Températures et précipitations variables selon les régions. Les récoltes se poursuivent. Pucerons en augmentation dans la plupart des régions, premiers pucerons de la laitue en Montérégie-Ouest. Forte présence de l'altise à tête rouge en Montérégie-Ouest. Activité variable des punaises, selon la région. Vers-gris grimpeurs en Montérégie-Ouest. Pourriture basale en diminution, mais encore élevée dans certains champs en Montérégie-Ouest. Augmentation du mildiou en Montérégie-Ouest, mais encore faible. Brûlure de la pointe, assèchement marginal et montaison hâtive stables ou en diminution.
Dans le sud de la province, les températures ont encore été le plus souvent au-dessus des normales durant la dernière semaine (du mercredi 15 juillet au mardi 21 juillet). Il y a encore eu trois journées très chaudes, du 18 au 20 juillet, où les températures de jour et de nuit ont avoisiné, respectivement, les 30 °C puis 20 °C. Plus à l’est, les températures se sont généralement maintenues plus près des normales et parfois un peu en dessous. Il a plu, principalement le 17 et le 19 juillet, mais les quantités reçues ont encore beaucoup varié selon les régions et les localités, notamment en Montérégie-Ouest (voir la carte des précipitations cumulées). On prévoit encore des températures élevées à partir de la fin de semaine. Un suivi rigoureux du besoin en eau des cultures demeurera donc essentiel sur un grand nombre de fermes.
Les récoltes et les plantations se poursuivent dans plusieurs régions. La reprise et le développement sont bons, surtout si l’irrigation est bien gérée.
Les populations de pucerons continuent d’augmenter ou demeurent stables, selon la région. Les premiers pucerons de la laitue ont été observés en Montérégie-Ouest, en faible nombre (pour de l’information sur le puceron de la laitue [Nasonovia ribisnigri], voir les pages 10 et 11 ainsi que la Figure 11 de la page 26 du Guide d’identification des pucerons dans les cultures maraîchères au Québec). Dans toutes les régions, des interventions ont été justifiées dans certains champs.
Les populations de punaises augmentent en Chaudière-Appalaches et dans la Capitale-Nationale, justifiant des interventions, alors qu’elles sont généralement en diminution en Montérégie-Ouest, où peu d’interventions ont été effectuées contre ce ravageur. On retrouve principalement des adultes et quelques larves de punaise terne; les punaises brunes se font plus rares.
En Montérégie-Ouest, on retrouve encore cette semaine des vers-gris grimpeurs (ver-gris tacheté et ver-gris panaché) dans quelques champs de laitue pommée près de la récolte, justifiant des interventions. Les chenilles de type arpenteuse sont moins présentes dans toutes les régions et causent peu de dommages.
Les altises à tête rouge sont présentes dans toutes les régions, mais les populations observées n’ont justifié des interventions qu’en Montérégie-Ouest, où des laitues romaines près de la récolte ainsi que des jeunes plants ont dû être protégés.
On note aussi la présence de cicadelles, parfois en quantité élevée, dans toutes les régions, et des interventions ont été effectuées dans certains champs de la Chaudière-Appalaches. Les thrips observés dans la laitue en Montérégie-Ouest durant les dernières semaines sont maintenant présents au cœur des plants, mais leur présence n’a pas été jugée problématique.
En Montérégie-Ouest, les cas d’affaissement sclérotique et d’affaissement pythien (Pythium sp.) demeurent faibles. La pourriture basale (Rhizoctonia solani) est en diminution, mais est encore présente dans certains champs, principalement dans la laitue pommée et Boston près de la récolte; l’incidence varie cependant beaucoup d’un champ à l’autre, de négligeable jusqu’à 50 % de plants affectés.
Toujours en Montérégie-Ouest, les épisodes de chaleur humide et les précipitations parfois élevées ont favorisé l’apparition de la pourriture bactérienne (Pectobacterium carotovorum) dans quelques champs de laitue pommée.
On rapporte quelques cas d’affaissement sclérotique, en Chaudière-Appalaches, sur des laitues trop matures, et de moisissure grise (Botrytis cinerea) dans la Capitale-Nationale.
Les cas de mildiou (Bremia lactucae) sont en augmentation en Montérégie-Ouest, mais le nombre de plants et de champs affectés demeure faible. La régie fongicide débute ou se poursuit dans les champs affectés et les champs adjacents.
De nouveaux symptômes de tache bactérienne (Xanthomonas campestris pv. vitians) ont été rapportés dans de rares champs de laitues pommée et romaine, en Montérégie-Ouest, sur des feuilles basses et intermédiaires portant des dommages de pluie forte et de grêle.
En Montérégie-Ouest, de nouveaux symptômes de brûlure de la pointe (tipburn) et d’assèchement marginal continuent d’être observés, bien que l’incidence soit en diminution, autant en nombre de plants qu’en nombre de champs affectés. La montaison hâtive a été observée dans quelques semis de laitue feuille seulement. Une faible incidence de brûlure de la pointe et de montaison est encore rapportée dans certains champs de la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches.
En Montérégie-Ouest, on commence aussi à observer des symptômes de nervation brune sur les laitues pommée et romaine. Ce phénomène se produit sous un ensoleillement intense, quand la laitue près de la maturité accumule trop de chaleur.
