Début de la récolte du cultivar Patriot en Chaudière-Appalaches, 22 juillet 2020
Photo : Christian Lacroix, agronome
Régions | Bourgeons à feuilles | Bourgeons à fruits |
Montérégie | Expansion des pousses à point noir |
Récolte |
Laurentides et Lanaudière | Expansion des pousses à point noir |
Récolte |
Estrie, Centre-du-Québec et Mauricie | Expansion des pousses à point noir |
Récolte |
Chaudière-Appalaches et Capitale-Nationale |
Expansion des pousses à point noir |
Début récolte |
Bas-Saint-Laurent | Expansion des pousses à point noir |
Début fruit mûr |
Le scarabée du rosier grignotte essentiellement le feuillage, alors que le scarabée japonais dévore autant les feuilles que les fruits. Dans le cas du scarabée japonais, les dommages atteignent actuellement des niveaux justifiant des interventions dans certaines bleuetières des régions les plus chaudes du Québec (Montérégie et Laurentides essentiellement). Au fil des ans, l'aire de répartition de l'insecte tend à s'étendre vers le nord-est. L'insecte est maintenant observé régulièrement dans la région de la Capitale-Nationale (MRC de Portneuf). De plus, une nouveauté qui se confirme cette année : l'insecte s'est fait remarquer dans quelques bleuetières de Chaudière-Appalaches, par des signalements rapportés dans la MRC de Lotbinière.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les liens suivants :
- Bulletin d'information Scarabée du rosier.
- Fiche technique Scarabée japonais.
- Traitements possibles contre le scarabée japonais (SAgE pesticides).
Scarabées japonais, Montérégie, 24 juillet 2019
Photo : Violaine Joly-Séguin agronome
Dommages récents de scarabées japonais sur feuillage et fruit mûr, Chaudière-Appalaches (Lotbinière), 22 juillet 2020
Photo : Claude Genest, producteur
MOUCHE DU BLEUET
Les captures se poursuivent, cette semaine, dans les deux régions où des réseaux de piégeage sont en place (Montérégie et Saguenay-Lac-Saint-Jean). L'insecte semble plus abondant cette année : assurez-vous de ne pas confondre sa larve avec celle de la drosophile à ailes tachetées.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les liens suivants :
- Fiche technique Mouche du bleuet.
- Traitements possibles contre la mouche du bleuet (SAgE pesticides).
- Identification de la mouche du bleuet et distinction avec la drosophile à ailes tachetées.
Une larve de mouche du bleuet dans un fruit
Photo : IRIIS phytoprotection
DROSOPHILE À AILES TACHETÉES
Pour en savoir plus, veuillez consulter les hyperliens suivants :
- Fiche technique La drosophile à ailes tachetées dans les petits fruits;
- Traitements possibles contre la drosophile à ailes tachetées (SAgE pesticides).
Comme mentionné la semaine dernière, les larves « jumelles » du petit carpocapse de la pomme (Grapholita prunivora) et de la noctuelle des cerises (Grapholita packardi) sont encore observées abondamment par endroits, notamment dans le Bas-Saint-Laurent et en Chaudière-Appalaches. Les dommages actuellement observés sont ceux causés par la première génération de l'insecte. Il est trop tard pour intervenir, puisque les interventions ont généralement lieu entre la nouaison et le début des fruits verts. La deuxième génération à venir n'est pas réputée pour causer des dommages significatifs. Il n'est donc pas nécessaire d'intervenir actuellement. La présence de l'insecte est souvent récurrente d'une année à l'autre : c'est l'historique et la pression des dommages qui dictent les besoins d'interventions.
Pour en savoir plus :
- Fiche Petit carpocapse de la pomme (IRIIS phytoprotection);
- Rapport du projet «Présence d'insectes ravageurs qui entraînent le déclassement du fruit commercialisable dans la culture du bleuet en corymbe ».
Trois larves de Grapholita sur des fruits mûrs, Chaudière-Appalaches, 22 juillet 2020
Photo : France Bélanger, agronome
FIN DES AVERTISSEMENTS
Bonne récolte à toutes et à tous!
Toute intervention de contrôle d’un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des risques associés à l’utilisation des pesticides. |