Développement des pommiers. Maladies : tavelure et blanc. Insectes : charançon et carpocapse. Observations et prévisions du Réseau-pommier.
L’article RIMpro éclaircissage : un nouvel outil pour planifier l'éclaircissage explique comment fonctionne le modèle RIMpro pour l’éclaircissage floral et comment l’utiliser dans votre stratégie d’éclaircissage.
Canicule et sécheresse
Il n'y a eu aucune pluie au cours de la dernière semaine et on enregistre des températures très chaudes. On rapporte quelques mentions de symptômes causés par le stress hydrique dans certains secteurs en Montérégie. Le manque d’eau se fait sentir et les pommiers sont à un stade critique (4 semaines après la floraison) où les apports d’eau sont importants. La sécheresse peut provoquer le flétrissement, le jaunissement et la chute des feuilles en plus de favoriser ou d'accentuer la chute des fruits et leur croissance. Lorsque le stress hydrique coïncide avec le stress thermique, des brûlures aux feuilles peuvent apparaitre.
Des interventions sont possibles afin de limiter les impacts et minimiser les pertes :
- Repousser les plantations;
- Gérer l’humidité du sol par l’irrigation;
- Éliminer les mauvaises herbes qui font concurrence avec les pommiers.
Tavelure
Dans le sud du Québec, c’est finalement le prochain déluge (6-7 juin) qui mettra fin à la saison des infections primaires. Selon la durée de la pluie, cette infection pourrait même épuiser la réserve d’ascospores jusqu’à Québec.
La fin des éjections ne signifie pas nécessairement la fin des traitements, mais marque la fin des risques de nouvelles infections primaires dans les vergers. D'ici la fin de la sortie des taches, une couverture fongicide moins stricte en fonction de la croissance est conseillée. L’historique des maladies secondaires (suie-moucheture ou Diplocarpon) peut également servir de guide de traitement en fonction des risques prévus.
Dans les vergers où des taches de tavelure sont apparentes, l'indice RIM n'a aucune utilité et les traitements doivent continuer sans relâche au moins jusqu'à la fin de la croissance pour limiter la progression des infections secondaires.
Suivi de résistance
Dans les vergers où des taches de tavelure sont apparentes, il est possible de tester l’efficacité des fongicides contre la population de tavelure présente localement. Pour la procédure à suivre, consultez l'avertissement N° 8 du 22 mai 2024.
Blanc du pommier
Dans les vergers où des symptômes apparaissent actuellement, l’efficacité des traitements n’est pas optimale. Il est trop tard pour tenter de protéger les pousses et il est préférable d’attendre à l’année prochaine pour briser le cycle de la maladie. Dans les vergers avec historique où la maladie ne s’est pas encore propagée (ou très peu), les traitements sont utiles jusqu’à la fin de la période de sporulation sur les symptômes de l’an passé. Dans tous les cas, arracher les pousses avec du blanc peut aider à réduire les problèmes pour l’an prochain.
Dans le sud du Québec, c’est finalement le prochain déluge (6-7 juin) qui mettra fin à la saison des infections primaires. Selon la durée de la pluie, cette infection pourrait même épuiser la réserve d’ascospores jusqu’à Québec.
La fin des éjections ne signifie pas nécessairement la fin des traitements, mais marque la fin des risques de nouvelles infections primaires dans les vergers. D'ici la fin de la sortie des taches, une couverture fongicide moins stricte en fonction de la croissance est conseillée. L’historique des maladies secondaires (suie-moucheture ou Diplocarpon) peut également servir de guide de traitement en fonction des risques prévus.
Dans les vergers où des taches de tavelure sont apparentes, l'indice RIM n'a aucune utilité et les traitements doivent continuer sans relâche au moins jusqu'à la fin de la croissance pour limiter la progression des infections secondaires.
Suivi de résistance
Dans les vergers où des taches de tavelure sont apparentes, il est possible de tester l’efficacité des fongicides contre la population de tavelure présente localement. Pour la procédure à suivre, consultez l'avertissement N° 8 du 22 mai 2024.
Blanc du pommier
Dans les vergers où des symptômes apparaissent actuellement, l’efficacité des traitements n’est pas optimale. Il est trop tard pour tenter de protéger les pousses et il est préférable d’attendre à l’année prochaine pour briser le cycle de la maladie. Dans les vergers avec historique où la maladie ne s’est pas encore propagée (ou très peu), les traitements sont utiles jusqu’à la fin de la période de sporulation sur les symptômes de l’an passé. Dans tous les cas, arracher les pousses avec du blanc peut aider à réduire les problèmes pour l’an prochain.
Cliquez ici pour consulter le sommaire préparé chaque semaine pour les différentes régions pomicoles.
POUR EN SAVOIR PLUS
Cliquez ici pour les messages des conseillers du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), les dernières prévisions et les observations en temps réel dans les vergers pilotes du Réseau-pommier.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Stéphanie Gervais, agr., M. Sc. et Vincent Philion, agr. et phytopathologiste, M. Sc. (IRDA). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du sous-réseau Pommier ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. et Sophie Bélisle (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.