À surveiller : plusieurs ravageurs principaux et secondaires sont toujours aussi actifs. Les symptômes de plusieurs maladies fongiques et bactériennes ont pris de l'ampleur.
INSECTES RAVAGEURS
Plusieurs ravageurs (altises des crucifères, des navets et à tête rouge; piéride du chou; fausse-teigne des crucifères et fausse-arpenteuse du chou) sont actifs. Les interventions phytosanitaires se poursuivent, lorsque les seuils sont atteints, afin d'assurer un bon contrôle des dégâts. Du côté des thrips, leur contrôle demeure nécessaire dans plusieurs champs de choux de la province. Enfin, les pucerons sont toujours très actifs dans plusieurs champs, et donc à surveiller, notamment dans les cultures plus sensibles telles que les choux chinois et le rutabaga.
RÉSEAU DE PIÉGEAGE DE LA CÉCIDOMYIE DU CHOU-FLEUR
Les captures de la cécidomyie du chou-fleur se poursuivent dans les pièges à phéromone du Réseau de piégeage. Des traitements sont appliqués pour protéger les cultures en développement, et ce, jusqu'à leur récolte ou lorsque les points de croissance ne sont plus accessibles à l'adulte pour y pondre ses œufs (ex. : chou pommé). Afin de lutter efficacement contre ce ravageur, il importe de l'empêcher de compléter son cycle vital en enfouissant bien les résidus de culture dès la récolte terminée.
Le tableau qui suit vous permet de prendre connaissance des niveaux de captures de la dernière semaine dans les différentes régions. Vous remarquerez qu'ils sont souvent fort variables pour une région donnée. Ainsi, la meilleure façon de faire le suivi de cet ennemi est d'installer des pièges à phéromone dans vos champs, dès l'implantation de vos crucifères, et d'en faire le relevé au moins deux fois par semaine.
Le tableau qui suit vous permet de prendre connaissance des niveaux de captures de la dernière semaine dans les différentes régions. Vous remarquerez qu'ils sont souvent fort variables pour une région donnée. Ainsi, la meilleure façon de faire le suivi de cet ennemi est d'installer des pièges à phéromone dans vos champs, dès l'implantation de vos crucifères, et d'en faire le relevé au moins deux fois par semaine.
Région | Nombre de sites de piégeage | Niveau de captures |
Bas-Saint-Laurent | 2 | Modéré à très élevé |
Capitale-Nationale | 4 | Nul à très faible |
Centre-du-Québec | 1 | Très faible |
Chaudière-Appalaches | 3 | Très faible à élevé |
Estrie | 1 | Très élevé |
Gaspésie | 4 | Nul à modéré |
Îles-de-la-Madeleine | 2 | Nul |
Laval-Lanaudière | 12 | Nul à très élevé |
Laurentides | 6 | Nul à très élevé |
Mauricie | 3 | Très faible à élevé |
Montérégie | 12 | Nul à très élevé |
Saguenay–Lac-Saint-Jean | 5 | Nul à très élevé |
MALADIES
Jusqu'à la hauteur de la Capitale-Nationale, une progression de symptômes de nervation noire et de taches alternariennes (sur feuilles et inflorescences) est observée dans plusieurs cultures à différents stades de développement. De la pourriture molle bactérienne, de la pourriture basale et de la pourriture sclérotique sont également observées dans des champs sur le point d'être récoltés. En ce qui concerne le mildiou, la situation semble stable, mais les températures plus fraîches pourraient favoriser son développement. Surveillez bien l'évolution de ces maladies dans vos champs. Si vous devez intervenir, vous pouvez vous référer au bulletin sur les fongicides homologués dans les crucifères (2020).
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |