Les maladies occasionnent de nombreuses pertes à la récolte. Ravageurs présents, mais généralement sous contrôle, excepté les pucerons qui sont en hausse.
Les conditions humides et la rosée persistante continuent de contribuer au développement des maladies. En effet, l'accumulation d'eau à l'aisselle des feuilles et sur les inflorescences des crucifères favorise les infections par la pourriture molle bactérienne. Les dommages laissés par d'autres maladies (ex. : taches alternariennes) et certains insectes (ex. : cécidomyie du chou-fleur) constituent également des portes d'entrée privilégiées pour cette bactérie qui liquéfie les tissus et provoque une odeur nauséabonde. À l'heure actuelle, il n'existe aucune stratégie de lutte chimique permettant de contrôler cette maladie bactérienne ou de limiter ses dommages.
De plus, les pertes liées aux taches alternariennes demeurent importantes, tant en régie biologique que conventionnelle. Le temps plus frais pourrait toutefois aider à freiner les infections de la tache noire alternarienne (Alternaria brassicicola) dont les infections primaires surviennent entre 28 et 31 °C. Quant à la nervation noire, qui se développe entre 25 et 30 °C, les symptômes semblent s'être stabilisés dans les champs où les mesures préventives sont respectées. Les pertes de rendement demeurent toutefois importantes dans le sud de la province. Le CUEVA (octanoate de cuivre) est l'un des seuls produits homologués contre cette maladie en régie biologique et conventionnelle. Il faut toutefois faire attention aux risques de phytotoxicité pouvant survenir lors d'une application de cuivre en conditions pluvieuses. Ce type de dommages (ex. : fines taches noires sur les feuilles externes des choux) a été recensé par endroits au cours des dernières semaines.
De manière générale, les autres maladies (tache bactérienne, pourriture sclérotique, rhizoctonie, mildiou et hernie des crucifères) semblent se stabiliser, bien que les conditions fraîches pourraient favoriser leur développement.
MALADIES
Les conditions humides et la rosée persistante continuent de contribuer au développement des maladies. En effet, l'accumulation d'eau à l'aisselle des feuilles et sur les inflorescences des crucifères favorise les infections par la pourriture molle bactérienne. Les dommages laissés par d'autres maladies (ex. : taches alternariennes) et certains insectes (ex. : cécidomyie du chou-fleur) constituent également des portes d'entrée privilégiées pour cette bactérie qui liquéfie les tissus et provoque une odeur nauséabonde. À l'heure actuelle, il n'existe aucune stratégie de lutte chimique permettant de contrôler cette maladie bactérienne ou de limiter ses dommages.
De plus, les pertes liées aux taches alternariennes demeurent importantes, tant en régie biologique que conventionnelle. Le temps plus frais pourrait toutefois aider à freiner les infections de la tache noire alternarienne (Alternaria brassicicola) dont les infections primaires surviennent entre 28 et 31 °C. Quant à la nervation noire, qui se développe entre 25 et 30 °C, les symptômes semblent s'être stabilisés dans les champs où les mesures préventives sont respectées. Les pertes de rendement demeurent toutefois importantes dans le sud de la province. Le CUEVA (octanoate de cuivre) est l'un des seuls produits homologués contre cette maladie en régie biologique et conventionnelle. Il faut toutefois faire attention aux risques de phytotoxicité pouvant survenir lors d'une application de cuivre en conditions pluvieuses. Ce type de dommages (ex. : fines taches noires sur les feuilles externes des choux) a été recensé par endroits au cours des dernières semaines.
De manière générale, les autres maladies (tache bactérienne, pourriture sclérotique, rhizoctonie, mildiou et hernie des crucifères) semblent se stabiliser, bien que les conditions fraîches pourraient favoriser leur développement.
Cet avertissement a été rédigé par Isabel Lefebvre, M. Sc. (CIEL) et Mélissa Gagnon, agronome (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du sous-réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. et Cindy Ouellet (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.