Diminution des températures et précipitations variables, mais significatives. Fin des plantations. Activité persistante des punaises; activité variable des chenilles, des pucerons, des thrips et des chrysomèles. Davantage de pourritures bactériennes à la suite de la canicule. Peu de tache bactérienne. Présence localisée de mildiou dans la Capitale-Nationale et augmentation en Montérégie-Ouest. Augmentation de la brûlure de la pointe. Difficultés de pommaison. Cultures de couverture.
RÉSUMÉ MÉTÉOROLOGIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
Pendant la période du 1er au 7 septembre, les températures de jour comme de nuit ont été généralement dans les normales saisonnières ou légèrement au-dessus, mis à part le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie qui ont connu 3 et 4 jours sous les normales saisonnières. Toutes les régions ont connu un ou des épisodes de précipitations significatives, mais le nombre de jours et les quantités reçues varient d'une région à l'autre (voir la carte des précipitations).
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Les plantations et semis sont terminés en Montérégie-Ouest, où les derniers semis ont 6 feuilles. Dans toutes les régions, le développement végétatif a généralement bénéficié du temps plus frais et des récentes précipitations. Les récoltes sont en cours partout, et terminées sur certains sites, en Chaudière-Appalaches.
INSECTES
Punaise
Les punaises s’activent encore dans plusieurs régions. La présence d’adultes et de larves a justifié plusieurs traitements en Montérégie-Ouest. Leur présence est également rapportée sur des sites biologiques, en Chaudière-Appalaches. Un nombre accru d’adultes de la punaise terne et de la punaise brune est rapporté dans la Capitale-Nationale, occasionnant quelques interventions sur certains sites.
Les seuils d’intervention recommandés sont présentés dans l’avertissement No 4 du 4 juin 2020.
Pucerons
Les populations de pucerons sont généralement faibles dans toutes les régions, et peu de nouvelles interventions ont été effectuées.
Autres insectes
Les altises à tête rouge sont peu nombreuses dans toutes les régions, et leur activité n’a pas entrainé d’interventions.
Les chenilles fausses-arpenteuses sont présentes en Montérégie-Ouest, et parfois contrôlées par des traitements visant d’abord les punaises. Leur présence est aussi signalée à un faible niveau autour de la Capitale-Nationale.
En Montérégie-Ouest, la présence de thrips trop abondante sur les vieilles feuilles a justifié quelques traitements. Des dommages récents de chrysomèle maculée du concombre sont encore observés, mais sont en diminution. Aucune intervention directe contre ce ravageur n’a toutefois été effectuée, mais l’activité de plusieurs espèces de chrysomèles est à surveiller. Les dommages causés par les mineuses et les limaces sont tolérables. Dans toutes les régions, la présence de cicadelles demeure généralement sans impact.
MALADIES DE SOL
En Montérégie-Ouest, les cas d’affaissement pythien et d’affaissement sclérotique sont stables et plutôt faibles. Les cas de pourriture basale (Rhizoctonia solani) sont également stables et se maintiennent généralement sous les 5 % de plants porteurs.
On observe davantage de plants affectés par des pourritures bactériennes, favorisées par les fortes chaleurs et l’indice humidex élevé des dernières canicules. Les nouveaux cas de moisissure grise (Botrytis cinerea) sont peu nombreux.
Autour de la Capitale-Nationale, les plants affectés par la moisissure grise et la pourriture basale demeurent stables et causent peu de pertes.
MALADIES FOLIAIRES
En Montérégie-Ouest, les symptômes de mildiou favorisés par les conditions plus humides sont en augmentation. Des traitements sont effectués afin d’éviter que les taches montent sur le plant et atteignent les feuilles intermédiaires et de cœur. On rapporte un début de mildiou à l’Île-d’Orléans, localisé dans de la laitue frisée.
On ne rapporte la tache bactérienne qu’en Montérégie-Ouest, et ce, avec une faible incidence.
DÉSORDRES
En Montérégie-Ouest, la brûlure de la pointe affecte parfois sévèrement des champs de romaine près de la maturité et de la récolte. On ne rapporte que quelques cas autour de la Capitale-Nationale. L’avertissement N° 4 du 2 juin 2005 donne plus de détails sur les symptômes, les causes et la prévention de la brûlure de la pointe.
La montaison hâtive n’est rapportée qu’en Montérégie-Ouest, dans des parcelles non irriguées au semis. Dans certains champs de laitue pommée, la formation de la pomme est parfois sévèrement retardée, obligeant le producteur à abandonner des sections de champs à la récolte.
