Publication périodique du tableau du rayonnement solaire global et viabilité des auxiliaires de lutte biologique et des bourdons.
PUBLICATION PÉRIODIQUE DU TABLEAU DU RAYONNEMENT SOLAIRE GLOBAL
Pour la semaine débutant le 27 février et se terminant le 5 mars, la journée la plus sombre (minimum journalier) a été recensée à Masson, et la journée la plus lumineuse (maximum journalier) à Victoriaville. La station météorologique située à Rouyn a enregistré le plus faible rayonnement solaire de la semaine, et celle située à New Richmond, le rayonnement solaire le plus élevé de la semaine (total hebdomadaire).
Rayonnement solaire global (semaine 10)
Rayonnement solaire global (joules/cm²) |
Du 2022-02-27 au 2022-03-05 (semaine 10) | |||
Région (Station) | Total hebdomadaire | Minimum journalier |
Maximum journalier |
Potentiel hebdomadaire |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (New Richmond) | 9 960 | 1 048 | 1 645 | 12 063 |
Chaudière-Appalaches (Beauceville) | 9 062 | 713 | 1 630 | 12 907 |
Mauricie (Trois-Rivières) | 8 955 | 760 | 1 535 | 12 848 |
Centre-du-Québec (Victoriaville) | 8 882 | 451 | 1 662 | 12 976 |
Abitibi-Témiscamingue (Rouyn) | 8 083 | 855 | 1 495 | 12 032 |
Outaouais (Masson) | 8 874 | 446 | 1 630 | 13 153 |
Laurentides (Mirabel) | 9 209 | 566 | 1 642 | 13 143 |
Lanaudière (L'Assomption) | 9 190 | 680 | 1 569 | 13 062 |
Saguenay–Lac-Saint-Jean (Saint-Cœur-de-Marie) | 9 709 | 1 101 | 1 578 | 11 906 |
Capitale-Nationale (Québec) | 9 241 | 762 | 1 598 | 12 667 |
Côte-Nord (Sept-Îles) | 8 538 | 646 | 1 506 | 11 237 |
Montérégie-Ouest (Sainte-Clotilde) | 8 762 | 555 | 1 590 | 13 321 |
Montérégie-Est (Saint-Liboire) | 9 309 | 738 | 1 624 | 13 129 |
Estrie (Sherbrooke) | 8 355 | 637 | 1 588 | 13 218 |
Bas-Saint-Laurent (Saint-Fabien) | 8 593 | 704 | 1 510 | 12 055 |
On se sert du rayonnement solaire pour caractériser les journées, gérer les températures de croissance et pour régir les irrigations.
On adapte la conduite climatique de la serre selon la vigueur et l’équilibre d’un plant. En général, plus le rayonnement solaire est élevé, plus la température moyenne sur 24 heures dans la serre doit être élevée. À l’inverse, plus le rayonnement lumineux est faible, plus la température moyenne sur 24 heures dans la serre doit être basse. Ainsi, lors d’une journée ensoleillée de 1 662 joules/cm² à Victoriaville, une culture en serre n’exige pas la même température moyenne sur 24 heures que celle lors d'une journée nuageuse totalisant 446 joules/cm² à Masson.
Pour estimer la quantité d’eau qu’une culture tuteurée comme la tomate ou le concombre consomme, on multiplie le rayonnement global journalier par un facteur de 2,0 à 2,5. Cette semaine, par exemple, une culture mature tuteurée en serre située à Sherbrooke consommera jusqu’à 1 500 ml/m² lors d’une journée nuageuse, et jusqu’à 4 000 ml/m² lors d’une journée ensoleillée. Il faudra ajouter à ces valeurs de consommation les taux de drainage désirés pour estimer la quantité à apporter à la culture. Des quantités d'eau insuffisantes, trop abondantes ou mal réparties risquent d’induire un stress à la culture et de causer des problèmes abiotiques et phytosanitaires.
