Rouille brune, oïdium et fusariose : à surveiller dans les céréales. Fonte des semis : à surveiller dans le soya. Symptômes de manque d'azote : conditions fraîches et pluvieuses pouvant être en cause. Soya jaune : causes possibles en début de saison. Charbon : observé dans les céréales. Tipule des prairies : son activité tire à sa fin. Cicadelle de la pomme de terre : présence faible dans les champs suivis par le RAP. Maïs tombé ou cassé : causes possibles.
MALADIES DES CÉRÉALES : ROUILLE BRUNE, OÏDIUM ET FUSARIOSE À SURVEILLER
T. Copley 1 et Y. Dion 2
1. Chercheuse (CÉROM) 2. Agronome (MAPAQ)
T. Copley 1 et Y. Dion 2
1. Chercheuse (CÉROM) 2. Agronome (MAPAQ)
La rouille brune a été observée dans les Laurentides et en Montérégie-Est sur le blé d’automne (dans différentes localités), ainsi qu’au Centre de recherche sur les grains (CÉROM), dans plusieurs parcelles de blé d’automne, de seigle d’automne et de blé de printemps. Les conditions fraîches et humides des dernières semaines favorisent le développement de la rouille brune. Les spores sont transportées sur de longues distances par des vents forts, favorisant la dispersion de la maladie d’une région à l’autre.
Le développement de la rouille brune tôt dans la saison, c’est-à-dire à des stades précédant le gonflement de l’épi dans la gaine, peut engendrer des pertes de rendement significatives. Dans le cas du blé d’automne, la floraison a eu lieu et la culture est au stade de remplissage des grains. Les interventions avec un fongicide à ce stade ne corrigeront pas des pertes de rendement potentielles, d’autant plus que la maladie n’a pas été détectée avant et qu'elle n’affecte pas ou très peu la feuille étendard.
La situation est toute autre dans le cas des céréales de printemps. Les cultures de printemps sont à des stades peu avancés de développement. La détection hâtive est donc critique pour prendre les meilleures décisions de contrôle. Si la rouille brune est signalée dans votre région, un dépistage régulier (une fois par semaine) est recommandé, et ce, peu importe le cultivar utilisé. Pour un dépistage adéquat, il est recommandé d’évaluer 10 endroits représentatifs du champ et de bien examiner 10 plants par endroit.
Pour limiter les pertes de rendement, il est important de protéger la feuille étendard avant qu’elle ne soit atteinte sur plus de 5 % de sa superficie. Au-delà de ce seuil, le champ est à risque de pertes de rendement, et ce, même si une application de fongicide est faite.
La maladie se manifeste par des pustules (lésions surélevées) rondes à ovales, orange à brunes, principalement sur la face supérieure des feuilles. Les pustules sont distribuées de façon aléatoire sur les feuilles. Certaines variétés de blé et de seigle sont résistantes à la rouille brune, mais le niveau de résistance peut varier d’une année à l’autre en raison des différentes races de rouille brune qui existent.
L’oïdium (le blanc) des céréales peut connaître une recrudescence à cause des conditions humides. Veuillez consulter l’avertissement N° 8 du 10 juin 2022 pour plus de détails sur le suivi de la maladie.
La fusariose de l’épi sera à surveiller dans les jours à venir pour les céréales de printemps. Le stade critique pour l’infection du blé est au moment de la floraison. Il faut prévenir l’infection si le risque est important et surveiller le stade de la culture, les conditions météorologiques et les niveaux de risque des jours à venir dès l’épiaison. Si nécessaire, une intervention chez le blé se fait avant la mi-floraison. Chez l’orge, il faut surveiller et si besoin, intervenir dès l’épiaison. Voyez la fiche technique La fusariose de l'épi chez les céréales pour plus de détails.
De nouvelles cartes interactives des niveaux de risque sont maintenant accessibles et totalement fonctionnelles. Cliquez sur ce lien pour accéder à la nouvelle plateforme et aux cartes.
Consultez également le bulletin d’information Fusariose de l’épi des céréales : accès aux cartes interactives du niveau de risque.
SURVEILLEZ LA FONTE DES SEMIS DANS LE SOYA
S. Mathieu, J. Breault, V. Samson et B. Duval, agronomes (MAPAQ)
Les pluies continues au cours des dernières semaines ont saturé en eau certains champs. Ce phénomène a entraîné des retards importants au niveau des semis dans certaines régions. Si les semis sont faits dans de mauvaises conditions, la fonte des semis risque davantage de se développer. Dans le soya, cette maladie est causée par différents champignons des genres Fusarium, Phytophthora, Pythium, Rhizoctonia, etc. Ces maladies sont dommageables puisqu’elles peuvent entraîner la mort des plants peu après le semis ou ralentir la croissance des plants infectés. Les premiers symptômes apparaissent souvent dans les baissières ou les parties mal drainées des champs. En effet, plus un sol est en santé, bien aéré et bien égoutté, moins il est propice à la maladie.
