Conditions météo : températures chaudes avec des précipitations variables. Développement de la culture : bonne croissance, quoique plus modérée par endroits, irrigation plus généralisée et récoltes de primeurs plus soutenues. Insectes : arrivée des adultes estivaux du doryphore, pression plutôt légère de la cicadelle de la pomme de terre. Maladies : aucun cas de mildiou, progression lente de la brûlure hâtive, nouveaux cas de jambe noire, début d’activité d’autres maladies. Divers : vitrine de régie à moindres risques et journée d’information dans la pomme de terre.
Pour la période du 15 au 21 juillet 2022, des températures plus typiques d’un mois de juillet ont eu lieu un peu partout en province. Le mercure s’est souvent maintenu entre 26 et 30 °C le jour, avec des pointes à 31 ou 32 °C par moments, entre autres dans le centre et le sud de la province. Les nuits ont été plus chaudes que la période précédente, sans être tropicales (voir le sommaire agrométéorologique). Du côté des précipitations, elles ont été dispersées et hétérogènes à l’intérieur même d’une région. Des accumulations notables ont été enregistrées au sud de la province le 18 juillet (25 à 50 mm selon la localité), puis récemment le 21 juillet dans le centre (25 à 55 mm). Des orages forts mais de courte durée, avec parfois de la petite grêle, ont été à nouveau observés (voir la carte des précipitations des sept derniers jours). Dans la prochaine semaine, soit du vendredi 22 au jeudi 28 juillet, Environnement Canada annonce des températures encore très chaudes pour les secteurs au sud, mais plus près des moyennes de saison ailleurs. Des précipitations plutôt légères sont prévues, plus fréquentes dans des secteurs du centre et du nord.
La croissance des plants demeure bonne à peu près partout, avec un feuillage encore sain. Cependant, l’épisode de forte chaleur a un peu ralenti le développement par endroits, principalement pour des cultivars plus tardifs, alors que des entre-rangs tardent à se fermer. Les précipitations reçues avant le 21 juillet n’ont pas toujours été suffisantes pour combler les besoins en eau de la culture, qui sont plus importants à ce stade-ci de la saison. En effet, un équivalent en eau de 30 à 45 mm par semaine selon le type de sol, le cultivar et la température ambiante est normalement requis. La pratique de l’irrigation s’est donc plus généralisée aux endroits où moins de précipitations ont eu lieu. La plupart des parcelles suivies par les collaborateurs sont en pleine floraison (pour l’entreposage) ou en début sénescence (pour la primeur) dans les régions au sud et au centre, et surtout en floraison ou début floraison dans celles au nord et à l’est. On rapporte un développement plus difficile par endroits pour le cultivar 'Goldrush', qui supporte moins bien les hautes températures que la plupart des autres variétés, avec entre autres l’apparition de taches nécrotiques sur le feuillage. Les récoltes de primeurs pour la table ont pris un peu plus de rythme dans les régions du sud de la province, et on indique des rendements dans la bonne moyenne avec une belle qualité. Les récoltes pour le marché de la croustille ne sont pas commencées.
Le doryphore de la pomme de terre poursuit son activité à travers la province, mais de manière variable. Plus au sud, on surveille l’arrivée des adultes de la 2e génération, principalement dans les rangs en bordures, à la suite d’une possible migration en provenance de champs en rotation tout près (volontaires de pomme de terre). Un dépistage doit se poursuivre, car ces adultes sont vigoureux et peuvent causer une défoliation rapide de plants. Dans les régions plus centrales, quelques interventions contre des larves ont encore été nécessaires. Dans les régions plus au nord et à l’est, une première intervention a eu lieu par endroits, à la suite du dépistage effectué. Les collaborateurs rapportent une bonne efficacité des produits phytosanitaires appliqués de manière foliaire en 2022, en lien avec une bonne régie de leur utilisation, des conditions météorologiques favorables et un bon suivi des champs.
Malgré le temps plus chaud en cours de période, l’activité des adultes de la cicadelle de la pomme de terre (CPT) est demeurée plutôt stable et sous le seuil d’intervention retenu un peu partout, selon le piégeage réalisé par des collaborateurs. La pression demeure modérée dans certains secteurs de la Montérégie. Les captures continuent à être moindres que celles des saisons 2020 et 2021 à la même période. Des nymphes sont présentes dans quelques champs, mais à faible intensité. Pour le piégeage, on rappelle qu’il est important d’ajuster la hauteur du piège collant en fonction de celle de la canopée pour une efficacité optimale (en plus de le changer lorsqu’il contient trop de « contaminants »).
