Risques variables pour la fusariose de l'épi du blé. Quels sont les risques pour la pourriture à sclérotes? Pas d'inquiétude pour le puceron du soya. Légionnaire uniponctuée : dépistage à prévoir dans certaines régions. Quand s'inquiéter de la cicadelle de la pomme de terre dans les luzernières? Attention à l'application d'herbicides au stade floraison du soya.
RISQUES VARIABLES POUR LA FUSARIOSE DE L'ÉPI DU BLÉ :
CONSULTEZ QUOTIDIENNEMENT LES CARTES INTERACTIVES ET ÉVALUEZ LE STADE PHYSIOLOGIQUE DU BLÉ
CONSULTEZ QUOTIDIENNEMENT LES CARTES INTERACTIVES ET ÉVALUEZ LE STADE PHYSIOLOGIQUE DU BLÉ
T. Copley1, M.-E Cuerrier2, B. Duval2 et V. Samson2
1. Chercheuse (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
1. Chercheuse (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
Les champs de blé de printemps sont présentement en floraison dans certaines régions. Les conditions météorologiques des prochains jours sont favorables au développement de la fusariose de l’épi du blé. L’infection par Fusarium graminearum est fortement associée aux précipitations ainsi qu'à la température et l’humidité de l’air. Pour qu’il y ait une infection par le champignon, le blé doit être au stade de la floraison. Lorsque les conditions sont propices à l’infection, les anthères sont la porte d’entrée du pathogène dans l’épi. Si le blé n’est pas en floraison ou si la floraison est terminée, le risque d’infection est à peu près nul.
Les cartes interactives du site Agrométéo Québec doivent être consultées quotidiennement, afin de faire un suivi du niveau de risque d’un champ donné (voir les cartes ci-dessous en date du 28 juin). Ces cartes présentent le niveau de risque en temps réel; les niveaux de risque peuvent donc varier au cours d’une même journée. Pour que l’infection ait lieu, le niveau de risque doit être de moyen à élevé pendant au moins 24 heures. En cas de risque « moyen », la consultation fréquente des cartes permettra un meilleur suivi. Il est recommandé d’agrandir les cartes (actionner le signe + pour faire un « zoom avant ») pour obtenir le niveau de risque avec précision, surtout dans les zones avec une transition du niveau de risque. Il n’est pas possible d’obtenir les cartes antérieures à la journée en cours. Il est donc conseillé de prendre des captures d’écran et de les conserver dans vos dossiers.
En cas de risque « moyen », l’évaluation de certaines pratiques peut permettre de mieux évaluer le niveau de risque. Pour en savoir davantage, consultez L’évaluation du risque d’infection par la fusariose de l’épi et l’interprétation du niveau de risque.
Si une intervention avec un fongicide est justifiée, le traitement doit être réalisé avant la mi-floraison du blé pour être efficace. Plus de 70 % des épis doivent se situer entre le stade début floraison (début de la sortie des anthères) et le stade mi-floraison (50 % des anthères sont sorties; voir le schéma ci-dessous). L’application du fongicide doit donc être faite en minimisant la proportion des épis dont la floraison est complétée. La fenêtre d’intervention avec un fongicide est très courte, d’où l’importance de suivre de près les conditions météorologiques et le stade de développement du blé afin d’intervenir, s’il y a lieu, au moment et dans des conditions qui favoriseront l’efficacité du traitement.
LA POURRITURE À SCLÉROTES : QUELS SONT LES RISQUES ACTUELS?
T. Copley1, B. Duval2, V. Samson2 et M.-E Cuerrier2
1. Chercheuse (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
1. Chercheuse (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
Avec la pluie abondante reçue la semaine dernière, certains se demandent si les champs de soya sont à risque pour la pourriture à sclérotes (syn. moisissure blanche, sclérotiniose).