RÉSUMÉ CLIMATIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
Dans le sud de la province, les températures ont encore été le plus souvent au-dessus des normales durant la dernière semaine (du mercredi 15 juillet au mardi 21 juillet). Il y a encore eu trois journées très chaudes, du 18 au 20 juillet, où les températures de jour et de nuit ont avoisiné, respectivement, les 30 °C puis 20 °C. Plus à l’est, les températures se sont généralement maintenues plus près des normales et parfois un peu en dessous. Il a plu, principalement le 17 et le 19 juillet, mais les quantités reçues ont encore beaucoup varié selon les régions et les localités, notamment en Montérégie-Ouest (voir la carte des précipitations cumulées). On prévoit encore des températures élevées à partir de la fin de semaine. Un suivi rigoureux du besoin en eau des cultures demeurera donc essentiel sur un grand nombre de fermes.
AVANCEMENT DES SEMIS ET DES PLANTATIONS
Les récoltes et les plantations se poursuivent dans plusieurs régions. La reprise et le développement sont bons, surtout si l’irrigation est bien gérée.
INSECTES
Les populations de pucerons continuent d’augmenter ou demeurent stables, selon la région. Les premiers pucerons de la laitue ont été observés en Montérégie-Ouest, en faible nombre (pour de l’information sur le puceron de la laitue [Nasonovia ribisnigri], voir les pages 10 et 11 ainsi que la Figure 11 de la page 26 du Guide d’identification des pucerons dans les cultures maraîchères au Québec). Dans toutes les régions, des interventions ont été justifiées dans certains champs.
Les populations de punaises augmentent en Chaudière-Appalaches et dans la Capitale-Nationale, justifiant des interventions, alors qu’elles sont généralement en diminution en Montérégie-Ouest, où peu d’interventions ont été effectuées contre ce ravageur. On retrouve principalement des adultes et quelques larves de punaise terne; les punaises brunes se font plus rares.
En Montérégie-Ouest, on retrouve encore cette semaine des vers-gris grimpeurs (ver-gris tacheté et ver-gris panaché) dans quelques champs de laitue pommée près de la récolte, justifiant des interventions. Les chenilles de type arpenteuse sont moins présentes dans toutes les régions et causent peu de dommages.
Les altises à tête rouge sont présentes dans toutes les régions, mais les populations observées n’ont justifié des interventions qu’en Montérégie-Ouest, où des laitues romaines près de la récolte ainsi que des jeunes plants ont dû être protégés.
On note aussi la présence de cicadelles, parfois en quantité élevée, dans toutes les régions, et des interventions ont été effectuées dans certains champs de la Chaudière-Appalaches. Les thrips observés dans la laitue en Montérégie-Ouest durant les dernières semaines sont maintenant présents au cœur des plants, mais leur présence n’a pas été jugée problématique.
MALADIES DE SOL
En Montérégie-Ouest, les cas d’affaissement sclérotique et d’affaissement pythien (Pythium sp.) demeurent faibles. La pourriture basale (Rhizoctonia solani) est en diminution, mais est encore présente dans certains champs, principalement dans la laitue pommée et Boston près de la récolte; l’incidence varie cependant beaucoup d’un champ à l’autre, de négligeable jusqu’à 50 % de plants affectés.
Toujours en Montérégie-Ouest, les épisodes de chaleur humide et les précipitations parfois élevées ont favorisé l’apparition de la pourriture bactérienne (Pectobacterium carotovorum) dans quelques champs de laitue pommée.
On rapporte quelques cas d’affaissement sclérotique, en Chaudière-Appalaches, sur des laitues trop matures, et de moisissure grise (Botrytis cinerea) dans la Capitale-Nationale.
MALADIES FOLIAIRES
Les cas de mildiou (Bremia lactucae) sont en augmentation en Montérégie-Ouest, mais le nombre de plants et de champs affectés demeure faible. La régie fongicide débute ou se poursuit dans les champs affectés et les champs adjacents.
De nouveaux symptômes de tache bactérienne (Xanthomonas campestris pv. vitians) ont été rapportés dans de rares champs de laitues pommée et romaine, en Montérégie-Ouest, sur des feuilles basses et intermédiaires portant des dommages de pluie forte et de grêle.
DÉSORDRES
En Montérégie-Ouest, de nouveaux symptômes de brûlure de la pointe (tipburn) et d’assèchement marginal continuent d’être observés, bien que l’incidence soit en diminution, autant en nombre de plants qu’en nombre de champs affectés. La montaison hâtive a été observée dans quelques semis de laitue feuille seulement. Une faible incidence de brûlure de la pointe et de montaison est encore rapportée dans certains champs de la Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches.
En Montérégie-Ouest, on commence aussi à observer des symptômes de nervation brune sur les laitues pommée et romaine. Ce phénomène se produit sous un ensoleillement intense, quand la laitue près de la maturité accumule trop de chaleur.
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |
Cet avertissement a été rédigé par Carl Dion Laplante, agronome (PRISME), Mario Leblanc et Eve Abel, agronomes (MAPAQ). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du réseau Laitue et chicorée ou le secrétariat du RAP . La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.