Publication périodique du tableau du rayonnement solaire global et problématiques prévisibles.
PUBLICATION PÉRIODIQUE DU TABLEAU DU RAYONNEMENT SOLAIRE GLOBAL
Pour la semaine débutant le 13 mars et se terminant le 19 mars, la journée la plus sombre (minimum journalier) a été recensée à Victoriaville, et la journée la plus lumineuse (maximum journalier) à New Richmond. La station météorologique située à Beauceville a enregistré le plus faible rayonnement solaire de la semaine, et celle située à Mirabel, le rayonnement solaire le plus élevé de la semaine (total hebdomadaire).
Rayonnement solaire global (semaine 12)
Rayonnement solaire global (joules/cm²) |
Du 2022-03-13 au 2022-03-19 (semaine 12) | |||
Région (Station) | Total hebdomadaire | Minimum journalier |
Maximum journalier |
Potentiel hebdomadaire |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (New Richmond) |
9 188 | 654 | 1 886 | 12 942 |
Chaudière-Appalaches (Beauceville) | 7 710 | 234 | 1 611 | 13 570 |
Mauricie (Trois-Rivières) | 8 130 | 227 | 1 616 | 13 522 |
Centre-du-Québec (Victoriaville) | 8 108 | 201 | 1 726 | 13 623 |
Abitibi-Témiscamingue (Rouyn) | 7 824 | 433 | 1 633 | 12 922 |
Outaouais (Masson) | 9 032 | 272 | 1 659 | 13 779 |
Laurentides (Mirabel) | 9 287 | 272 | 1 644 | 13 760 |
Lanaudière (L'Assomption) | 9 112 | 204 | 1 708 | 13 694 |
Saguenay–Lac-Saint-Jean (Saint-Cœur-de-Marie) |
8 805 | 501 | 1 880 | 12 758 |
Capitale-Nationale (Québec) | 8 067 | 272 | 1 748 | 13 375 |
Côte-Nord (Sept-Îles) | 7 714 | 656 | 1 693 | 12 258 |
Montérégie-Ouest (Sainte-Clotilde) | 9 101 | 447 | 1 686 | 13 902 |
Montérégie-Est (Saint-Liboire) | 8 984 | 354 | 1 639 | 13 748 |
Estrie (Sherbrooke) | 8 273 | 408 | 1 510 | 13 817 |
Bas-Saint-Laurent (Saint-Fabien) | 8 419 | 431 | 1 792 | 12 896 |
On se sert du rayonnement solaire pour caractériser les journées, gérer les températures de croissance et pour contrôler les irrigations.
On adapte la conduite climatique de la serre selon la vigueur et l’équilibre d’un plant. En général, plus le rayonnement solaire est élevé, plus la température moyenne sur 24 heures dans la serre doit être élevée. À l’inverse, plus le rayonnement lumineux est faible, plus la température moyenne sur 24 heures dans la serre doit être basse.
Pour estimer la quantité d’eau qu’une culture tuteurée comme la tomate ou le concombre consomme, on multiplie le rayonnement global journalier par un facteur de 2,0 à 2,5. Cette semaine, par exemple, une culture tuteurée en serre, qui est à un stade mature, consommera jusqu’à 4 700 ml/m² lors d’une journée ensoleillée. Il faudra ajouter à cette valeur de consommation les taux de drainage désirés pour estimer la quantité à apporter à la culture.
Des quantités d'eau insuffisantes, trop abondantes ou mal réparties risquent d’induire un stress à la culture et de causer des problèmes abiotiques et phytosanitaires.
PROBLÉMATIQUES PRÉVISIBLES
Certaines problématiques reviennent chaque année, à peu près au même moment. Il est donc facile de les anticiper et de les prévenir. Cette semaine, les deux problématiques prévisibles coïncident avec le retour du temps plus chaud.
Lors du retour du temps plus chaud, il est nécessaire d’aérer de façon plus importante les serres, et ce, en créant de grandes ouvertures sur l’extérieur que les bourdons empruntent pour ne plus revenir. En été, la plupart vont malgré tout revenir à la ruche, mais en saison froide, ils meurent à l’extérieur. Il faut donc vérifier la pollinisation plus souvent pour s’assurer qu’elle est suffisante, être prêt à commander une ruche rapidement et, si c’est nécessaire, fermer les ruches entre 9 h et 14 h, lors des journées plus chaudes et ensoleillées. Cela afin de limiter la désertion des bourdons à l’extérieur des serres.
Les grands froids sont derrière nous, on l’espère! Cela fait en sorte que les systèmes de chauffage sont moins sollicités, et les systèmes d’aération (ouvrants de toits, fan-jet et autres) plus utilisés. Cette conjoncture crée des conditions idéales pour de la condensation dans le bas des plants. En effet, la température dans le bas des cultures peut être beaucoup plus faible que celle mesurée dans le haut des cultures. Si l’humidité relative mesurée est élevée, cette différence de température représente dans plusieurs cas une saturation de l’air en eau et de la condensation sur les tiges, les fruits et les feuilles, dans le bas des plants. Si ces épisodes se répètent, ils mèneront inévitablement vers des maladies d’humidité comme la moisissure grise. La solution la plus simple pour contrôler cette problématique est de conserver un chauffage minimal dans le bas des plants.
Lors du retour du temps plus chaud, il est nécessaire d’aérer de façon plus importante les serres, et ce, en créant de grandes ouvertures sur l’extérieur que les bourdons empruntent pour ne plus revenir. En été, la plupart vont malgré tout revenir à la ruche, mais en saison froide, ils meurent à l’extérieur. Il faut donc vérifier la pollinisation plus souvent pour s’assurer qu’elle est suffisante, être prêt à commander une ruche rapidement et, si c’est nécessaire, fermer les ruches entre 9 h et 14 h, lors des journées plus chaudes et ensoleillées. Cela afin de limiter la désertion des bourdons à l’extérieur des serres.
Les grands froids sont derrière nous, on l’espère! Cela fait en sorte que les systèmes de chauffage sont moins sollicités, et les systèmes d’aération (ouvrants de toits, fan-jet et autres) plus utilisés. Cette conjoncture crée des conditions idéales pour de la condensation dans le bas des plants. En effet, la température dans le bas des cultures peut être beaucoup plus faible que celle mesurée dans le haut des cultures. Si l’humidité relative mesurée est élevée, cette différence de température représente dans plusieurs cas une saturation de l’air en eau et de la condensation sur les tiges, les fruits et les feuilles, dans le bas des plants. Si ces épisodes se répètent, ils mèneront inévitablement vers des maladies d’humidité comme la moisissure grise. La solution la plus simple pour contrôler cette problématique est de conserver un chauffage minimal dans le bas des plants.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Philippe-Antoine Taillon, puis révisé par Mahmoud Ramadan et Marianne St-Laurent, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Cultures maraîchères en serre ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.