Dans le cadre du RAP Grandes cultures et des projets de recherche réalisés par l’équipe de phytopathologie au CÉROM, des sclérotes ont été déposées dans plus de 60 champs de soya pour faire le dépistage d’apothécies. Jusqu’à présent, aucune apothécie n’a été observée. Selon les modèles prévisionnels, les risques d’apparition d’apothécies étaient faibles dans la majorité des régions et continueront d’être faibles jusqu’au 4 juillet pour la majorité des régions, en raison des hautes températures de la semaine dernière. Seulement la région de l’Outaouais ainsi que les secteurs de Matawin dans Lanaudière, de Saint-Jovite dans les Laurentides, de Saint-Ephrem en Chaudière-Appalaches et de Frelighsburg en Montérégie-Est sont à risque moyen à élevé pour la prochaine semaine en raison de conditions météorologiques spécifiques de ces secteurs. Les modèles prévisionnels prédisent de faibles risques pour les autres secteurs de ces régions ainsi que les autres régions. Chaque semaine, et ce, jusqu’à la fin du stade critique du soya (R3), le niveau de risque pour chaque région sera publié par le RAP.
Comment savoir si vos champs de soya sont à risque et si les applications de fongicides sont réellement nécessaires? En plus de tenir compte du niveau de risque prédit par le modèle pour votre région, les facteurs suivants favorisent la production et le développement de la maladie :
- Un historique de la maladie;
- Un sol humide dans les 5 premiers centimètres;
- Des rangs fermés à plus de 50 % (ce qui favorise un sol humide);
- Des températures fraîches (< 22 °C);
- Le niveau de résistance du cultivar;
- La densité ou la population des plants au champ (une densité élevée favorise un sol humide);
- Le stade de développement du soya, soit les stades R1 (début de la floraison) à R3 (premières gousses) (les spores infectent le soya par les fleurs).
Il faut toujours garder en tête que les sclérotes nécessitent un minimum de dix jours de sol humide pour produire des apothécies, et ce, dans les 5 premiers centimètres. La canicule de la semaine dernière, avant les pluies torrentielles de la fin de semaine dernière, a créé un sol sec en surface, réduisant les risques d’apparition des apothécies. Un sol sec nuira au développement des apothécies et l’absence de fleurs réduira les risques de développement de la maladie. Il est donc important de suivre vos champs en prenant soin de noter le stade de développement du soya, évaluer si la canopée est fermée et vérifier l’humidité du sol.
Pour de plus amples informations concernant la maladie, vous pouvez vous référer à la fiche technique sur la pourriture à sclérotes.
PUCERON DU SOYA OBSERVÉ DANS LES CHAMPS : PAS D'INQUIÉTUDE!
S. Mathieu1, J. Saguez2, B. Duval1, V. Samson1 et M.-E Cuerrier1
1. Agronome (MAPAQ); 2. Chercheur (CÉROM)
1. Agronome (MAPAQ); 2. Chercheur (CÉROM)
Quelques champs de soya situés en Montérégie-Ouest, ont été dépistés par le RAP cette semaine, préalablement au dépistage provincial qui débutera dans la semaine du 8 juillet. Le nombre de pucerons par plant demeure faible, soit de 0 à 17 (tableau 1). Des observations de pucerons dans les régions de Chaudière-Appalaches et du Centre-du-Québec ont également été rapportées au RAP.
Tableau 1 : Résultats des décomptes de pucerons effectués dans les sites dépistés
pour la semaine du 24 juin 2024
pour la semaine du 24 juin 2024
Localisation | Stade physiologique du soya | Nombre moyen de pucerons par plant |
Elgin | V4 | 0,7 |
Saint-Rémi | V3 | 17 |
Saint-Georges-de-Clarenceville | V2 | 0 |
Saint-Urbain-Premier | V2 | 3 |
Saint-Jacques-le-Mineur | V3 | 0,3 |
À partir du début de la floraison (R1) et jusqu’au stade R5 (premières graines), l’atteinte d’une population moyenne de 250 pucerons par plant indique qu’il est nécessaire de dépister tous les 3 à 7 jours pour suivre l’évolution des populations de pucerons en comptant le nombre moyen de pucerons par plant et en notant l’abondance des ennemis naturels.