Des lésions brunes sur les racines des plantules, changeant d’aspect en fonction du taux d’humidité, sont caractéristiques de l’infection par les Phomopsis spp., Pythium spp. et Phytophthora spp. Ces champignons attaquent aussi le point de croissance des plantules, pouvant causer un dépérissement et un ralentissement de la croissance. Des lésions rougeâtres sous le sol, près de la surface, sont caractéristiques des Fusarium spp. et Rhizoctonia spp.
Afin de réduire les risques de fonte des semis chez le soya, il est recommandé de faire une rotation avec des céréales et du maïs, de favoriser un bon drainage et d’adopter des pratiques qui limitent la compaction et améliorent la santé des sols. Les moyens mis en place pour favoriser une levée rapide, tels qu’une profondeur de semis adéquate ou une température suffisante du sol au moment du semis, sont des mesures efficaces pour prévenir la fonte des semis. Il est à noter que les fongicides foliaires ne sont pas efficaces contre la fonte des semis. Les traitements de semences fongicides protègent la semence et les plantules durant une période de deux à trois semaines après le semis.
Pour en savoir plus sur la façon de diagnostiquer les maladies, consultez les vidéos et documents suivants :
- Bulletin d’information Comment bien diagnostiquer les problèmes phytosanitaires en cultures de champ
- Bulletin d’information Évaluation de la santé des racines des grandes cultures en début de saison
- Vidéo Diagnostic des problèmes phytosanitaires et prélèvement de plantes pour envoi au laboratoire
- Vidéo Lavage et observations des racines.
SYMPTÔMES DE MANQUE D’AZOTE EN CE DÉBUT DE SAISON FRAIS ET PLUVIEUX
S. Brousseau-Trudel, J. Breault, V. Samson et Y. Dion, agronomes (MAPAQ)
Les conditions fraîches et les précipitations abondantes que nous connaissons actuellement, dans certains secteurs, peuvent nuire à la libération de l’azote de vos engrais de synthèse et organique, ainsi que de celui contenu dans la matière organique du sol. La présence de zones saturées en eau pour une période prolongée nuit au développement des plantes en ralentissant le processus de minéralisation de l’azote et peut aller jusqu’à l’asphyxie des racines (en raison des conditions d’anoxie). La disponibilité de l’azote aux plantes peut être influencée par plusieurs facteurs, dont la texture du sol, la saturation en eau du sol, le type d’engrais azotés appliqués, la santé du sol, etc. Dans les champs où la fertilisation azotée est fractionnée, il n’est généralement pas recommandé d’ajouter plus d’azote que les quantités déjà prévues au plan de fertilisation.
Présentement, des zones d’accumulation d’eau sont visibles dans plusieurs champs. Nous observons dans ces champs des zones jaunies, des plants inégaux et/ou des retards de croissance.
La saturation en eau du sol pourrait mener à des pertes d’azote par dénitrification. Cependant, il est plutôt rare qu'une carence induite en azote soit importante au point où l'on doit s’en inquiéter et faire des correctifs. Les sols lourds et compactés sont plus à risque pour la dénitrification dans des conditions d’excès d’eau. Quant aux sols légers, ils sont plus à risque au lessivage lors des fortes pluies. Pour mieux orienter vos décisions en lien avec votre fertilisation azotée en postlevée, vous pouvez consulter les documents suivants et en discuter avec vos conseillers agricoles qui ont réalisé vos plans de fertilisation :
- Doit-on ajouter un supplément d’azote dans le maïs à la suite d’un excès de pluie?
- Le blogue Actualités azotées
- Comment corriger une carence d’azote dans le maïs?
INTRODUCTION À LA FICHE SOYA JAUNE EN DÉBUT DE SAISON : LES CAUSES POSSIBLES
S. Mathieu, B. Duval et J. Breault, agronomes (MAPAQ)
À la suite des pluies et des températures fraîches des derniers jours, certains champs de soya sont de couleur vert pâle, voire jaune. En général, au retour du temps plus clément, les plants retrouveront leur verdure. Dans les champs où le soya ne reprendra pas sa couleur verte, il pourrait s’agir de phytotoxicité, d’une maladie racinaire, d’une carence, etc. Consultez la fiche technique Soya jaune en début de saison : les causes possibles pour vous aider à diagnostiquer les causes en lien avec les herbicides et les carences minérales.
