Crucifères, Avertissement No 14, 17 août 2017

Réseau d'avertissements phytosanitaires, RAP, réseau Crucifères, avertissement

À surveiller : À nouveau, le développement des maladies par endroits et les ravageurs tels que la cécidomyie du chou-fleur, les thrips, les pucerons et les chenilles défoliatrices.
 
 
Le soleil était au rendez-vous au cours de la dernière semaine! Bien que les quelques épisodes de pluie aient favorisé le développement des plants dans la plupart des régions, le recours à l’irrigation était nécessaire à proximité de la Capitale-Nationale, tandis que certains champs de la Montérégie ont à nouveau souffert d’un surplus d’eau. Toujours à proximité de la Capitale-Nationale, des cas de brûlure de la pointe, qui résulte d’une carence en calcium sur certaines crucifères telles que les choux-fleurs et qui est souvent induite par des apports irréguliers en eau, ont été rapportés.

 
 
MALADIES
 
 
Une hausse légère de l’évolution des symptômes de plusieurs maladies, notamment les taches alternariennes (Alternaria brassicae et Alternaria brassicicola), la pourriture sclérotique et la nervation noire, a été rapportée dans l’ensemble des régions dépistées par nos collaborateurs. Soyez attentif à leur développement et appliquez des fongicides homologués au bon moment. Il est important de se rappeler que la plupart des fongicides sont efficaces lorsqu’ils sont utilisés de manière préventive. Le moment d’application est précisé dans la colonne Remarques du bulletin d’information N°2 du 10 mai 2017 ainsi que sur l’étiquette d’homologation de chacun des produits.
 
 
RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR 2017 – DONNÉES PAR RÉGION
 
 
Les captures de cécidomyie du chou-fleur dans les pièges à phéromone se poursuivent dans l’ensemble des régions. Les niveaux de captures demeurent très variables d’un site à un autre. Consultez le tableau qui suit pour connaître les niveaux d’infestation dans votre région :



 

Des dommages (ex. : avortement du point de croissance [plant borgne]), des feuilles tordues et la présence de cicatrices liégeuses près du point de croissance ont été observés à plusieurs endroits, à tous les stades de développement des crucifères. Actuellement, le seuil d’intervention dans les cultures maraîchères au Québec est atteint aussitôt qu’il y a présence de l’insecte dans les pièges à phéromone. Des essais réalisés au Québec ont démontré que des dommages importants pouvaient être causés par la cécidomyie du chou-fleur au-delà de ce seuil si les crucifères ne sont pas protégées par des traitements.

 

AUTRES RAVAGEURS


 

La présence de chenilles défoliatrices (fausse-teigne des crucifères, fausse-arpenteuse du chou et piéride du chou), de thrips et de pucerons a encore été rapportée dans l’ensemble des régions. Dans plusieurs cas, il semble que certains traitements contre la cécidomyie du chou-fleur permettent de contrôler, du même coup, les chenilles défoliatrices. Les insecticides homologués contre les ravageurs des crucifères sont présentés dans le bulletin d’information N°3 du 16 mai 2017.

 

 

 

Cet avertissement a été rédigé par Isabel Lefebvre, M. Sc., professionnelle de recherche. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.




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