Les ennemis naturels sont présents!
Des coccinelles adultes, pouvant manger jusqu’à 270 pucerons par jour, ont été vues. La présence de larves de cécidomyie et de punaises anthocorides a aussi été observée. Ces ennemis naturels aident au contrôle des populations de pucerons.
D’autres ennemis naturels peuvent également être présents. Pour aider à leur identification, consultez le carnet de champ du dépisteur du réseau de surveillance du RAP Grandes cultures et la brochure sur la lutte intégrée contre le puceron du soya.
N’oubliez pas qu’un traitement insecticide fait tôt en saison abaissera le nombre d’ennemis naturels, ce qui peut augmenter les risques de réinfestation par le puceron.
Pour en savoir plus, consultez le bulletin d’information Stratégie d’intervention recommandée au Québec contre le puceron du soya. Vous pouvez aussi visionner la courte vidéo Le dépistage du puceron du soya en cinq points. Cliquez ici pour accéder à un guide sur les stades physiologiques du soya.
LÉGIONNAIRE UNIPONCTUÉE : DÉPISTAGE DES LARVES À PRÉVOIR
DANS CERTAINES RÉGIONS
DANS CERTAINES RÉGIONS
J. Saguez1, B. Duval2, V. Samson2 et M.-E Cuerrier2
1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ)
Les papillons de légionnaire uniponctuée capturés dans les pièges installés par le RAP Grandes cultures ont été faibles jusqu’à maintenant. Les captures les plus abondantes ont été observées dans les régions suivantes : Lanaudière, Montérégie-Est, Outaouais et Chaudière-Appalaches (voir les données par municipalité). La surveillance des larves est donc recommandée dans certaines municipalités de ces régions, puisqu'elles pourraient avoir atteint des stades de développement qui sont dommageables pour les cultures.
Pour le dépistage des larves, il faut cibler les champs comportant des graminées (céréales, maïs, prairies). La méthode de dépistage a été présentée dans l’avertissement suivant. Les larves étant peu visibles durant la journée, il est recommandé de dépister les champs à risque tôt le matin ou en soirée, idéalement. Si le dépistage est fait en journée, il faut rechercher les dommages occasionnés aux plants par les chenilles (ex. grignotement du feuillage ou défoliation importante selon le niveau d’infestation) et la présence d’excréments laissés par ces dernières (voir photos ci-dessous).
Un traitement insecticide est rarement nécessaire pour contrôler cet insecte, car les infestations sont généralement sporadiques. De plus, les larves sont souvent contrôlées par des ennemis naturels.
En cas d’observation de dommages et de larves, il est possible de faire valider qu’il s’agit bien de la légionnaire uniponctuée. Contactez votre responsable régional du MAPAQ, le RAP Grandes cultures (rapcerom@cerom.qc.ca) ou envoyez des spécimens au Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection du MAPAQ. Vous pouvez également envoyer des spécimens à l’attention de Julien Saguez (julien.saguez@cerom.qc.ca), au CÉROM, afin d’évaluer le parasitisme des larves.
CICADELLE DE LA POMME DE TERRE DANS LES LUZERNIÈRES :
QUAND FAUT-IL S'INQUIÉTER?
J. Saguez1, V. Samson2, A. Akpakouma2, G. Régimbald2, N. Hallé3 et M.-E Cuerrier2
1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ); 3. Technicienne (MAPAQ)
1. Chercheur (CÉROM); 2. Agronome (MAPAQ); 3. Technicienne (MAPAQ)
Le RAP Grandes cultures effectue le dépistage de la cicadelle de la pomme de terre (CPT) dans les luzernières. Cet insecte est facilement reconnaissable à sa couleur vert clair (à ne pas confondre avec les pucerons du pois ou avec des cercopes) (voir photos ci-dessous). La cicadelle de la pomme de terre peut potentiellement affecter les luzernières en occasionnant des stress aux plants et en diminuant les rendements.