CHARBON DANS LES CÉRÉALES
S. Mathieu, Y. Dion, V. Samson, J. Breault et B. Duval, agronomes (MAPAQ)
Un cas de charbon a été rapporté dans un champ d’orge en Montérégie-Ouest. Cette maladie est causée par un champignon qui survit à l’intérieur des semences ou à la surface de celles-ci et qui se développe dans le plant d’orge pour produire des masses de spores noires qui remplaceront les fleurs et les grains. Les spores présentes sur les épis pourront infecter les fleurs des épis voisins et, conséquemment, les grains qui seront récoltés. Il est à noter que la maladie n’affecte pas la qualité et l’innocuité alimentaire des grains et que les pertes de rendement engendrées sont minimes (moins de 1 %). Toutefois, la présence de charbon peut causer un problème si les grains contaminés sont utilisés comme semences. Pour diminuer les risques d’infection, il est recommandé d’utiliser des cultivars résistants ainsi que des semences certifiées ayant reçu un traitement avec un fongicide systémique. Consultez la fiche IRIIS phytoprotection pour plus de détails.
TIPULE DES PRAIRIES : SON ACTIVITÉ TIRE À SA FIN
S. Boquel 1, M. Neau 2 et V. Samson 3
1. Chercheur (CÉROM) 2. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM) 3. Agronome (MAPAQ)
Quelques nouveaux signalements de dommages causés par la tipule des prairies en Chaudière-Appalaches ont encore été rapportés cette semaine, portant le nombre total à plus d’une trentaine. Les prairies et les céréales infestées par la tipule des prairies présentent de larges zones jaunies ou dénudées. Dans les grandes cultures, des plants plus petits et grignotés sont également souvent observés en lien avec cette problématique. Heureusement, selon les données obtenues via le RAP, l’activité du ravageur tire à sa fin. Lorsque les larves de tipule atteignent entre 4 et 5 cm de longueur, elles cessent de s’alimenter et entrent dans une période de diapause estivale avant de se transformer en pupes et d’émerger sous forme adulte vers la fin août. Cette phase débute généralement vers la mi-juin.
Pour rappel, vous pouvez rapporter la présence de l’insecte ou de dommages à votre responsable régional RAP Grandes cultures du MAPAQ et envoyer une fiche de signalement remplie à rapcerom@cerom.qc.ca.
Pour obtenir plus d’information sur le ravageur, les facteurs de risque et les stratégies d’intervention, consultez la fiche technique sur la Tipule des prairies.
PRÉSENCE DE CICADELLES DANS QUELQUES LUZERNIÈRES SUIVIES PAR LE RAP
C. Rieux 1, J. Saguez 2, V. Samson 1 et M. Neau 3
1. Agronomes (MAPAQ) 2. Chercheur (CÉROM) 3. Coordonnateur du RAP GC (CÉROM)
Cette semaine, la cicadelle de la pomme de terre est rapportée dans 20 des 23 champs dépistés au Québec. Elle est présente dans plusieurs régions : Abitibi-Témiscamingue, Centre-du-Québec, Chaudière-Appalaches, Estrie, Lanaudière, Laurentides, Mauricie, Montérégie et Outaouais. Les populations sont généralement en dessous du seuil d’intervention. Comme plusieurs de ces champs ont récemment été fauchés, cette faible présence pourrait être attribuable à l’effet de cette coupe.
Un dépistage est donc recommandé, en particulier dans les luzernières en implantation, et ce, avant de voir des symptômes apparaître (jaunissement de l’extrémité des feuilles en forme de V). Le dépistage des insectes devrait se faire tous les cinq à sept jours en utilisant la méthode du filet fauchoir. Le suivi peut être réalisé jusqu’à la mi-août, moment où les cicadelles réduisent leurs activités.
Le seuil d’intervention dépend du niveau des populations de l’insecte, de la hauteur de la luzerne, ainsi que du niveau de stress climatique et environnemental de la luzerne. En cas d’infestation et/ou d’observation de premiers dommages, la meilleure stratégie pourrait être de devancer la coupe et de surveiller les populations par la suite, par d’autres dépistages. En effet, lors de la coupe, les cicadelles adultes pourraient se déplacer vers les cultures avoisinantes et revenir dans la luzerne lorsque celle-ci recommencera à pousser. Pour en savoir plus sur la biologie de l’insecte, comment le dépister et les stratégies d’intervention, référez-vous à la fiche technique La cicadelle de la pomme de terre dans la luzerne. Portez une attention particulière lors du dépistage afin d'éviter de confondre la cicadelle de la pomme de terre avec la cicadelle de l’aster.
Des variétés de luzerne offrent une certaine tolérance face à l’insecte grâce à la présence de poils sur les feuilles. Les luzernières tolérantes pourraient supporter jusqu’à quatre fois plus de cicadelles. Toutefois, ces poils sont moins développés lors de l’année de l’implantation. De plus, en cas de fortes infestations, ces variétés peuvent tout de même subir des pertes de rendement.