Concernant les autres ravageurs suivis par le RAP, leur activité a progressé pour certains, mais moins que prévu. Des populations de pucerons sont signalées à la hausse par endroits, dans des champs sans régie d’insecticide au semis, avec une intervention nécessaire très localement. Un peu plus de dommages foliaires reliés à l’activité des adultes de la punaise terne sont mentionnés en bordures de certains champs, mais ils sont loins du seuil de nuisibilité. Des adultes de l’altise à tête rouge demeurent encore peu observés en bordures de parcelles avec un historique. La ponte de la pyrale du maïs (pour la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean) se poursuit avec un contrôle, si nécessaire, au stade points noirs sur les masses d’œufs. Aucun cas relié à la présence de tétranyques n’a encore été signalé depuis le début de la saison. Aucune capture du psylle de la pomme de terre n’a eu lieu dans le cadre des activités de piégeage sous la supervision du MAPAQ.
Aucun cas de mildiou de la pomme de terre n’a été rapporté au Québec, et ce, depuis le début de la présente saison. Selon le site Web du USA Blight, aucun cas récent n’a été signalé en Amérique du Nord, ce qui limite leur nombre à deux seulement, ce qui peut paraître étonnant. Selon les autres sources spécialisées en pomme de terre, on ne rapporte aucun cas ailleurs au Canada, outre ceux déjà mentionnés en Colombie-Britannique. Des collaborateurs du RAP ne mentionnent aucune capture de spores du champignon chez des producteurs utilisant cette technologie dans certaines régions en province. Au cours de la dernière semaine, il y a eu quelques périodes à risques de sporulation selon le modèle prévisionnel MILÉOS, mais avec une grande variabilité en province. Les hautes températures en série (30 °C et plus), par temps sec, ne représentent pas des conditions favorables à la maladie. On rappelle que même sans précipitations appréciables, le champignon peut se développer lors de conditions humides (ex. : longue période de mouillure du feuillage, hygrométrie élevée à plus de 85 % la nuit sur une certaine période). Une protection régulière devrait donc se poursuivre partout en adaptant la fréquence d’application et le choix du produit selon les conditions météorologiques en cours et prévues.
Les symptômes visuels de la brûlure hâtive (ou tache alternarienne) ont continué à progresser dans des secteurs plus au sud et à apparaître dans quelques champs du centre et de l’est de la province. Les taches demeurent encore dans l’étage inférieur des plants et affectent principalement des cultivars réputés comme plus sensibles et/ou des parcelles en situation de stress ou de sénescence. Une intervention plus spécifique peut être justifiable si des premiers signes de la maladie sont repérés dans l’étage médian des plants.
Un tout début d’activité de dartrose est rapportée dans le sud et le centre de la province. Dans un des cas, un évasement de plants en sénescence sous la chaleur, exposant les tiges au soleil, a conduit à une infection du champignon dans des lésions (voir photos).
Quelques cas de flétrissement verticillien sont maintenant rapportés, localement, pour des cultivars et des parcelles plus à risques, dans certains secteurs de Lanaudière, de la Montérégie et de la Capitale-Nationale.
Peu de symptômes reliés à l’activité de la moisissure grise et de la moisissure blanche sont observés. Cette observation se produit souvent lors de la chute de fleurs qui causent une pourriture en se décomposant, dans des champs avec une plus forte biomasse foliaire.
De nouveaux cas de jambe noire (causée par des Pectobacterium et Dickeya) ont été rapportés, avec des symptômes apparaissant parfois plus à la suite d’orages par temps chaud. Des collaborateurs mentionnent que certains nouveaux cultivars semblent plus prédisposés à cette maladie.
PROJET DE RÉGIE À MOINDRES RISQUES DANS LA POMME DE TERRE
Dans le but de réduire les risques associés à l’utilisation des pesticides, un projet de démonstration d’une régie à moindres risques faisant appel à la gestion intégrée des ennemis des cultures a débuté en 2019. Ce projet a été récemment bonifié et se déroule à la ferme, chez 12 producteurs dans les régions de Lanaudière, Montérégie, Témiscamingue, Mauricie, Centre-du-Québec, Capitale-Nationale (Portneuf et Île d’Orléans), Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent ainsi que Saguenay–Lac-Saint-Jean. Le projet se poursuit cette saison sous la supervision du Carrefour Industriel et Expérimental de Lanaudière (CIEL), en collaboration avec les producteurs et conseillers de Club et du MAPAQ de chacune des régions participantes. Des visites de certaines fermes auront lieu au cours des prochaines semaines, notamment le 11 août dans le Centre-du-Québec et le 18 août en Montérégie. Les informations pour les rencontres seront distribuées, entre autres, par Les Producteurs de pomme de terre du Québec (PPTQ). Les résultats de la saison 2022 de l’ensemble des sites vous seront communiqués à l’automne et à l’hiver prochains. Pour plus d’informations : Pierre Lafontaine, agr., Ph. D. (p.lafontaine@ciel-cvp.ca) et Sébastien Martinez, agr., M. Sc. (s.martinez@ciel-cvp.ca).