À la suite des conditions climatiques froides, des collaborateurs rapportent des livraisons d’auxiliaires de lutte biologique et de bourdons plus ou moins vivants. Les compagnies qui effectuent le transport de ces organismes vivants ignorent souvent les conséquences d’une boîte laissée à l’extérieur lorsqu’il fait -15 °C, ou en plein soleil lorsqu’il fait 30 °C. Deux étapes s’imposent pour résoudre ce problème.
Premièrement, vous devez prendre une entente avec le transporteur qui dessert votre entreprise afin que vous soyez mis au courant lorsqu’une livraison arrive. Si c’est impossible ou que vous êtes injoignables, vous pouvez aménager un endroit identifié et accessible au transporteur pour héberger votre précieuse cargaison le temps que vous puissiez en prendre possession.
Ensuite, il est de votre responsabilité de vérifier si les insectes et autres organismes bénéfiques reçus sont viables. Pour vérifier cela, il existe des protocoles simples à effectuer que vous pouvez mettre en place. De la simple observation visuelle à un décompte précis, un éventail de possibilités s’offre à vous. Ce document recense les différents protocoles qui peuvent être utilisés. Il est destiné aux producteurs et a été réalisé par le centre de recherche et d’innovation de Vineland en Ontario.
On adapte la conduite climatique de la serre selon la vigueur et l’équilibre d’un plant. En général, plus le rayonnement solaire est élevé, plus la température moyenne sur 24 heures dans la serre doit être élevée. À l’inverse, plus le rayonnement lumineux est faible, plus la température moyenne sur 24 heures dans la serre doit être basse. Ainsi, lors d’une journée ensoleillée de 1 662 joules/cm² à Victoriaville, une culture en serre n’exige pas la même température moyenne sur 24 heures que celle lors d'une journée nuageuse totalisant 446 joules/cm² à Masson.
Pour estimer la quantité d’eau qu’une culture tuteurée comme la tomate ou le concombre consomme, on multiplie le rayonnement global journalier par un facteur de 2,0 à 2,5. Cette semaine, par exemple, une culture mature tuteurée en serre située à Sherbrooke consommera jusqu’à 1 500 ml/m² lors d’une journée nuageuse, et jusqu’à 4 000 ml/m² lors d’une journée ensoleillée. Il faudra ajouter à ces valeurs de consommation les taux de drainage désirés pour estimer la quantité à apporter à la culture. Des quantités d'eau insuffisantes, trop abondantes ou mal réparties risquent d’induire un stress à la culture et de causer des problèmes abiotiques et phytosanitaires.
Viabilité des auxiliaires de lutte biologique et des bourdons
À la suite des conditions climatiques froides, des collaborateurs rapportent des livraisons d’auxiliaires de lutte biologique et de bourdons plus ou moins vivants. Les compagnies qui effectuent le transport de ces organismes vivants ignorent souvent les conséquences d’une boîte laissée à l’extérieur lorsqu’il fait -15 °C, ou en plein soleil lorsqu’il fait 30 °C. Deux étapes s’imposent pour résoudre ce problème.
Premièrement, vous devez prendre une entente avec le transporteur qui dessert votre entreprise afin que vous soyez mis au courant lorsqu’une livraison arrive. Si c’est impossible ou que vous êtes injoignables, vous pouvez aménager un endroit identifié et accessible au transporteur pour héberger votre précieuse cargaison le temps que vous puissiez en prendre possession.
Ensuite, il est de votre responsabilité de vérifier si les insectes et autres organismes bénéfiques reçus sont viables. Pour vérifier cela, il existe des protocoles simples à effectuer que vous pouvez mettre en place. De la simple observation visuelle à un décompte précis, un éventail de possibilités s’offre à vous. Ce document recense les différents protocoles qui peuvent être utilisés. Il est destiné aux producteurs et a été réalisé par le centre de recherche et d’innovation de Vineland en Ontario.
POUR PLUS D'INFORMATION
L'organisation internationale de lutte biologique (OILB), dont la mission est d’encourager le développement de la lutte biologique, facilite également la publication de protocoles pour évaluer la qualité des livraisons d’auxiliaires de lutte biologique.
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Philippe-Antoine Taillon, puis révisé par Mahmoud Ramadan et Louise Thériault, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Cultures maraîchères en serre ou le secrétariat du RAP. La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.