Températures chaudes et précipitations souvent faibles, mais hétérogènes dans plusieurs régions. Encore quelques plantations en Montérégie-Ouest. Faible activité des punaises, présence accrue des chenilles et vers gris. Maladies de sol généralement acceptables. Mildiou et tache bactérienne variables en Montérégie-Ouest. Quelques cas de jaunisse de l’aster. Peu de brûlure de la pointe.
Pour la période du 11 au 17 août, les températures de jour ont été généralement au-dessus des normales saisonnières, surtout en début et en fin de période. Les températures de nuit ont suivi la même tendance, mais certaines régions ont connu des nuits fraîches, bien au-dessous des normales saisonnières. Les précipitations ont été variables d'une région à l'autre (voir la carte des précipitations), des orages sont rapportés par endroits et certaines régions, comme la Montérégie, ont reçu très peu de précipitations. L'irrigation a été de mise dans plusieurs régions en raison du manque d'eau, mais aussi des besoins élevés des cultures.
Les plantations se poursuivent chez quelques producteurs en Montérégie-Ouest. De l’étranglement au collet est rapporté dans quelques champs.
Punaise
Les populations de punaises ternes sont actives dans toutes les régions, parfois davantage d’adultes, parfois davantage de larves, et souvent en augmentation. Des traitements ont été effectués ou sont prévus dans toutes les régions, en fonction de l’atteinte des seuils et des dommages causés. Les seuils d’intervention recommandés sont présentés dans l’avertissement Nº 4 du 4 juin 2020.
Pucerons
En Montérégie-Ouest, les pucerons sont généralement en augmentation. Des traitements ont été effectués dans quelques champs, particulièrement dans des semis non bassinés avec ADMIRE (imidaclopride). Autour de la Capitale-Nationale, on rapporte également une augmentation et de nouvelles envolées entraînant d’éventuels traitements en fonction du marché visé.
Autres insectes
Le nombre d’altises à tête rouge diminue en Montérégie-Ouest, entre autres à la suite des traitements effectués. En Chaudière-Appalaches et dans la Capitale-Nationale, leur activité est occasionnellement contrôlée par des interventions contre les punaises.
Les chenilles fausses-arpenteuses sont encore très actives en Montérégie-Ouest. Les vers-gris noirs et les vers-gris moissonneurs ont causé des dommages dans de jeunes plantations, mais aussi sur des mauvaises herbes dans des champs plus avancés. Des traitements ont été effectués contre ces ravageurs. On ne rapporte pas de vers gris dans les autres régions, mais les premières larves de fausse-arpenteuse ont fait leur apparition dans la Capitale-Nationale (Île-d’Orléans).
En Montérégie-Ouest, de jeunes plantations sont endommagées par des larves de mouche des semis, particulièrement dans les champs où on retrouve beaucoup de résidus de culture ou de culture de couverture. Aucune intervention ne peut être faite dans ces cas. Dans toutes les régions, la présence des thrips est tolérable. Les cicadelles sont aussi bien présentes, mais des cas de jaunisse de l’aster dans la laitue ne sont rapportés que dans quelques champs de la Montérégie-Ouest. La stratégie d’intervention contre la cicadelle et la jaunisse de l’aster est présentée à la page 9 de l’avertissement N° 10 du 23 juillet 2004.
En Montérégie-Ouest, le nombre de plants affectés par les maladies de sol est relativement stable. Les symptômes d’affaissement pythien, d’affaissement sclérotique et de pourriture basale (Rhizoctonia solani) sont généralement observés sur 0 à 8 % des plants. Les champs avec historique de risques peuvent cependant subir davantage de pertes.
Toujours en Montérégie-Ouest, la moisissure grise (Botrytis cinerea) et les pourritures bactériennes sont plutôt stables. Quelques cas isolés de jaunisse de l’aster ont été observés dans tous les types de laitue.
Dans les autres régions, les quelques cas isolés de maladies rapportés dans les dernières semaines sont stables. Aucune intervention récente n’a été faite et aucune n’est prévue.
En Montérégie-Ouest, les symptômes de mildiou ont généralement diminué et on note peu de nouvelles sporulations. Des traitements sont toutefois effectués dans certains champs où la maladie est active.
Malgré la chaleur et l’humidité favorables à son développement, la tache bactérienne cause présentement peu de problèmes en Montérégie-Ouest.
En Montérégie-Ouest, on retrouve la brûlure de la pointe et l’assèchement marginal particulièrement dans la laitue romaine, parfois sévèrement. La présence de ces symptômes dans les autres régions demeure négligeable. L’avertissement N° 4 du 2 juin 2005 donne plus de détails sur les symptômes, les causes et la prévention de la brûlure de la pointe.
La montaison hâtive se manifeste encore en Chaudière-Appalaches et dans des laitues frisées en Montérégie-Ouest.