Une journée d’information technique sur la pomme de terre aura lieu le 11 août prochain chez deux entreprises de la région du Centre-du-Québec. Pour connaître la programmation de cette journée (gratuite) et les sujets qui y seront abordés, veuillez cliquer sur le lien suivant : Invitation Pomme de terre. Cette journée est une initiative du MAPAQ, du CETAB+ et du CIEL, en collaboration avec les entreprises Proculteur inc. et Les Pommes de Terre Cardinal inc.
CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUES
Pour la période du 15 au 21 juillet 2022, des températures plus typiques d’un mois de juillet ont eu lieu un peu partout en province. Le mercure s’est souvent maintenu entre 26 et 30 °C le jour, avec des pointes à 31 ou 32 °C par moments, entre autres dans le centre et le sud de la province. Les nuits ont été plus chaudes que la période précédente, sans être tropicales (voir le sommaire agrométéorologique). Du côté des précipitations, elles ont été dispersées et hétérogènes à l’intérieur même d’une région. Des accumulations notables ont été enregistrées au sud de la province le 18 juillet (25 à 50 mm selon la localité), puis récemment le 21 juillet dans le centre (25 à 55 mm). Des orages forts mais de courte durée, avec parfois de la petite grêle, ont été à nouveau observés (voir la carte des précipitations des sept derniers jours). Dans la prochaine semaine, soit du vendredi 22 au jeudi 28 juillet, Environnement Canada annonce des températures encore très chaudes pour les secteurs au sud, mais plus près des moyennes de saison ailleurs. Des précipitations plutôt légères sont prévues, plus fréquentes dans des secteurs du centre et du nord.
DÉVELOPPEMENT DE LA CULTURE
La croissance des plants demeure bonne à peu près partout, avec un feuillage encore sain. Cependant, l’épisode de forte chaleur a un peu ralenti le développement par endroits, principalement pour des cultivars plus tardifs, alors que des entre-rangs tardent à se fermer. Les précipitations reçues avant le 21 juillet n’ont pas toujours été suffisantes pour combler les besoins en eau de la culture, qui sont plus importants à ce stade-ci de la saison. En effet, un équivalent en eau de 30 à 45 mm par semaine selon le type de sol, le cultivar et la température ambiante est normalement requis. La pratique de l’irrigation s’est donc plus généralisée aux endroits où moins de précipitations ont eu lieu. La plupart des parcelles suivies par les collaborateurs sont en pleine floraison (pour l’entreposage) ou en début sénescence (pour la primeur) dans les régions au sud et au centre, et surtout en floraison ou début floraison dans celles au nord et à l’est. On rapporte un développement plus difficile par endroits pour le cultivar 'Goldrush', qui supporte moins bien les hautes températures que la plupart des autres variétés, avec entre autres l’apparition de taches nécrotiques sur le feuillage. Les récoltes de primeurs pour la table ont pris un peu plus de rythme dans les régions du sud de la province, et on indique des rendements dans la bonne moyenne avec une belle qualité. Les récoltes pour le marché de la croustille ne sont pas commencées.
Le doryphore de la pomme de terre poursuit son activité à travers la province, mais de manière variable. Plus au sud, on surveille l’arrivée des adultes de la 2e génération, principalement dans les rangs en bordures, à la suite d’une possible migration en provenance de champs en rotation tout près (volontaires de pomme de terre). Un dépistage doit se poursuivre, car ces adultes sont vigoureux et peuvent causer une défoliation rapide de plants. Dans les régions plus centrales, quelques interventions contre des larves ont encore été nécessaires. Dans les régions plus au nord et à l’est, une première intervention a eu lieu par endroits, à la suite du dépistage effectué. Les collaborateurs rapportent une bonne efficacité des produits phytosanitaires appliqués de manière foliaire en 2022, en lien avec une bonne régie de leur utilisation, des conditions météorologiques favorables et un bon suivi des champs.
Malgré le temps plus chaud en cours de période, l’activité des adultes de la cicadelle de la pomme de terre (CPT) est demeurée plutôt stable et sous le seuil d’intervention retenu un peu partout, selon le piégeage réalisé par des collaborateurs. La pression demeure modérée dans certains secteurs de la Montérégie. Les captures continuent à être moindres que celles des saisons 2020 et 2021 à la même période. Des nymphes sont présentes dans quelques champs, mais à faible intensité. Pour le piégeage, on rappelle qu’il est important d’ajuster la hauteur du piège collant en fonction de celle de la canopée pour une efficacité optimale (en plus de le changer lorsqu’il contient trop de « contaminants »).
