POURRITURE À SCLÉROTES DANS LE SOYA : RISQUES MODÉRÉS À ÉLEVÉS DANS CERTAINES RÉGIONS, ÉVALUATION CHAMP PAR CHAMP NÉCESSAIRE
T. Copley1, V. Samson2 et M.-É. Cuerrier2
1. Chercheuse (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
T. Copley1, V. Samson2 et M.-É. Cuerrier2
1. Chercheuse (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
Le niveau de risque d’apparition d’apothécies est en augmentation dans certaines régions. Il est nécessaire d’évaluer la situation champ par champ pour le soya qui n’a pas encore atteint le stade R4 (remplissage des gousses) et qui comporte plusieurs facteurs de risque (historique d’infestation, variété sensible, etc.). Si les 5 premiers cm de sol restent humides et que les rangs sont fermés à plus de 50 % depuis au moins une semaine, le risque est plus élevé. En effet, des rangs fermés empêchent le soleil et le vent d’assécher la surface du sol, ce qui a pour effet de favoriser la germination des sclérotes et l’émergence des apothécies. Si un champ a dépassé le stade R3 (premières gousses), le stade critique est dépassé et le niveau de risque d’infection est faible. Les tableaux suivants présentent les régions et les localités où les risques sont élevés ou modérés.
Rappelons que les modèles prévisionnels* pour la pourriture à sclérotes chez le soya utilisent uniquement des facteurs météorologiques pour prédire la présence d’apothécies. De plus, les prédictions sont valables pour cinq jours. Les conditions météorologiques peuvent changer, créant des fluctuations de risques. Il est donc important de consulter chaque avertissement du RAP, publié deux fois par semaine, et d’évaluer le risque champ par champ.
Pour plus d’information, veuillez consulter les ressources citées dans l'avertissement N° 16 du 23 juillet 2024.
Risque élevé | |
Centre-du-Québec | Saint-Christophe-D'Arthabaska |
Princeville | |
Sainte-Cécile-de-Lévrard | |
Victoriaville | |
Chaudière-Appalaches | Beauceville |
Saint-Éphrem-de-Beauce | |
Estrie | Lawrenceville |
Saint-Georges-de-Windsor | |
Lanaudière | Saint-Michel-des-Saints |
Laurentides | Ferme-Neuve |
Oka | |
Brownsburg-Chatham | |
Mirabel | |
Papineau-Labelle | |
Tremblant | |
Mauricie | Sainte-Geneviève-de-Batiscan |
Outaouais | La Pêche |
Saint-André-Avellin |
Risque modéré | |
Capitale-Nationale | Deschambault |
Cap-Tourmente | |
Centre-du-Québec | Saint-Louis-de-Blandford |
Sainte-Clotilde-de-Horton | |
Chaudière-Appalaches | East Broughton |
Estrie | Stratford |
Lac Brome | |
Laurentides | Rivière-Rouge |
Mont-Laurier | |
Arundel | |
Mauricie | Saint-Barnabé |
La Tuque | |
Montérégie-Est | Granby |
Dunham | |
Mont-Saint-Hilaire | |
Montérégie-Ouest | Mont-Saint-Grégoire |
Outaouais | Val-des-Monts |
Litchfield |
Rappelons que les modèles prévisionnels* pour la pourriture à sclérotes chez le soya utilisent uniquement des facteurs météorologiques pour prédire la présence d’apothécies. De plus, les prédictions sont valables pour cinq jours. Les conditions météorologiques peuvent changer, créant des fluctuations de risques. Il est donc important de consulter chaque avertissement du RAP, publié deux fois par semaine, et d’évaluer le risque champ par champ.
Pour plus d’information, veuillez consulter les ressources citées dans l'avertissement N° 16 du 23 juillet 2024.
*L'information tirée des modèles prévisionnels ne prend pas en compte le stade de développement de la culture. Il appartient au producteur ou au conseiller d'évaluer si la culture est à un stade propice pour l'infection, soit entre les stades R1 et R3. L’utilisation d’un modèle pour la prévision des risques de l’infection d’un champ est un outil d’aide à la décision, mais ne peut se substituer au jugement du producteur ou du conseiller. Le RAP Grandes cultures et le CÉROM ne peuvent être tenus responsables de tout dommage de quelque nature que ce soit.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du sous-réseau Grandes cultures ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. et Lise Bélanger (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.