Temps frais, gel au sol, précipitations variables. Pucerons, fausses-arpenteuses et thrips en Montérégie-Ouest. Mildiou en Montérégie-Ouest et à l’Île-d’Orléans. Tache bactérienne en Montérégie-Ouest. Maladies de sol en Montérégie-Ouest et à l’Île-d’Orléans. Dernier avertissement et remerciements aux collaborateurs.
Durant la dernière semaine (du mercredi 9 septembre au mardi 15 septembre), les températures ont été le plus souvent sous les normales de jour comme de nuit. Les matins du 12 et du 15 septembre ont été particulièrement froids et du gel au sol a été observé le 15 septembre localement dans plusieurs régions. Il y a eu plusieurs jours de temps nuageux et des précipitations ont été enregistrées le 9, le 10 et surtout le 13 septembre, mais en quantités très variables selon les régions et les localités. En gros, la Montérégie et l’Estrie n’ont reçu que de faibles quantités, alors qu'au contraire, autour de Québec et au Lac-Saint-Jean, elles ont été un peu trop abondantes (voir la carte des précipitations cumulées). Malgré les conditions humides favorables aux maladies, ces dernières sont généralement bien contrôlées. L’activité des insectes est en baisse en raison du refroidissement des températures. On prévoit du temps plutôt frais, mais ensoleillé pour la prochaine semaine; il faudra surveiller le taux d’humidité du sol sur les secteurs ayant reçu peu de pluie récemment, ainsi que les risques de gel.
En Montérégie-Ouest, les quantités de pucerons varient beaucoup d’un champ à l’autre. On rapporte encore des envolées de pucerons ailés. Plusieurs interventions ont été réalisées. Dans les autres régions, les populations se stabilisent et seulement quelques interventions ont été effectuées dans la Capitale-Nationale. Les populations de punaises diminuent, mais des interventions sont encore justifiées dans certains champs en Montérégie-Ouest. De nouvelles interventions ont été effectuées contre les chenilles de la fausse-arpenteuse et contre les thrips en Montérégie-Ouest.
En Montérégie-Ouest, les symptômes de mildiou (Bremia lactucae) demeurent très abondants et la régie fongicide se poursuit. La maladie est aussi en légère augmentation à l’Île-d’Orléans.
Avec les rosées abondantes de la dernière semaine, les symptômes de tache bactérienne (Xanthomonas campestris pv. vitians) continuent d’augmenter en Montérégie-Ouest, bien que les taches soient principalement retrouvées sur les feuilles basales non récoltées des laitues pommées.
En Montérégie-Ouest, les symptômes d’affaissement sclérotique continuent d’augmenter près de la récolte, causant parfois des pertes considérables. En général, la pourriture basale, l’affaissement pythien, la moisissure grise et la fusariose sont peu présents.
À l’Île-d’Orléans, on rapporte une légère augmentation, par endroits, des symptômes de moisissure grise.
À moins que des événements particuliers ne surviennent au cours des prochaines semaines, cet avertissement devrait être le dernier cette saison.
Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) repose sur un vaste réseau de conseillers agricoles qui acceptent généreusement de mettre leur expertise au service de la collectivité et de fournir des données. La liste suivante présente les personnes ayant collaboré cette année au réseau Laitue et chicorée.
Voici la liste des principaux collaborateurs en 2020 :
Parmi les autres personnes qui collaborent à ce réseau, il est aussi important de mentionner :
RÉSUMÉ CLIMATIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
Durant la dernière semaine (du mercredi 9 septembre au mardi 15 septembre), les températures ont été le plus souvent sous les normales de jour comme de nuit. Les matins du 12 et du 15 septembre ont été particulièrement froids et du gel au sol a été observé le 15 septembre localement dans plusieurs régions. Il y a eu plusieurs jours de temps nuageux et des précipitations ont été enregistrées le 9, le 10 et surtout le 13 septembre, mais en quantités très variables selon les régions et les localités. En gros, la Montérégie et l’Estrie n’ont reçu que de faibles quantités, alors qu'au contraire, autour de Québec et au Lac-Saint-Jean, elles ont été un peu trop abondantes (voir la carte des précipitations cumulées). Malgré les conditions humides favorables aux maladies, ces dernières sont généralement bien contrôlées. L’activité des insectes est en baisse en raison du refroidissement des températures. On prévoit du temps plutôt frais, mais ensoleillé pour la prochaine semaine; il faudra surveiller le taux d’humidité du sol sur les secteurs ayant reçu peu de pluie récemment, ainsi que les risques de gel.
INSECTES
En Montérégie-Ouest, les quantités de pucerons varient beaucoup d’un champ à l’autre. On rapporte encore des envolées de pucerons ailés. Plusieurs interventions ont été réalisées. Dans les autres régions, les populations se stabilisent et seulement quelques interventions ont été effectuées dans la Capitale-Nationale. Les populations de punaises diminuent, mais des interventions sont encore justifiées dans certains champs en Montérégie-Ouest. De nouvelles interventions ont été effectuées contre les chenilles de la fausse-arpenteuse et contre les thrips en Montérégie-Ouest.
MALADIES FOLIAIRES
En Montérégie-Ouest, les symptômes de mildiou (Bremia lactucae) demeurent très abondants et la régie fongicide se poursuit. La maladie est aussi en légère augmentation à l’Île-d’Orléans.
Avec les rosées abondantes de la dernière semaine, les symptômes de tache bactérienne (Xanthomonas campestris pv. vitians) continuent d’augmenter en Montérégie-Ouest, bien que les taches soient principalement retrouvées sur les feuilles basales non récoltées des laitues pommées.
MALADIES DE SOL
En Montérégie-Ouest, les symptômes d’affaissement sclérotique continuent d’augmenter près de la récolte, causant parfois des pertes considérables. En général, la pourriture basale, l’affaissement pythien, la moisissure grise et la fusariose sont peu présents.
À l’Île-d’Orléans, on rapporte une légère augmentation, par endroits, des symptômes de moisissure grise.
DERNIER AVERTISSEMENT ET REMERCIEMENTS AUX COLLABORATEURS
À moins que des événements particuliers ne surviennent au cours des prochaines semaines, cet avertissement devrait être le dernier cette saison.
Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) repose sur un vaste réseau de conseillers agricoles qui acceptent généreusement de mettre leur expertise au service de la collectivité et de fournir des données. La liste suivante présente les personnes ayant collaboré cette année au réseau Laitue et chicorée.
Voici la liste des principaux collaborateurs en 2020 :
Parmi les autres personnes qui collaborent à ce réseau, il est aussi important de mentionner :
- Les producteurs, membres de clubs ou non, qui acceptent généreusement que l’on recueille de l’information sur leur ferme.
- Les conseillers reliés à la vente des produits qui fournissent de l’information utile au réseau.
- Le personnel du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) (phytopathologie et entomologie) du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), dont l’expertise est essentielle pour l’identification précise des différents problèmes observés dans les cultures.
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Carl Dion Laplante, agronome (PRISME), Mario Leblanc et Eve Abel, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Laitue et chicorée ou le secrétariat du RAP . La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.