Pression parfois forte des pucerons, des punaises et des altises à tête rouge. Vers-gris faucheurs en Montérégie-Ouest. Affaissement sclérotique, pourriture basale et mildiou en augmentation en Montérégie-Ouest; moisissure grise et affaissement sclérotique dans la Capitale-Nationale. Peu de brûlure de la pointe. Montaison variable.
Durant la dernière semaine (du mercredi 5 août au mardi 11 août), les températures de jour ont atteint la normale ou l’ont dépassée chaque jour. Le mercure n’a toutefois atteint le seuil du 30 °C que le 11 août. Les températures de nuit ont été un peu plus variables, avec quelques nuits fraîches (près de 10 °C) et quelques nuits chaudes (20 °C). Le taux d’humidité de l’air est cependant demeuré constamment élevé. Les pluies les plus significatives ont été apportées par les orages qui ont touché la province, le 11 août, en fin d’après-midi et en début de nuit. Les quantités reçues ont cependant beaucoup varié selon les secteurs (voir la carte des précipitations cumulées).
Après les fortes pluies du 4 août (passage d’Isaias), les sols se sont graduellement asséchés, si bien que l’irrigation s’est avérée nécessaire sur certains sites, durant les derniers jours, notamment sur les sols sableux de Lanaudière. Comme on prévoit encore du temps chaud et sec pour plusieurs jours, un suivi rigoureux de l’humidité du sol sera donc encore requis, plus particulièrement sur les régions les plus au sud qui ont été peu touchées par les orages du 11 août.
Les récoltes se poursuivent dans toutes les régions. Les plantations devraient se terminer bientôt, dans plusieurs entreprises, notamment dans les régions plus froides.
Les populations de pucerons augmentent, mais en moyenne, elles demeurent bien en deçà de ce que l’on observe habituellement à cette période-ci de l’année. Pour la majorité des champs, elles sont faibles sur tout le territoire, et très peu d'interventions ont été réalisées. Des pucerons de la laitue sont rapportés, mais seulement en Montérégie-Ouest.
Les altises à tête rouge sont encore présentes en quantités variables dans toutes les régions. Bien que les dommages soient tolérables dans certains champs, plusieurs interventions ont été effectuées dans les jeunes laitues ainsi que dans les laitues feuille afin de limiter les dégâts. En Montérégie-Ouest, certains champs où la pression est particulièrement importante en sont à leur deuxième traitement.
Comme la semaine dernière, la présence de punaises est très variable d’un champ à l’autre, mais plusieurs interventions ont tout de même été justifiées contre les adultes et les larves de la punaise terne, dans toutes les régions.
En Montérégie-Ouest, les vers-gris faucheurs sont encore présents en grand nombre, dans de nouvelles plantations de laitue, ainsi que dans certains champs de laitue pommée, près de la récolte, justifiant ainsi des interventions. Dans les autres régions, la présence de vers gris est nulle ou négligeable.
Les cicadelles sont encore très présentes dans toutes les régions, et de nouvelles interventions ont été effectuées en Chaudière-Appalaches. Les thrips observés dans quelques champs de laitue, en Montérégie-Ouest et dans la Capitale-Nationale sont stables, sans nécessiter d’intervention. Dans la Capitale-Nationale, les perce-oreilles ne sont toujours pas problématiques, mais sont à surveiller. Quelques chenilles arpenteuses sont observées dans certains champs de la région de la Capitale-Nationale.
En Montérégie-Ouest, on note une augmentation des cas d’affaissement sclérotique (Sclerotinia sclerotiorium et S. minor) et de pourriture basale (Rhizoctonia solani) à la suite des pluies importantes de la semaine dernière. Les symptômes d’affaissement pythien (Pythium sp.) et de moisissure grise (Botrytis cinerea) demeurent faibles dans la plupart des champs. Des cas de pourriture bactérienne (Pectobacterium carotovorum) sont encore rapportés dans la laitue pommée, près de la récolte, ainsi que des symptômes de nervation brune dans les champs plus avancés.
Dans la Capitale-Nationale (Île d’Orléans), les cas de moisissure grise continuent d’augmenter et justifient parfois des interventions. L’affaissement sclérotique s’est stabilisé dans les champs affectés, en Chaudière-Appalaches et dans la Capitale-Nationale.
En Montérégie-Ouest, les symptômes de mildiou (Bremia lactucae) sont en légère augmentation dans plusieurs champs. On prévoit que la maladie devrait encore progresser étant donné les conditions favorables (nuits fraîches et rosées persistantes). On rapporte également une légère augmentation de la tache bactérienne (Xanthomonas campestris pv. vitians), principalement sur les vieilles feuilles de laitue romaine et de laitue pommée.
Aucune maladie foliaire n’est rapportée dans les autres régions.
En Montérégie-Ouest, des symptômes de nervation brune sont observés dans les champs de laitue pommée les plus avancés. Peu de cas de brûlure de la pointe (tip burn) ou d’assèchement marginal ont été observés. Quant à la montaison hâtive, on observe la formation du bouton floral dans les champs avancés de laitues pommée, romaine et frisée.
De rares cas de montaison et de brûlure de la pointe sont rapportés en Chaudière-Appalaches et dans la région de la Capitale-Nationale.
