Pour connaître les produits de phytoprotection homologués contre la tache alternarienne, consultez le bulletin d’information N° 2 du 30 mai 2018 (mis à jour le 20 juin 2018).
DÉSORDRES PHYSIOLOGIQUES
À la suite du temps chaud et sec des 10 derniers jours, on observe ici et là des problèmes de fructification des courgettes et des concombres. Les problématiques observées peuvent être causées directement par un manque d’eau, qui provoque des nécroses apicales des fruits (mauvaise translocation du calcium), ou par une faible activité des pollinisateurs, ou encore par un manque de pollen viable dû à une forte humidité.
Cet avertissement a été rédigé par Isabelle Couture, agronome, M. Sc. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l'avertisseure du réseau Cucurbitacées ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.