RÉSUMÉ CLIMATIQUE et RISQUES ASSOCIÉS
Pour la période du 11 au 17 août, les températures de jour ont été généralement au-dessus des normales saisonnières, surtout en début et en fin de période. Les températures de nuit ont suivi la même tendance, mais certaines régions ont connu des nuits fraîches, bien au-dessous des normales saisonnières. Les précipitations ont été variables d'une région à l'autre (voir la carte des précipitations), des orages sont rapportés par endroits et certaines régions, comme la Montérégie, ont reçu très peu de précipitations. L'irrigation a été de mise dans plusieurs régions en raison du manque d'eau, mais aussi des besoins élevés des cultures.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Les plantations se poursuivent chez quelques producteurs en Montérégie-Ouest. De l’étranglement au collet est rapporté dans quelques champs.
INSECTES
Punaise
Les populations de punaises ternes sont actives dans toutes les régions, parfois davantage d’adultes, parfois davantage de larves, et souvent en augmentation. Des traitements ont été effectués ou sont prévus dans toutes les régions, en fonction de l’atteinte des seuils et des dommages causés. Les seuils d’intervention recommandés sont présentés dans l’avertissement Nº 4 du 4 juin 2020.
Pucerons
En Montérégie-Ouest, les pucerons sont généralement en augmentation. Des traitements ont été effectués dans quelques champs, particulièrement dans des semis non bassinés avec ADMIRE (imidaclopride). Autour de la Capitale-Nationale, on rapporte également une augmentation et de nouvelles envolées entraînant d’éventuels traitements en fonction du marché visé.
Autres insectes
Le nombre d’altises à tête rouge diminue en Montérégie-Ouest, entre autres à la suite des traitements effectués. En Chaudière-Appalaches et dans la Capitale-Nationale, leur activité est occasionnellement contrôlée par des interventions contre les punaises.
Les chenilles fausses-arpenteuses sont encore très actives en Montérégie-Ouest. Les vers-gris noirs et les vers-gris moissonneurs ont causé des dommages dans de jeunes plantations, mais aussi sur des mauvaises herbes dans des champs plus avancés. Des traitements ont été effectués contre ces ravageurs. On ne rapporte pas de vers gris dans les autres régions, mais les premières larves de fausse-arpenteuse ont fait leur apparition dans la Capitale-Nationale (Île-d’Orléans).
En Montérégie-Ouest, de jeunes plantations sont endommagées par des larves de mouche des semis, particulièrement dans les champs où on retrouve beaucoup de résidus de culture ou de culture de couverture. Aucune intervention ne peut être faite dans ces cas. Dans toutes les régions, la présence des thrips est tolérable. Les cicadelles sont aussi bien présentes, mais des cas de jaunisse de l’aster dans la laitue ne sont rapportés que dans quelques champs de la Montérégie-Ouest. La stratégie d’intervention contre la cicadelle et la jaunisse de l’aster est présentée à la page 9 de l’avertissement N° 10 du 23 juillet 2004.
MALADIES DE SOL
En Montérégie-Ouest, le nombre de plants affectés par les maladies de sol est relativement stable. Les symptômes d’affaissement pythien, d’affaissement sclérotique et de pourriture basale (Rhizoctonia solani) sont généralement observés sur 0 à 8 % des plants. Les champs avec historique de risques peuvent cependant subir davantage de pertes.
Toujours en Montérégie-Ouest, la moisissure grise (Botrytis cinerea) et les pourritures bactériennes sont plutôt stables. Quelques cas isolés de jaunisse de l’aster ont été observés dans tous les types de laitue.
Dans les autres régions, les quelques cas isolés de maladies rapportés dans les dernières semaines sont stables. Aucune intervention récente n’a été faite et aucune n’est prévue.
MALADIES FOLIAIRES
En Montérégie-Ouest, les symptômes de mildiou ont généralement diminué et on note peu de nouvelles sporulations. Des traitements sont toutefois effectués dans certains champs où la maladie est active.
Malgré la chaleur et l’humidité favorables à son développement, la tache bactérienne cause présentement peu de problèmes en Montérégie-Ouest.
DÉSORDRES
En Montérégie-Ouest, on retrouve la brûlure de la pointe et l’assèchement marginal particulièrement dans la laitue romaine, parfois sévèrement. La présence de ces symptômes dans les autres régions demeure négligeable. L’avertissement N° 4 du 2 juin 2005 donne plus de détails sur les symptômes, les causes et la prévention de la brûlure de la pointe.
La montaison hâtive se manifeste encore en Chaudière-Appalaches et dans des laitues frisées en Montérégie-Ouest.
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Carl Dion Laplante, agronome (PRISME), Eve Abel, agronome (MAPAQ), puis révisé par Elisabeth Fortier, agr., M. Sc. (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Laitue et chicorée ou le secrétariat du RAP . La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.