Les interventions phytosanitaires sont rares contre cet insecte. Le choix de cultivars de luzerne tolérants à la CPT peut offrir une certaine protection à la culture; ces derniers produisent des poils au niveau des tiges et des feuilles. Une autre façon de contrôler les populations est de devancer la fauche de quelques jours si la luzerne a atteint un stade de développement suffisant pour limiter les pertes de rendements. Cette intervention permet de diminuer substantiellement les populations qui seront privées de nourriture (notamment les larves peu mobiles) ou qui se déplaceront vers d’autres cultures (les adultes peuvent s’alimenter sur le soya, la pomme de terre ou la vigne, par exemple). La cicadelle n’est cependant pas dommageable pour le soya. Le recours à un insecticide peut être envisagé si les seuils sont atteints, en tenant compte de la hauteur de la luzerne, du stress de la culture et de l’impossibilité d’effectuer une fauche hâtive. Il faut être conscient que le traitement insecticide peut affecter les insectes bénéfiques.
Afin de savoir s’il faut intervenir ou non, il convient de tenir compte de la hauteur des plants de luzerne et des populations de cicadelles capturées par coup de filet fauchoir lors du dépistage. Le dépistage consiste à s’arrêter à 10 stations aléatoires bien réparties dans le champ et à effectuer 10 coups de filet fauchoir à chacune des stations. Pour chacune des stations, les cicadelles adultes sont comptées et le nombre doit être divisé par 10, afin d’obtenir le nombre moyen de cicadelles par coup de filet fauchoir par station. Un nombre moyen de cicadelles par coup de filet fauchoir est ensuite calculé pour l’ensemble des 10 stations. Ce nombre moyen doit ensuite être utilisé pour établir si le seuil d’intervention a été atteint (Tableau 2).
Tableau 2 : Seuils d’intervention en fonction du nombre moyen de cicadelles de la pomme de terre par coup de filet fauchoir, de la hauteur de la luzerne et de sa tolérance au stress
Hauteur de la luzerne | Tolérance de la luzerne au stress | ||||
Faible* | Normale | Élevée* | |||
(cm) | (po) | Nombre moyen de cicadelles par coup de filet | |||
Moins de 15 | Moins de 6 | 0,2 | 0,4 | 0,6 | |
15 | 6 | 0,3 | 0,6 | 0,9 | |
20 | 8 | 0,4 | 0,8 | 1,2 | |
25 | 10 | 0,5 | 1,0 | 1,5 | |
30 | 12 | 0,6 | 1,2 | 1,8 | |
36 | 14 | 0,7 | 1,4 | 2,1 | |
40 | 16 | 0,8 | 1,6 | 2,4 | |
45 | 18 | 0,9 | 1,8 | 2,7 | |
50 | 20 et + | 1,0 | 2,0 | 3,0 |
**Élevée : La luzerne présente une croissance vigoureuse : elle est davantage tolérante aux dommages causés par la cicadelle de la pomme de terre
Adapté de l’Université de l’Ohio et de l’Université de l’Iowa
Selon ce tableau, si la luzerne mesure 15 cm, le seuil d’intervention serait de 0,3 cicadelles par coup de filet fauchoir dans des conditions environnementales stressantes pour la plante (tolérance faible aux stress). Dans ce cas, une fauche n’est pas praticable compte tenu de la hauteur des plants, mais l’application d’un insecticide pourrait être envisagé. En revanche, si les plants mesurent 45 cm environ, qu’ils sont vigoureux et ne subissent pas de stress occasionné par les conditions environnementales (tolérance forte aux stress), une intervention phytosanitaire ne serait justifiée que si l’on avait une moyenne de 2,7 cicadelles par coup de filet fauchoir. Par ailleurs, on peut s’attendre que, dans ce cas, la luzerne sera fauchée prochainement, ce qui aura pour effet de diminuer les populations de cicadelles. Cela justifie encore moins le recours à l’utilisation de pesticides.