Concernant les autres ravageurs suivis par le RAP, leur activité a progressé pour certains, mais moins que prévu. Des populations de pucerons sont signalées à la hausse par endroits, dans des champs sans régie d’insecticide au semis, avec une intervention nécessaire très localement. Un peu plus de dommages foliaires reliés à l’activité des adultes de la punaise terne sont mentionnés en bordures de certains champs, mais ils sont loins du seuil de nuisibilité. Des adultes de l’altise à tête rouge demeurent encore peu observés en bordures de parcelles avec un historique. La ponte de la pyrale du maïs (pour la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean) se poursuit avec un contrôle, si nécessaire, au stade points noirs sur les masses d’œufs. Aucun cas relié à la présence de tétranyques n’a encore été signalé depuis le début de la saison. Aucune capture du psylle de la pomme de terre n’a eu lieu dans le cadre des activités de piégeage sous la supervision du MAPAQ.
MALADIES
Aucun cas de mildiou de la pomme de terre n’a été rapporté au Québec, et ce, depuis le début de la présente saison. Selon le site Web du USA Blight, aucun cas récent n’a été signalé en Amérique du Nord, ce qui limite leur nombre à deux seulement, ce qui peut paraître étonnant. Selon les autres sources spécialisées en pomme de terre, on ne rapporte aucun cas ailleurs au Canada, outre ceux déjà mentionnés en Colombie-Britannique. Des collaborateurs du RAP ne mentionnent aucune capture de spores du champignon chez des producteurs utilisant cette technologie dans certaines régions en province. Au cours de la dernière semaine, il y a eu quelques périodes à risques de sporulation selon le modèle prévisionnel MILÉOS, mais avec une grande variabilité en province. Les hautes températures en série (30 °C et plus), par temps sec, ne représentent pas des conditions favorables à la maladie. On rappelle que même sans précipitations appréciables, le champignon peut se développer lors de conditions humides (ex. : longue période de mouillure du feuillage, hygrométrie élevée à plus de 85 % la nuit sur une certaine période). Une protection régulière devrait donc se poursuivre partout en adaptant la fréquence d’application et le choix du produit selon les conditions météorologiques en cours et prévues.
Les symptômes visuels de la brûlure hâtive (ou tache alternarienne) ont continué à progresser dans des secteurs plus au sud et à apparaître dans quelques champs du centre et de l’est de la province. Les taches demeurent encore dans l’étage inférieur des plants et affectent principalement des cultivars réputés comme plus sensibles et/ou des parcelles en situation de stress ou de sénescence. Une intervention plus spécifique peut être justifiable si des premiers signes de la maladie sont repérés dans l’étage médian des plants.
Un tout début d’activité de dartrose est rapportée dans le sud et le centre de la province. Dans un des cas, un évasement de plants en sénescence sous la chaleur, exposant les tiges au soleil, a conduit à une infection du champignon dans des lésions (voir photos).
Quelques cas de flétrissement verticillien sont maintenant rapportés, localement, pour des cultivars et des parcelles plus à risques, dans certains secteurs de Lanaudière, de la Montérégie et de la Capitale-Nationale.
Peu de symptômes reliés à l’activité de la moisissure grise et de la moisissure blanche sont observés. Cette observation se produit souvent lors de la chute de fleurs qui causent une pourriture en se décomposant, dans des champs avec une plus forte biomasse foliaire.
De nouveaux cas de jambe noire (causée par des Pectobacterium et Dickeya) ont été rapportés, avec des symptômes apparaissant parfois plus à la suite d’orages par temps chaud. Des collaborateurs mentionnent que certains nouveaux cultivars semblent plus prédisposés à cette maladie.
PROJET DE RÉGIE À MOINDRES RISQUES DANS LA POMME DE TERRE
JOURNÉE AU CHAMP DANS LA POMME DE TERRE
Une journée d’information technique sur la pomme de terre aura lieu le 11 août prochain chez deux entreprises de la région du Centre-du-Québec. Pour connaître la programmation de cette journée (gratuite) et les sujets qui y seront abordés, veuillez cliquer sur le lien suivant : Invitation Pomme de terre. Cette journée est une initiative du MAPAQ, du CETAB+ et du CIEL, en collaboration avec les entreprises Proculteur inc. et Les Pommes de Terre Cardinal inc.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Patrice Thibault, agronome (RLIO) et révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l'avertisseur du réseau Pomme de terre ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.