Premier foyer de tache plectosporienne dans la courgette, en Montérégie. Augmentation de la tache angulaire dans plusieurs cucurbitacées. Chrysomèles rayées du concombre parfois encore très présentes et premiers foyers de flétrissement bactérien. Observations croissantes de la punaise de la courge et de ses masses d’œufs.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS et ÉTAT DES CULTURES
La période du 29 juin au 5 juillet a été dans les normales de saison de par ses températures et les précipitations qui n'ont pas été excessives. L'assèchement du sol a permis la poursuite des travaux de désherbage. La croissance des cucurbitacées est généralement bonne, mais davantage de chaleur serait bienvenue. Les étranglements de collets observés durant la période du 15 au 21 juin, à la suite des rafales importantes, ont eu raison de quelques plants, là où des dégâts avaient été signalés. Les récoltes de concombres et de courgettes sont en cours dans plusieurs régions, la pollinisation n'est cependant pas toujours optimale.
Le sommaire agrométéorologique cucurbitacées vous présente le tableau des précipitations et des degrés-jours cumulés pour chacune des régions.
La tache plectosporienne (Plectosphaerella cucumerina/Plectosporium tabacinum) est une maladie relativement récente au Québec et un premier foyer a été observé cette année en Montérégie, dans un champ de courgettes biologiques.
Plectosporium tabacinum est un champignon commun dans les sols et sur le matériel végétal en décomposition. Les souches pathogènes, elles, peuvent se maintenir sur les résidus de culture et survivre quelques années dans le sol en absence d’hôte. Les spores de P. tabacinum entrent en contact avec leurs plantes hôtes par les éclaboussures d'eau et par le vent.
En conditions fraîches et pluvieuses, la tache plectosporienne se développe sur les plantes hôtes. Les lésions prennent l’apparence de taches blanchâtres. Celles-ci sont très sporulantes et enclenchent de nombreux cycles secondaires propices à la contamination d’autres plants. Une fois la maladie installée dans un champ, le vent est très efficace pour disperser les spores sur de longues distances.
Les cucurbitacées les plus sensibles à la maladie sont les citrouilles et les courgettes. Plus récemment, la tache plectosporienne a aussi fait son apparition sur les courges Butternut et sur des cucurbitacées appartenant aux Cucurbita maxima (Hubbard, Buttercup, Ambercup, citrouilles géantes) et sur quelques gourdes.
D’après des suivis américains menés au Connecticut, sans traitements fongicides, les pertes de rendement peuvent se chiffrer entre 50 et 100 % dans un champ où il y ala maladie. Les symptômes sont heureusement facilement reconnaissables et la maladie peut être contrôlée efficacement par des fongicides protectants. Bien qu'aucun produit ne soit homologué contre cette maladie au Canada, elle peut être contrôlée en même temps que d'autres maladies qui peuvent être présentes. Selon les références américaines, le chlorotalonil (BRAVO® ZN, ECHO 720) et les strobilurines (CABRIO, QUADRIS TOP, PRISTINE) sont les plus efficaces pour contrôler la tache plectosporienne en régie conventionnelle. En régie biologique, les données d'efficacité ne sont pas disponibles.
TACHE PLECTOSPORIENNE, DÉPISTAGE D'UN PREMIER FOYER
La tache plectosporienne (Plectosphaerella cucumerina/Plectosporium tabacinum) est une maladie relativement récente au Québec et un premier foyer a été observé cette année en Montérégie, dans un champ de courgettes biologiques
Plectosporium tabacinum est un champignon commun dans les sols et sur le matériel végétal en décomposition. Les souches pathogènes, elles, peuvent se maintenir sur les résidus de culture et survivre quelques années dans le sol en absence d’hôte. Les spores de P. tabacinum entrent en contact avec leurs plantes hôtes par les éclaboussures d'eau et par le vent.
En conditions fraîches et pluvieuses, la tache plectosporienne se développe sur les plantes hôtes. Les lésions prennent l’apparence de taches blanchâtres. Celles-ci sont très sporulantes et enclenchent de nombreux cycles secondaires propices à la contamination d’autres plants. Une fois la maladie installée dans un champ, le vent est très efficace pour disperser les spores sur de longues distances.
Les cucurbitacées les plus sensibles à la maladie sont les citrouilles et les courgettes. Plus récemment, la tache plectosporienne a aussi fait son apparition sur les courges Butternut et sur des cucurbitacées appartenant aux Cucurbita maxima (Hubbard, Buttercup, Ambercup, citrouilles géantes) et sur quelques gourdes.
D’après des suivis américains menés au Connecticut, sans traitements fongicides, les pertes de rendement peuvent se chiffrer entre 50 et 100 % dans un champ où il y a
LA TACHE ANGULAIRE EN LÉGÈRE AUGMENTATION
La tache angulaire (Pseudomonas syringae) est en augmentation cette semaine sur les feuilles de zucchini, de courge d'hiver, de citrouille, de concombre et de melon dans plusieurs régions
Afin de connaître les produits homologués contre la tache angulaire dans les cucurbitacées, veuillez consulter le bulletin d’information N° 2 du 17 mai 2022.
INSECTES RAVAGEURS
Chrysomèle rayée du concombre
La chrysomèle rayée du concombre est encore présente dans de nombreux champs. On commence à voir du flétrissement bactérien là où l'insecte était présent. Pour connaître les seuils d’intervention ainsi que les méthodes de lutte, consultez la fiche technique Chrysomèle rayée du concombre.
INSECTES RAVAGEURS
Chrysomèle rayée du concombre
La chrysomèle rayée du concombre est encore présente dans de nombreux champs. On commence à voir du flétrissement bactérien là où l'insecte était présent. Pour connaître les seuils d’intervention ainsi que les méthodes de lutte, consultez la fiche technique Chrysomèle rayée du concombre.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Isabelle Couture, agronome, M. Sc. (MAPAQ) et révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseure du réseau Cucurbitacées ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.