Actuellement, les données de dépistage collectées dans le cadre du RAP Grandes cultures indiquent que les moyennes de captures par coup de filet fauchoir sont faibles et ne nécessitent pas d’avoir recours à une méthode d’intervention.
ATTENTION : APPLICATION D'HERBICIDES AU STADE FLORAISON DU SOYA;
LISEZ BIEN LES ÉTIQUETTES
S. Mathieu1, B. Duval1, V. Samson1, A. Marcoux1 et M.-E Cuerrier1
1. Agronome (MAPAQ)
1. Agronome (MAPAQ)
La période du désherbage chimique des cultures tire bientôt à sa fin avec la fermeture des rangs des cultures. L’opération est encore possible dans certains champs, notamment ceux cultivés en soya. Un dernier passage ou certaines interventions de correction peuvent être justifiées pour contrôler soit les mauvaises herbes qui ont émergé récemment à la suite des conditions chaudes et pluvieuses ou celles qui ont survécu à des traitements parce qu’elles sont potentiellement résistantes aux herbicides.
À ce moment-ci de la saison, la vigilance est de mise concernant le stade de croissance du soya. Selon les régions, certains champs ont atteint le stade du début de la floraison (R1). Des dommages à la culture pourraient survenir dans le cas où des herbicides sont utilisés à des stades du soya non recommandés à l’étiquette.
Normalement, la floraison du soya (R1 à R3) se déroule sur une période de 3 à 5 semaines, selon la date de semis, le cultivar et les conditions météorologiques. En moyenne, il faut environ 3 jours pour passer du stade R1 (début de la floraison) à R2 (pleine floraison) et 10 jours pour passer du stade R2 (pleine floraison) au début du stade R3 (premières gousses).
Avec les cas de résistance qui continuent à augmenter (dernier portrait disponible ici), les cultivars de soya contenant des traits de tolérance aux herbicides permettent d’élargir les options de désherbage. Alors que le glyphosate peut généralement être appliqué jusqu’à la fin de la floraison (s’en assurer si une marque générique est utilisée), certains produits peuvent être appliqués seulement au stade végétatif, tandis que d’autres jusqu’au début de la floraison. Le tableau ci-dessous présente le stade maximal d’application pour quelques produits.
En plus du stade du soya, le stade des mauvaises herbes indiqué à l’étiquette et la dose prescrite doivent être respectés, sans quoi le traitement peut s’avérer inutile. Aussi, le délai avant la récolte ainsi que les conditions météorologiques permettant de limiter les risques de dérive dans les champs voisins sont toujours à considérer.
Tableau 3 : Cultivars de soya tolérants aux herbicides : stade maximal recommandé pour l'application de différents herbicides (liste non exhaustive)
Noms commerciaux | Matières actives | Stade maximal d'application pour le soya ayant les technologies pour tolérer les herbices suivants | IRS1 | IRE1 |
ENGENIA ou XTENDIMAX 2 (avec technologie Vaporgrip) | dicamba | R1 (début floraison) | 137 | 16 |
ENLIST 1 | 2,4-D (sel de choline) | R2 (pleine floraison) | 337 | 7 |
ENLIST DUO | 2,4-D (sel de choline)/glyphosate (sels d’amine) | R2 (pleine floraison) | 364 | 8 |
Produits à base de glyphosate | glyphosate | fin de la floraison | 512 | 42 |
LIBERTY 200SN | glufosinate d’ammonium | R1 (début floraison) | 50 | 1 |
2. Indices calculés pour le ROUNDUP WEATHERMAX. La valeur des indices est variable selon les formulations à base de glyphosate
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du sous-réseau Grandes cultures ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. et Lise Bélanger (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.