Dans le cas de très fortes infestations où les seuils d’intervention sont dépassés, un insecticide pourrait être utilisé pour contrôler les populations.
Notez que lors des dépistages avec un filet fauchoir, plusieurs autres insectes (ravageurs et ennemis naturels) peuvent être collectés. On peut trouver beaucoup de pucerons du pois. Lors du dépistage pour la cicadelle de la pomme de terre dans un site en Montérégie-Ouest, des larves de charançon postiche de la luzerne ont été observées et des grignotements ont été constatés sur les plants de luzerne. Pour davantage de détails concernant cet insecte, consultez l’avertissement N° 8 du 10 juin 2022. Depuis 2021, ce ravageur est rapporté en Outaouais. Sa présence a également été observée en Estrie cette année. Soyez vigilant, car nos voisins (Ontario et État de New York) rapportent régulièrement cet insecte.
PLANTS DE MAÏS TOMBÉS OU CASSÉS : CAUSES POSSIBLES
Texte original rédigé en 2021 par B. Duval, V. Samson et A. Akpakouma, agronomes (MAPAQ)
Actualisé par B. Duval, J. Breault et V. Samson, agronomes (MAPAQ)
À cette période de l’été, il est possible d’observer des plants de maïs cassés à la base ou tombés au sol. Ce phénomène peut avoir plusieurs causes. Pour les comprendre et pour apporter les correctifs appropriés, un diagnostic précis est important.
« Green snap » ou « brittle snap »
Il y a plusieurs facteurs impliqués dans ce phénomène (hybride, vent, stade du maïs, conditions de croissance, etc.). En bref, le plant de maïs peut casser à des périodes spécifiques au cours de son développement, dont celle comprise entre les stades V5 et V8. Durant cette période, le plant est en croissance rapide. Les parois cellulaires sont donc plus fragiles. Si un fort vent souffle sur le champ de maïs à ce stade, il est possible que des plants cassent juste au-dessus du niveau du sol. Les plants complètement cassés ne se remettront pas de ce dommage, mais si la perte de population est minime en ce début de saison, les plants voisins pourraient compenser la perte.
Maïs « sans racines » (« rootless/floppy corn »)
Ce phénomène s’observe surtout entre les stades V3 et V8 du maïs. Les plants sont couchés sur le sol, reliés à celui-ci par seulement une ou quelques racines. Ces plants n’ont presque aucunes racines nodales, celles-ci étant très courtes et ne permettant pas d’ancrer le maïs dans le sol. Elles ne présentent aucun signe d’alimentation par des insectes, comme des galeries. Elles sont simplement desséchées et décolorées.
Lorsque le maïs est proche du stade V8, son système de racines nodales est relativement bien établi. Si le sol est très sec en surface pendant la période qui précède ce stade, le développement des racines nodales peut être compromis. Le problème peut aussi être causé par un semis peu profond, la compaction de surface, un sillon resté ouvert, le lissage ou d'autres facteurs entraînant une restriction racinaire, tels qu'un semis effectué dans des conditions trop humides.
Le maïs « sans racines » est souvent confondu avec des dommages de larves de chrysomèle des racines du maïs, mais à cette période de l’été, les larves font peu de dommages. Certains herbicides peuvent aussi causer des dommages aux racines du maïs; il faut envisager cette possibilité en fonction de l’historique d’application d’herbicides dans le champ.
Dommages d’oiseaux
Des oiseaux, tels que les corneilles, peuvent s’attaquer aux plants de maïs. Les dommages peuvent être observés lors de la levée de la culture jusqu’au stade V4 environ. Les oiseaux arrachent les plantules pour manger les semences. La présence d’excréments d’oiseaux près d’une plantule arrachée et l'absence de la semence (mangée) permettent d’appuyer l’hypothèse. Souvent, les dommages sont observés dans des champs entourés de bois et dans des zones du champ privilégiées par les oiseaux. Le RAP Maïs sucré a produit une fiche technique sur le sujet, vous pouvez la consulter pour connaître les méthodes de prévention et de lutte.
Dommages d’herbicides
Les herbicides du groupe 4, de type phytohormones, peuvent causer une cassure des plants de maïs à leur base. Ce phénomène peut se produire lorsque la dose est élevée, que le stade maximal du maïs indiqué à l’étiquette est dépassé et/ou que la température est trop élevée autour de la date d’application. Certains hybrides de maïs sont plus sensibles que d’autres à ce type de dommage.
Pour plus d’information sur d’autres causes de verse du maïs, consultez le bulletin d'information Plants de maïs en forme de « cols d’oie » : causes possibles.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été révisé par la Direction de la phytoprotection (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’avertisseur du réseau Grandes cultures ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.