Tache plectosporienne dans la courgette en Estrie. Le blanc est en légère augmentation partout, dans la courge d’hiver et la courgette; les autres maladies foliaires sont plutôt stables. Pas encore de signalement de mildiou dans le concombre au Québec. Symptômes visibles du perceur de la courge. Présence de foyers d’acariens.
ÉTAT DES CULTURES
Pour la période du 27 juillet au 2 août, le temps a été chaud, humide et sans précipitations abondantes. La croissance des cucurbitacées est généralement bonne. Les courges d'hiver et les citrouilles sont au stade début fructification, grossissement des fruits. Les melons profitent bien et l'on récolte les premiers melons brodés.
Le sommaire agrométéorologique cucurbitacées vous présente le tableau des précipitations et des degrés-jours cumulés pour chacune des régions.
Un nouveau foyer de tache plectosporienne (Plectosphaerella cucumerina/Plectosporium tabacinum) a été dépisté dans la courgette en Estrie. Plectosporium tabacinum est un champignon commun dans les sols et sur le matériel végétal en décomposition. Les souches pathogènes, elles, peuvent se maintenir sur les résidus de culture et survivre quelques années dans le sol en absence d’hôte. Les spores de P. tabacinum entrent en contact avec leurs plantes hôtes par les éclaboussures d'eau et par le vent.
C'est en conditions fraîches et pluvieuses que la tache plectosporienne se développe sur les plantes hôtes. Les lésions prennent l’apparence de taches blanchâtres. Celles-ci sont très sporulantes et enclenchent de nombreux cycles d'infections secondaires propices à la contamination d’autres plants. Une fois la maladie installée dans un champ, le vent est très efficace pour disperser les spores sur de longues distances. Consultez l’avertissement Nº 6 du 6 juillet 2022 pour en savoir davantage sur la tache plectosporienne et les fongicides pouvant avoir un effet sur la maladie.
TACHE PLECTOSPORIENNE
Un nouveau foyer de tache plectosporienne (Plectosphaerella cucumerina/Plectosporium tabacinum) a été dépisté dans la courgette en Estrie. Plectosporium tabacinum est un champignon commun dans les sols et sur le matériel végétal en décomposition. Les souches pathogènes, elles, peuvent se maintenir sur les résidus de culture et survivre quelques années dans le sol en absence d’hôte. Les spores de P. tabacinum entrent en contact avec leurs plantes hôtes par les éclaboussures d'eau et par le vent.
C'est en conditions fraîches et pluvieuses que la tache plectosporienne se développe sur les plantes hôtes. Les lésions prennent l’apparence de taches blanchâtres. Celles-ci sont très sporulantes et enclenchent de nombreux cycles d'infections secondaires propices à la contamination d’autres plants. Une fois la maladie installée dans un champ, le vent est très efficace pour disperser les spores sur de longues distances. Consultez l’avertissement Nº 6 du 6 juillet 2022 pour en savoir davantage sur la tache plectosporienne et les fongicides pouvant avoir un effet sur la maladie.
LE BLANC ET LES MALADIES FOLIAIRES
Le blanc est maintenant signalé dans toutes les régions, dans les courgettes, les citrouilles et les courges d'hiver. Pour connaître la stratégie de traitement contre le blanc, consultez l’avertissement N° 7 du 13 juillet dernier. Pour ce qui est des autres maladies foliaires, la tache alternarienne est stable et la tache angulaire est en légère augmentation dans les citrouilles, courges d'hiver, concombres, courgettes et melons.
ON NE RAPPORTE PAS ENCORE DE MILDIOU DU CONCOMBRE AU QUÉBEC
On ne rapporte pas encore de mildiou du concombre (Pseudoperonospora cubensis) au Québec. À ce stade-ci, pour les entreprises qui ont eu du mildiou par le passé, le BRAVO ZN (chlorothalonil) est un bon produit à utiliser en application préventive, avant une pluie. Un maximum de deux applications par saison est permis. Le dépistage des champs est très important afin d'appliquer les produits adéquats au bon moment. Attention au délai d'attente avant la récolte du produit choisi.
DÉGÂTS VISIBLES DU PERCEUR DE LA COURGE
On observe des dégâts du perceur de la courge (Melittia cucurbitae) dans les courgettes, les courges et les citrouilles dans les régions de la Montérégie, de Montréal et des Laurentides. Les champs de petite dimension sont plus à risque, car un plus grand nombre d’œufs sont pondus par plant et, conséquemment, les nombreuses larves qui se trouvent dans la tige tuent le plant.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Isabelle Couture, agronome, M. Sc. (MAPAQ) et révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du réseau Cucurbitacées ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.