Le blanc est signalé dans toutes les régions, mais est peu abondant. Les maladies foliaires sont stables ou en légère augmentation. Premiers signalements du mildiou dans le concombre en Ontario et au Michigan, mais pas encore de foyer dépisté au Québec. Présence de pucerons, ailés et aptères. Quelques plants virosés visibles.
ÉTAT DES CULTURES
Pour la période du 20 au 26 juillet, le temps a été chaud, humide et instable. De bons orages ont eu lieu, avec du vent et de la forte pluie, parfois accompagnée de grêle, selon les secteurs. Néanmoins, la croissance des cucurbitacées est généralement bonne. Les courges d'hiver et les citrouilles sont au stade floraison ou début fructification. Les melons profitent bien et les premiers melons brodés devraient être récoltés bientôt.
Le sommaire agrométéorologique cucurbitacées vous présente le tableau des précipitations et des degrés-jours cumulés pour chacune des régions.
LE BLANC ET LES MALADIES FOLIAIRES
Le blanc est maintenant signalé dans toutes les régions. On le retrouve principalement dans le zucchini, mais il a également été dépisté dans les autres cucurbitacées. La pression du pathogène est encore très faible. Pour connaître la stratégie de traitement contre le blanc, consultez l’avertissement N° 7 du 13 juillet dernier. Pour ce qui est des autres maladies foliaires, telles que la tache alternarienne et la tache angulaire, elles ont peu évolué encore cette semaine.
ON NE RAPPORTE PAS ENCORE DE MILDIOU DU CONCOMBRE AU QUÉBEC
On ne rapporte pas encore de mildiou du concombre (Pseudoperonospora cubensis) au Québec. Des cas viennent cependant d'être dépistés au Michigan et en Ontario. À ce stade-ci, pour les entreprises qui ont eu du mildiou par le passé, le BRAVO ZN (chlorothalonil) est un bon produit à appliquer en application préventive, avant une pluie. Un maximum de deux applications par saison est permis. Le dépistage des champs est très important afin d'appliquer les produits adéquats au bon moment. Attention au délai d'attente avant la récolte du produit choisi.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Isabelle Couture, agronome, M. Sc. (MAPAQ) et révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du réseau Cucurbitacées ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.