Conditions encore très humides, propices aux maladies et aux désordres physiologiques. Développement important de la nervation noire dans le sud de la province. Ravageurs présents, mais généralement sous contrôle. Postrécolte : destruction des résidus de culture et implantation de plantes de couverture.
Les sols sont demeurés très humides durant la dernière période, à la suite de pluies abondantes. Ces conditions retardent encore une fois les travaux au champ et elles contribuent à l'évolution des maladies racinaires telles que la rhizoctonie et la hernie des crucifères, dont les symptômes sont en augmentation. Les conditions demeurent également propices à l'infection et au développement des maladies foliaires ou affectant les inflorescences : pourriture molle bactérienne, nervation noire, tache bactérienne, pourriture sclérotique, taches alternariennes et mildiou. D'ailleurs, les taches alternariennes altèrent la qualité des parties commercialisables, occasionnant ainsi des pertes de rendement, dans les cultures de brocoli, de chou-fleur et de chou sur le point d'être récoltés, malgré les nombreuses interventions phytosanitaires effectuées en saison. De plus, on rapporte une forte progression des symptômes de nervation noire dans le sud de la province, notamment dans le chou et le brocoli. Les applications de produits à base de cuivre ne semblent pas suffire à contrôler la maladie. La bactérie causant cette maladie pouvant contaminer les vêtements et la machinerie, les mesures de biosécurité doivent être prises au sérieux pour freiner sa propagation. Par exemple, il est recommandé de travailler (travail mécanique ou manuel, y compris le dépistage) dans les champs sains en premier et de terminer par les champs contaminés. Il est important de ne pas pénétrer dans les zones infectées si le champ n'est pas sec. Si un nouveau foyer d'infection est observé, il faut décontaminer les vêtements, les bottes, les outils et la machinerie avant d'entrer dans un autre champ de crucifères. Enfin, les symptômes associés à des désordres physiologiques (ex. : asphyxie racinaire, montaison, granulée brune, oedème, brûlure de la pointe , carence en bore, riciness) sont toujours aussi nombreux.
Après la récolte de vos cultures ou l'abandon d'un champ, il est recommandé de déchiqueter et d’enfouir les résidus de culture. Cette opération permet d'empêcher les ravageurs et les maladies de se développer et/ou de compléter leur cycle, ce qui constitue une stratégie efficace pour limiter leur impact sur les crucifères de la saison, mais également sur celles qui seront cultivées dans les années à venir. D'ailleurs, parmi les stratégies préventives de lutte contre la nervation noire, il est recommandé d'enfouir rapidement les résidus de culture pour accélérer leur décomposition.
Après la destruction des résidus de culture, il est aussi recommandé de couvrir les sols en semant des plantes de couverture (culture simple ou mélange de plusieurs espèces de plantes). En plus d'améliorer la santé et la conservation des sols, leur implantation (travail du sol) et leur développement contribuent à la valorisation des éléments fertilisants et à la bonne gestion des ennemis des cultures, notamment en compétitionnant avec les mauvaises herbes et en interférant dans le cycle de développement de certains ravageurs et maladies. Il faut toutefois attendre les bonnes conditions de sol et climatiques pour semer les cultures de couverture afin qu'elles germent rapidement et puissent croître de manière optimale jusqu'à l'automne.
MALADIES et DÉSORDRES PHYSIOLOGIQUES
Les sols sont demeurés très humides durant la dernière période, à la suite de pluies abondantes. Ces conditions retardent encore une fois les travaux au champ et elles contribuent à l'évolution des maladies racinaires telles que la rhizoctonie et la hernie des crucifères, dont les symptômes sont en augmentation. Les conditions demeurent également propices à l'infection et au développement des maladies foliaires ou affectant les inflorescences : pourriture molle bactérienne, nervation noire, tache bactérienne, pourriture sclérotique, taches alternariennes et mildiou. D'ailleurs, les taches alternariennes altèrent la qualité des parties commercialisables, occasionnant ainsi des pertes de rendement, dans les cultures de brocoli, de chou-fleur et de chou sur le point d'être récoltés, malgré les nombreuses interventions phytosanitaires effectuées en saison. De plus, on rapporte une forte progression des symptômes de nervation noire dans le sud de la province, notamment dans le chou et le brocoli. Les applications de produits à base de cuivre ne semblent pas suffire à contrôler la maladie. La bactérie causant cette maladie pouvant contaminer les vêtements et la machinerie, les mesures de biosécurité doivent être prises au sérieux pour freiner sa propagation. Par exemple, il est recommandé de travailler (travail mécanique ou manuel, y compris le dépistage) dans les champs sains en premier et de terminer par les champs contaminés. Il est important de ne pas pénétrer dans les zones infectées si le champ n'est pas sec. Si un nouveau foyer d'infection est observé, il faut décontaminer les vêtements, les bottes, les outils et la machinerie avant d'entrer dans un autre champ de crucifères. Enfin, les symptômes associés à des désordres physiologiques (ex. : asphyxie racinaire, montaison, granulée brune, oedème, brûlure de la pointe , carence en bore, riciness) sont toujours aussi nombreux.
DESTRUCTION DES RÉSIDUS DE CULTURE
Après la récolte de vos cultures ou l'abandon d'un champ, il est recommandé de déchiqueter et d’enfouir les résidus de culture. Cette opération permet d'empêcher les ravageurs et les maladies de se développer et/ou de compléter leur cycle, ce qui constitue une stratégie efficace pour limiter leur impact sur les crucifères de la saison, mais également sur celles qui seront cultivées dans les années à venir. D'ailleurs, parmi les stratégies préventives de lutte contre la nervation noire, il est recommandé d'enfouir rapidement les résidus de culture pour accélérer leur décomposition.
Après la destruction des résidus de culture, il est aussi recommandé de couvrir les sols en semant des plantes de couverture (culture simple ou mélange de plusieurs espèces de plantes). En plus d'améliorer la santé et la conservation des sols, leur implantation (travail du sol) et leur développement contribuent à la valorisation des éléments fertilisants et à la bonne gestion des ennemis des cultures, notamment en compétitionnant avec les mauvaises herbes et en interférant dans le cycle de développement de certains ravageurs et maladies. Il faut toutefois attendre les bonnes conditions de sol et climatiques pour semer les cultures de couverture afin qu'elles germent rapidement et puissent croître de manière optimale jusqu'à l'automne.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Isabel Lefebvre, M. Sc. (CIEL) et Mélissa Gagnon, agronome (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du sous-réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. et Cindy Ouellet (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.