Calibre entre 50 et 60 mm. Récolte de la 'Vista bella' en Montérégie. Une année à mouche de la pomme. Carpocapse de la pomme : fin de la 1re génération pour certains vergers et début de la 2e pour d’autres. Activité du scarabée japonais en baisse en Montérégie et stable dans les Laurentides.
CALIBRE ET RÉCOLTE
Les régions du nord sont en train de rejoindre le sud : le calibre moyen pour le cv ‘McIntosh’ se situe entre 50 et 60 mm pour tout le Québec.
La récolte du cv ‘Vista bella’ est en cours en Montérégie, avec quelques jours d’avance.
INSECTES RAVAGEURS
La mouche de la pomme retient l’attention pour toutes les régions au Québec, de la Montérégie à la Gaspésie. La majorité des vergers ont déjà fait un premier traitement et plusieurs vergers sont rendus au deuxième traitement. Malgré la mention de captures importantes, peu de dégâts sur les fruits sont rapportés par les collaborateurs.
Consultez l’avertissement N° 14 du 3 juillet 2024 pour de l'information concernant l’utilisation du GF-120 et le Guide de PFI : la fiche 77 pour les méthodes d’intervention ainsi que la fiche 65 pour les seuils d’intervention.
La présence des papillons du carpocapse de la pomme est variable selon les vergers. Certains vergers sont à la fin de la première génération et d’autres commencent la deuxième génération. Au verger pilote de Saint-Bruno, la deuxième génération n’est pas encore débutée. Les dégâts sur les fruits sont rapportés par les collaborateurs, mais sont souvent faibles.
Consultez la fiche 76 du Guide de production fruitière intégrée (Guide de PFI) pour plus d’information sur le carpocapse de la pomme. Suivez le modèle de l’insecte sur Agrométéo Québec ou consultez le Rapport synthèse : prévision des ravageurs 2024.
L’activité du scarabée japonais est en baisse dans la Montérégie et stable dans la région des Laurentides.
Les chenilles à tente sont présentes de manière localisée dans les vergers partout au Québec. Les interventions chimiques contre l’insecte sont peu efficaces, car les chenilles sont protégées par la toile. La meilleure stratégie consiste à couper les branches affectées et à les brûler.
Les premiers dégâts de la punaise pentatomide visibles sur fruit sont notés en Montérégie-Est. Les populations ne semblent pas être importantes cette année selon quelques collaborateurs et également au verger pilote de Saint-Bruno. C’est plutôt un ravageur mineur au Québec et certaines espèces de punaises pentatomides sont plutôt prédatrices d’autres insectes. Les parcelles des vergers les plus à risque sont souvent celles où plusieurs mauvaises herbes sont présentes sous les pommiers ainsi que celles entourées de boisés ou de champs où l’on retrouve les cultures appréciées par ces espèces (ex. : maïs, soya, luzerne, etc.).
Les dommages sur les fruits peuvent être facilement confondus avec d’autres types de dommages comme ceux de la mouche de la pomme et même d'une grêle légère.
Afin de déterminer si le dommage est vraiment causé par la punaise pentatomide, il faut couper le fruit. Consultez la nouvelle fiche 83a du guide de PFI (Les punaises pentatomides) pour identifier le dommage sur fruit et pour les stratégies d’intervention possibles, car aucun pesticide n’est homologué contre les punaises pentatomides au Canada.
Les populations d’acariens sont variables. Elles augmentent dans certains vergers, elles sont faibles et/ou sous contrôle par les prédateurs d’acarien (phytoséiides et agistème) dans d’autres. Chaque verger est différent.
Consultez la fiche Stratégie globale de lutte contre les acariens du Guide de PFI pour les interventions possibles si les seuils d’intervention sont atteints. Consultez l’affiche Production fruitière intégrée 2024 (tableaux à droite) ou le tableau de la fiche 95 du Guide de PFI afin de sélectionner un produit moins toxique pour les prédateurs d’acariens.
POUR PLUS D'INFORMATION EN PÉRIODE ESTIVALE
Étant donné que la période critique pour la tavelure est terminée et que la majorité des interventions de base ont été effectuées en période préflorale et postflorale, la fréquence des avertissements sera réduite au cours des prochaines semaines.
Le Réseau-Pommier continue toutefois de suivre l’activité des insectes et des maladies, et nos sources d’information ci-dessous sont toujours mises à jour :
Le Réseau-Pommier continue toutefois de suivre l’activité des insectes et des maladies, et nos sources d’information ci-dessous sont toujours mises à jour :
- Messages des conseillers du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), prévisions et observations en temps réel : cliquez ici.
- Portail des prévisions du Réseau-pommier : cliquez ici.
- Observations et prévisions du Réseau-pommier : cliquez ici.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Stéphanie Gervais, agronome. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du sous-réseau Pommier ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agronome, M. Sc. et Sophie Bélisle (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.