Des symptômes de maladies sont davantage observés. Surveillez la présence et l'activité des insectes!
MALADIES
Le temps chaud et humide ainsi que les rosées matinales offrent des conditions idéales pour le développement de certaines maladies telles la pourriture sclérotique et les taches alternariennes. D'ailleurs, nos collaborateurs observent davantage de symptômes de ces maladies, sur les pommes de chou pour la pourriture sclérotique et sur les crucifères-fleurs et les crucifères-feuilles pour les taches alternariennes. Des traitements sont en cours pour protéger les cultures.Dans les secteurs où les précipitations ont été plus importantes et où il y a un historique de présence de la maladie, la hernie des crucifères prend de l'ampleur. Il est important de se rappeler que la lutte contre cette maladie de sol est essentiellement préventive. Il faut donc choisir un sol bien drainé avec un pH supérieur à 7, des plants sains et une eau de qualité, faire de longues rotations et bien contrôler les adventices de la famille des crucifères, commencer les travaux au champ par les zones saines et terminer par les zones contaminées et bien nettoyer la machinerie et les équipements qui passent dans ces dernières.
La ponte de la mouche du chou se poursuit et l'on trouve des larves à proximité des racines des crucifères à racine tubéreuse ainsi que dans le feuillage des crucifères asiatiques. Des traitements sont nécessaires par endroits.
La cécidomyie du chou-fleur demeure active dans diverses régions, à l'exception des Îles-de-la-Madeleine. Des dommages continuent d'être observés dans des champs de brocoli et de chou-fleur, ainsi que dans certains champs de crucifères-racines quand les populations de l'insecte sont plus importantes. Lorsque des cécidomyies du chou-fleur sont capturées dans les pièges à phéromone installés au champ dès l'implantation de la culture, il y a des risques que celle-ci soit affectée. Il faut donc intervenir pour bien protéger les crucifères.
Quant aux autres ravageurs des crucifères, notamment les chenilles défoliatrices (fausse-teigne des crucifères, piéride du chou, fausse-arpenteuse du chou), les altises (à tête rouge), les thrips et les pucerons, ils sont toujours actifs. Toutefois, leur présence est variable selon le secteur, la culture et les dernières interventions phytosanitaires. Il est donc important de continuer de surveiller leur développement dans vos champs afin de les contrôler adéquatement pour limiter les dommages qu'ils pourraient causer à vos cultures.
La cécidomyie du chou-fleur demeure active dans diverses régions, à l'exception des Îles-de-la-Madeleine. Des dommages continuent d'être observés dans des champs de brocoli et de chou-fleur, ainsi que dans certains champs de crucifères-racines quand les populations de l'insecte sont plus importantes. Lorsque des cécidomyies du chou-fleur sont capturées dans les pièges à phéromone installés au champ dès l'implantation de la culture, il y a des risques que celle-ci soit affectée. Il faut donc intervenir pour bien protéger les crucifères.
Quant aux autres ravageurs des crucifères, notamment les chenilles défoliatrices (fausse-teigne des crucifères, piéride du chou, fausse-arpenteuse du chou), les altises (à tête rouge), les thrips et les pucerons, ils sont toujours actifs. Toutefois, leur présence est variable selon le secteur, la culture et les dernières interventions phytosanitaires. Il est donc important de continuer de surveiller leur développement dans vos champs afin de les contrôler adéquatement pour limiter les dommages qu'ils pourraient causer à vos cultures.
Pour toute information concernant les produits phytosanitaires homologués dans les crucifères, consultez les bulletins d'information N° 1 (herbicides) 2022, N° 2 (insecticides) 2022 et N° 3 (fongicides) 2021.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Mélissa Gagnon, agronome (MAPAQ), puis révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseures du réseau Crucifères ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.