Des symptômes de maladies sont davantage observés. Surveillez la présence et l'activité des insectes!
MALADIES
Les conditions humides des derniers jours sont favorables au développement de plusieurs maladies fongiques. On observe de la pourriture sclérotique dans les choux en pommaison et une progression des taches alternariennes, tant sur les feuilles des crucifères-feuilles/fleurs que dans les inflorescences des crucifères-fleurs.Du côté des crucifères-racines, le mildiou demeure présent, principalement au niveau des vieilles feuilles. Enfin, là où la hernie des crucifères est présente dans le sol, des dommages ont été observés tant dans les crucifères-feuilles/fleurs que dans les crucifères-racines dans les dernières semaines, avec une proportion de pertes de rendement parfois importante.
Quant aux maladies bactériennes, les cas de nervation noire semblent se stabiliser, tandis que la pourriture molle bactérienne profite des dommages laissés, entre autres, par la cécidomyie du chou-fleur et les taches alternariennes (inflorescence) pour infecter les plants.
La ponte de la mouche du chou semble diminuer, mais la présence de larves sur les racines des crucifères à racine tubéreuse ainsi que dans le feuillage des crucifères asiatiques continue d'inquiéter. Des traitements sont nécessaires par endroits et des pertes de rendement sont à prévoir.
La cécidomyie du chou-fleur demeure active dans toutes les régions, à l'exception des Îles-de-la-Madeleine. Les larves continuent de sévir dans certains champs de chou, de brocoli et de chou-fleur, ainsi que dans certains champs de rutabaga, où les populations de l'insecte sont plus importantes. Lorsque des cécidomyies du chou-fleur sont capturées dans les pièges à phéromone installés au champ dès l'implantation de la culture, il y a des risques que celle-ci soit affectée. Il faut donc intervenir pour bien protéger les crucifères.
Quant aux autres ravageurs des crucifères, notamment les chenilles défoliatrices (fausse-teigne des crucifères, piéride du chou, fausse-arpenteuse du chou), les altises (des navets, des crucifères et à tête rouge), les thrips et les pucerons, ils sont toujours actifs. Toutefois, leur présence est variable selon le secteur, la culture et les dernières interventions phytosanitaires. Il est donc important de continuer de surveiller leur développement dans vos champs afin de les contrôler adéquatement pour limiter les dommages qu'ils pourraient causer à vos cultures.
La cécidomyie du chou-fleur demeure active dans toutes les régions, à l'exception des Îles-de-la-Madeleine. Les larves continuent de sévir dans certains champs de chou, de brocoli et de chou-fleur, ainsi que dans certains champs de rutabaga, où les populations de l'insecte sont plus importantes. Lorsque des cécidomyies du chou-fleur sont capturées dans les pièges à phéromone installés au champ dès l'implantation de la culture, il y a des risques que celle-ci soit affectée. Il faut donc intervenir pour bien protéger les crucifères.
Quant aux autres ravageurs des crucifères, notamment les chenilles défoliatrices (fausse-teigne des crucifères, piéride du chou, fausse-arpenteuse du chou), les altises (des navets, des crucifères et à tête rouge), les thrips et les pucerons, ils sont toujours actifs. Toutefois, leur présence est variable selon le secteur, la culture et les dernières interventions phytosanitaires. Il est donc important de continuer de surveiller leur développement dans vos champs afin de les contrôler adéquatement pour limiter les dommages qu'ils pourraient causer à vos cultures.
Pour toute information concernant les produits phytosanitaires homologués dans les crucifères, consultez les bulletins d'information N° 1 (herbicides) 2022, N° 2 (insecticides) 2022 et N° 3 (fongicides) 2021.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Isabel Lefebvre, M. Sc. et Pierre Lafontaine, agr. Ph. D. (CIEL), puis révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.