RÉSUMÉ CLIMATIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
Durant la dernière semaine (du mercredi 5 août au mardi 11 août), les températures de jour ont atteint la normale ou l’ont dépassée chaque jour. Le mercure n’a toutefois atteint le seuil du 30 °C que le 11 août. Les températures de nuit ont été un peu plus variables, avec quelques nuits fraîches (près de 10 °C) et quelques nuits chaudes (20 °C). Le taux d’humidité de l’air est cependant demeuré constamment élevé. Les pluies les plus significatives ont été apportées par les orages qui ont touché la province, le 11 août, en fin d’après-midi et en début de nuit. Les quantités reçues ont cependant beaucoup varié selon les secteurs (voir la carte des précipitations cumulées).
Après les fortes pluies du 4 août (passage d’Isaias), les sols se sont graduellement asséchés, si bien que l’irrigation s’est avérée nécessaire sur certains sites, durant les derniers jours, notamment sur les sols sableux de Lanaudière. Comme on prévoit encore du temps chaud et sec pour plusieurs jours, un suivi rigoureux de l’humidité du sol sera donc encore requis, plus particulièrement sur les régions les plus au sud qui ont été peu touchées par les orages du 11 août.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Les récoltes se poursuivent dans toutes les régions. Les plantations devraient se terminer bientôt, dans plusieurs entreprises, notamment dans les régions plus froides.
INSECTES
Les populations de pucerons augmentent, mais en moyenne, elles demeurent bien en deçà de ce que l’on observe habituellement à cette période-ci de l’année. Pour la majorité des champs, elles sont faibles sur tout le territoire, et très peu d'interventions ont été réalisées. Des pucerons de la laitue sont rapportés, mais seulement en Montérégie-Ouest.
Les altises à tête rouge sont encore présentes en quantités variables dans toutes les régions. Bien que les dommages soient tolérables dans certains champs, plusieurs interventions ont été effectuées dans les jeunes laitues ainsi que dans les laitues feuille afin de limiter les dégâts. En Montérégie-Ouest, certains champs où la pression est particulièrement importante en sont à leur deuxième traitement.
Comme la semaine dernière, la présence de punaises est très variable d’un champ à l’autre, mais plusieurs interventions ont tout de même été justifiées contre les adultes et les larves de la punaise terne, dans toutes les régions.
En Montérégie-Ouest, les vers-gris faucheurs sont encore présents en grand nombre, dans de nouvelles plantations de laitue, ainsi que dans certains champs de laitue pommée, près de la récolte, justifiant ainsi des interventions. Dans les autres régions, la présence de vers gris est nulle ou négligeable.
Les cicadelles sont encore très présentes dans toutes les régions, et de nouvelles interventions ont été effectuées en Chaudière-Appalaches. Les thrips observés dans quelques champs de laitue, en Montérégie-Ouest et dans la Capitale-Nationale sont stables, sans nécessiter d’intervention. Dans la Capitale-Nationale, les perce-oreilles ne sont toujours pas problématiques, mais sont à surveiller. Quelques chenilles arpenteuses sont observées dans certains champs de la région de la Capitale-Nationale.
MALADIES DE SOL
En Montérégie-Ouest, on note une augmentation des cas d’affaissement sclérotique (Sclerotinia sclerotiorium et S. minor) et de pourriture basale (Rhizoctonia solani) à la suite des pluies importantes de la semaine dernière. Les symptômes d’affaissement pythien (Pythium sp.) et de moisissure grise (Botrytis cinerea) demeurent faibles dans la plupart des champs. Des cas de pourriture bactérienne (Pectobacterium carotovorum) sont encore rapportés dans la laitue pommée, près de la récolte, ainsi que des symptômes de nervation brune dans les champs plus avancés.
Dans la Capitale-Nationale (Île d’Orléans), les cas de moisissure grise continuent d’augmenter et justifient parfois des interventions. L’affaissement sclérotique s’est stabilisé dans les champs affectés, en Chaudière-Appalaches et dans la Capitale-Nationale.
MALADIES FOLIAIRES
En Montérégie-Ouest, les symptômes de mildiou (Bremia lactucae) sont en légère augmentation dans plusieurs champs. On prévoit que la maladie devrait encore progresser étant donné les conditions favorables (nuits fraîches et rosées persistantes). On rapporte également une légère augmentation de la tache bactérienne (Xanthomonas campestris pv. vitians), principalement sur les vieilles feuilles de laitue romaine et de laitue pommée.
Aucune maladie foliaire n’est rapportée dans les autres régions.
DÉSORDRES
En Montérégie-Ouest, des symptômes de nervation brune sont observés dans les champs de laitue pommée les plus avancés. Peu de cas de brûlure de la pointe (tip burn) ou d’assèchement marginal ont été observés. Quant à la montaison hâtive, on observe la formation du bouton floral dans les champs avancés de laitues pommée, romaine et frisée.
De rares cas de montaison et de brûlure de la pointe sont rapportés en Chaudière-Appalaches et dans la région de la Capitale-Nationale.
| Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Carl Dion Laplante, agronome (PRISME), Mario Leblanc et Eve Abel, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Laitue et chicorée ou le secrétariat du RAP . La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
